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C'est une plaisanterie ? Ça doit l'être forcément, parce que si c'est écrit en pleine conscience, et assumé, alors c'est très inquiétant ! Brussolo devait avoir le nez farci lorsqu'il a écrit ça, il ne voyait pas, ni ne comprenait ce qu'il faisait ! Ou alors, comme je le pense, on a le produit de ce qu'on mérite quand on a, si on me pardonne l'expression, « le melon aussi gros que les couilles ». C'est bien simple, RIEN NE VA dans cette histoire, que ce soit dans le prétexte de scénario fourni par l'auteur, l'Égypte antique, mais qu'il abandonne directement (on ne verra pas plus de pharaon que de choses potables), aux allusions scabreuses et volontairement violentes (on reparle des vieilles femmes et des enfants de la caravane qui sont tous cruellement violés dès le début ?), aux mentions racistes et misogynes glissées de manière inopinée, parce que oups !, c'est un roman orientaliste…
Écrire un roman historique, ce n'est pas uniquement se lever un matin et décider qu'on va écrire un truc sur un univers arabisant hors du temps et de l'espace (oui, parce qu'on vous voit, Brussolo, à choisir un thème antique, juste pour ne pas parler d'islam…), l'histoire n'a jamais été un open bar, on ne prend pas ce qu'on veut pour laisser ce qui nous déplait. Ou alors, on risque juste de passer pour un incompétent qui a oublié ses cours de 6e. Parce que très honnêtement, l'historienne en moi a effectivement froncé les sourcils, mais la plupart des erreurs sont détectables pour qui connait simplement ses repères chronologiques du Brevet des Collèges !! Une héroïne de l'Égypte antique, donc de l'Âge du Bronze, qui a la bouche « comme du carton » (inventé au XVIIIe siècle), dont les bains lui rappellent ce qui se fait à Rome (??????) et qui pose des questions sur des boutons de vêtement (qui n'existent pas encore)… Cela semble des détails, mais quand on rajoute à ça le fait qu'on navigue parmi les sultans, titre qui n'apparait que dans le XIe siècle musulman, alors que les personnages vénèrent Anubis en périphérie du pays de Pharaon, et que la plupart des personnes au sein du harem portent des titres du Maroc contemporain, on a juste l'impression que l'auteur se paie notre tête. Et peut-être est-ce bien le cas ?
Je préfèrerais personnellement, cela me permettrait d'expliquer pourquoi l'héroïne se fait traiter de « négresse » plusieurs fois, pourquoi l'univers que déploie Brussolo est si enclin au gore et à la cruauté, lui donnant l'allure d'avoir été écrit par un ado prépubère parce que c'est la « RéALitÉ HistoRIQUEUH ! »… la réalité historique ? Sérieusement ? Venant de quelqu'un qui ne sait pas replacer Rome et les sultans sur une frise chronologique, je trouverais ça très fort de café qu'on me ressorte tout ça. Et je ne parle pas du scénario tout aussi insipide et illogique : l'héroïne navigue en eaux troubles, mais surtout troubles dans le cerveau de Brussolo : les déductions qu'elle fait sont si capillotractées que je retenais à grande peine des ricanements à chaque fois. Pourtant, elle n'est pas mauvaise Anouna, elle a du mérite, puisqu'elle parait avoir sensiblement plus de bon sens que son écrivain, mais dommage, c'est lui aux manettes, donc il met dans sa bouche et dans ses pensées tous les poncifs misogynes et de culture du viol qu'il peut sortir de sa petite tête.
Sincèrement, je n'ai jamais été une grande fan de Brussolo, mais je me suis dit « pourquoi pas » en voyant ce livre, puisqu'au final, il est un auteur reconnu. Aujourd'hui je sais que je vais fuir sa prose systématiquement. « le maître du mystère » n'est qu'un paresseux sans vergogne, tout juste bon à étirer une trame lourde et sans saveur, à promener son héroïne d'illogisme en illogisme sous le saint patron du « mystère », à offenser tous les historiens de la planète rien qu'en réfléchissant son intrigue et à répéter un vocabulaire qu'il trouvait peut-être intéressant, mais qui à la longue devient très embarrassant (je ne sais pas combien de fois j'ai pu lire le mot « coudées »… il est au courant, Serge, que y a d'autres unités de mesure, qu'on pouvait VARIER ?). le tout pour un final ennuyeux à mourir, digne d'une série B, où je n'ai passé mon temps qu'à soupirer (« Tiens, il est encore en vie, lui ? Mais ça finit quand, cette histoire ? »). Un conseil pour Brussolo, qu'il continue ses bouquins merdeux de base, mais qu'il ne s'embarrasse plus à écrire de l'historique, parce que c'est autrement plus complexe qu'utiliser le vocabulaire et les souvenirs de sa croisière sur le Nil avec Bibiche dans les années 90…
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Lecture agréable, pas trop prise de tête, au temps des pharaons et des harems.

Tout commence avec l'attaque d'une caravane, on recherche une parfumeuse de renom pour le compte d'un ministre qu'on prend pour le diable.

L'histoire continue avec l'arrivée au harem, et à la parfumerie d'une fresque. Les femmes commencent à rencontrer le ministre la nuit dans son lit, les yeux bandés avec interdiction de le toucher sous peine de mort.

C'est une histoire qui se lit plutôt bien, qui reprend l'atmosphère étouffante et angoissante du harem, et d'un mystérieux ministre, qui se fait aussi effrayant voir même violent.
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Outre que l'héroïne s'appelle (H)Anouna, ce qui m'a un peu perturbée, ne venez pas chercher dans ce Brussolo mineur un quelconque sérieux historique, ni même tant d'Égypte que ça : le roman se passe dans une forteresse au milieu d'un désert arabisant. À première vue on croirait un "Chair de poule", mais la description des massacres initiaux, le sadisme et la brutalité des meurtres suivants sont un peu "too much" pour un publication pré-adolescente. Ce n'est pas une expérience de lecture désagréable, le "Pharaon" Idriss, masqué en Anubis, est assez flippant; on ressent une lourdeur, la pesanteur de la claustration ; néanmoins l'écriture manque de rigueur, et il y a quelque problèmes de rythme, la résolution n'est pas entièrement satisfaisante. En bref, une lecture de vacances si cela vous tombe sous la main , mais pas plus.
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Histoire très originale comme d'habitude chez cet auteur.
De nombreux personnages dont certains assez atypiques, des fausses pistes, un contexte oppressant.
L'intrigue est bien menée, avec les inévitables rebondissements et autres surprises qui surgissent au bon moment.
J'ai bien aimé l'originalité du contexte de cette histoire (historique, lieu, thèmes). La fin est inattendue pour les novices de Brussolo, moins pour les habitués de cet auteur, dont je fais partie.
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Brussolo nous étonnera toujours, et cette fois il ne mache pas ces mots. Vraiment super !
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