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"Les avatars de Sherlock Holmes" m'avaient un peu laissé sur ma faim et je n'avais pas pris autant de plaisir que je le pensais à leur lecture.

Si le tome 1 était fort éloigné du canon habituel, le deuxième mériterait la pastille “A.O.C” car les nouvelles semblent toutes droites sortie des originales.

Hormis la première qui ne concerne pas vraiment le détective de Baker Street, mais des membres d'une société holmésienne (“Le Reclus brun” de Davis Grubb, celui de “La nuit du chasseur”), les trois suivantes sont des plus jouissives, surtout celle de “Zolnay le trapéziste” (de Rick Boyer, l'auteur du “Rat géant de Sumatra”, un apocryphe exceptionnel) et de “Dorset Street” (de Michael Moorcock).

“Meurtre en musique” d'Anthony Burgess (“L'Orange mécanique”) est très bien aussi, mais les deux précitées avaient un petit côté plus fouillé, plus profondes, elles étaient plus longues, aussi.

Autant le premier tome se lisait vite, autant celui-ci met plus de temps avant l'arrivée à la page finale, celle qui vous fait regretter d'arriver déjà au bout. Mais comme dit mon mari “Toutes les bonnes choses ont une fin”.

Comme je le disais plus haut (suivez, que diable), le personnage se Sherlock Holmes est en tout point conforme à l'original, nous ne sommes pas dans des textes de SF, ou de loufoqueries, mais dans des nouvelles policières pures et dures, avec des tas de déductions du Maître, ce qui me rend toujours guillerette.

Si j'avais compris en partie la solution de “Zolnay le trapéziste”, je n'ai pourtant aucun mérite, ayant des connaissances que mon détective préféré n'a pas, puisque je suis née bien après lui. Celui ne retire pas du mérite.

Quant à la première, celle du “Reclus brun”, j'avais entrevu la fin aussi, mais je me suis laissée porter par la plume du talentueux Davis Grubb qui nous offre ici un récit moins sombre que sa nuit du chasseur, et, bien que Holmes ne soit pas présent dans sa nouvelle, on sentira néanmoins son ombre planer sur les pages.

Un excellent recueil, plus dans l'esprit du canon que son prédécesseur qui lui, était plus dans la parodie.

Du Sherlock Holmes pur jus, certifié Origine Contrôlée et Conforme.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Sherlock Holmes en toutes lettres est un recueil de quatre nouvelles compilées par les éditions Rivages noir. Les textes sont plus au moins inspirés mais assez travaillés pour tenir en environ 250 pages.

Le Reclus Brun de David Grubb est probablement le seul pastiche du lot. Il reste également le récit le moins intéressant. Il offre la particularité de laisser la plume à une femme, Ellen Lathrop, qui est unijambiste, fière de son pied et accessoirement fétichiste. Son objectif ? Remporter une réplique de la célèbre babouche persane de Holmes. le style est ici descriptif, long, plutôt ennuyeux et convenu malgré une ou deux surprises. La conclusion est décevante, tout comme l'histoire malgré de bonnes idées. Dommage car ce texte aurait pu offrir bien davantage…

Zolnay le trapéziste de Rick Boyer reste la meilleure nouvelle de ce recueil. Holmes et Watson vont devoir enquêter dans un cirque afin de mettre la main sur un mystérieux meurtrier. Si son identité n'étonnera personne, le déroulement de l'intrigue est sympathique. Par ailleurs, il faut noter ici la présence de John Merrick et un habile équilibre entre humour et tristesse.

L'aventure du locataire de Dorset Street par Michael Moorcock contraint Sherlock et Watson à quitter temporairement le 221B Baker Street pour un nouveau logis. Et oui, cela devait bien finir par arriver ! Et voici l'occasion d'enquêter sur une affaire assez classique, faisant intervenir une oeuvre d'art. Bien que sympathique, le scénario est assez prévisible. Accessoirement, Watson va pouvoir découvrir de nouveaux plats…

Enfin, le recueil s'achève sur Meurtre en musique de Anthony Burgess. Cette dernière enquête se déroulera dans le milieu de la musique en offrant progressivement des ramifications impliquant deux Cours européennes, dont une dominée par un enfant.

Sans être exceptionnel, voici un recueil plutôt plaisant à lire. Les adeptes de Sherlock trouveront ici leur bonheur.
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Chers Holmésiennes et Holmésiens, mais aussi tous les lecteurs,
Si vous n'avez pas encore lu ce livre, mettez le dans votre PAL ou lisez-le de suite.
Quatre écrivains: Davis GRUBB, Michael MOORCOCK, Rick BOYER ET Anthony BURGESS, se sont attachés à rendre vie à Sherlock HOLMES à travers leur récit, chacun avec son imagination et sa connaissance du célèbre détective.
Nous découvrons donc d'autres facettes, mais aussi la convoitise de ces admirateurs.
J'avoue avoir moins apprécié la première aventure, même si je l'ai trouvé originale. Les trois autres pastiches redonnent une autre vie au duo HOLMES-WATSON et prolongent notre plaisir à être avec eux.
Ce recueil m'a vraiment ravi avec une couverture vraiment représentative. J'aurais pu mettre 5 étoiles objectivement, mais j'avoue avoir laissé mon inclination baissé d' 1/2 étoile pour la première création. Ce qui n'est rien.
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Après Les avatars de Sherlock Holmes en début d'année, les éditions Rivages continuent avec ce volume la publication de nouvelles consacrées à Sherlock Holmes. le premier volume était consacré aux pastiches, celui-ci, à travers quatre nouvelles, recueille les écrits de grandes plumes de la littérature de genre s'essayant au récit holmésien.
Davis Grubb, l'auteur de la nuit du chasseur, ouvre le bal avec l'histoire d'une amatrice unijambiste de Sherlock Holmes bien décidée à damer le pion de ses concurrents de la société holmésienne locale. C'est que dans cette petite ville de Virginie Occidentale est conservée la « pantoufle persane » de Sherlock Holmes. Pour en devenir propriétaire, un seul moyen : résoudre un meurtre. La concurrence est rude, mais la dame a de la réserve. Et si l'on sent assez vite arriver le dénouement, Davis Grubb s'en tire avec les honneurs, en nous offrant une nouvelle qui, pour être un peu téléphonée, offre une belle galerie de personnages et un magnifique portrait de femme sur le fil de la folie.
Avec « Zolnay le trapéziste », Rick Boyer propose quant à lui une nouvelle à l'ambiance particulièrement captivante, entre coulisses d'un cirque et évocation du célèbre John Merrick – le fameux Elephant Man – dont la rencontre avec Holmes et Watson est un beau moment.
Michael Moorcock, dans « L'Aventure du locataire de Dorsey Street », joue a priori un peu plus la carte du classicisme en matière d'enquête de Sherlock Holmes tout en se plaisant à glisser régulièrement vers le pastiche. Cela donne une nouvelle plutôt enlevée et parfois franchement amusante.
Quant à Anthony Burgess, qui clôt ce volume avec « Meurtre en musique », enquête sur fond de mélomanie et de complot mené par des indépendantistes catalans – bravo pour l'actualité – il est sans doute celui qui offre la nouvelle la moins palpitante en ce que, certainement, elle manque par rapport aux trois précédentes de ce soupçon de dérision qui rend habituellement ce genre d'exercice amusant.
L'ensemble se tient et, comme le volume précédent, offre un divertissement des plus agréables, une lecture légère et plaisante.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Ce livre est composé de quatre nouvelles écrites par quatre grands auteurs qui s'essayent à l'art du pastiche Holmesien.
L'ensemble est plutôt réussi , on ne s ennuie vraiment pas et on en redemande !
Il y a d'ailleurs, une nouvelle de Rick Boyer , qui est aussi l'auteur de la nouvelle le rat géant Sumatra (pastiche holmesien aussi ) dont j'attends impatiemment la réédition!
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A lire par tout Holmsien qui se respecte.
Quatre histoires certes au style plus ou moins proche de celui de Conan Doyle mais qui méritent le détour.
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Le Reclus Brun – Davis Grubb

Petite nouvelle amusante et courte, mettant en scène une unijambiste savoureuse dont l'obsession pour Sherlock Holmes la mène à des actions macabres ! Savez-vous ce qui l'obsède autant dans cette nouvelle ? La pantoufle persane de notre bon Sherlock, oui. Une pantoufle que Ellen, notre protagoniste pour ces pages-là, fera tout pour avoir, oui, tout ! Dans une nouvelle que l'on aime, avec de l'humour malgré une touche de tristesse, on suit la quête d'Ellen vers le Saint-Graal, ou devrais-je dire, la Sainte Pantoufle.

Zolnay le trapéziste – Rick Boyer

Favorite des favorites, un petit bijou délectable bien trop court, mais qui n'a pas besoin d'être étiré sur plus de pages parce que bien mené. Nous suivons l'une des enquêtes de Sherlock et de son cher Watson, le tout dans une très belle ambiance. Au menu, le cirque! Et des drames, si vous saviez, que des drames, et des meurtres, bien sûr. Une jeune trapéziste tombe alors qu'elle s'appliquait à une cascade, elle s'appelle Anna, elle aime Gregor, et son destin funeste repose dans les sales paluches d'un autre homme dévoré par la jalousie. de là une stratégie machiavélique scelle la fin de cette jeune femme prometteuse.

Au-delà du mystère de sa mort, on découvre un visage dont on entend aujourd'hui encore parler, parce que c'est un visage qui marque, un visage que l'on ne veut pas regarder en face. L'homme-éléphant, le connaissez-vous ? On y découvre un homme difforme mais humain, bien plus humain que certains êtres doués d'un coeur, mais d'un coeur de pierre, empli de vengeance.

L'aventure du locataire de Dorset Street – Michael Moorcock

Bien sympathique, à lire même si je ne retiens au final que peu de choses de cette nouvelle. Tout tourne autour d'un mystère de famille, d'un américain qui, par un heureux hasard, se retrouve face à Sherlock à qui il explique la raison de sa venue en Angleterre. le tout dans un décor différent du 221 Baker Street, puisque nos deux colocataires ont été délogés TEMPORAIREMENT pour causes de bidules !

Meurtre en musique – Anthony Burgess

Petit dernier du recueil de nouvelles, beaucoup plus court aussi. Vous saviez que Sherlock était un fan de musique, et que Watson était son contraire même ? Eh bien, pendant que notre cher médecin fait sa sieste en pleine représentation de Sarasate, musicien de talent, un meurtre a lieu sur un autre musicien dont, au passage, la mort est grandiose ! Avant de mourir, il trouve la force de composer quelques notes au piano qu'il jouait si bien. le mystère consiste à résoudre le meurtre énigmatique. Un peu d'Histoire dans l'histoire, allez !
Lien : https://saveurlitteraire.wor..
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