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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Vue en coupe d'une ville malade" a reçu le prix de l'imaginaire (Roman Francophone) en 1981, c'est aussi le tout premier titre de Serge Brussolo, un recueil de neuf nouvelles en fait, et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'auteur faisait déjà preuve d'une imagination hors norme.
Je ne peux pas affirmer avoir été subjugué par toutes les histoires proposées, ce recueil étant à mon goût un peu inégal selon les récits, par contre côté inventivité, c'est assez bluffant.
J'ai beaucoup aimé la nouvelle éponyme (désolé, je ne peux pas m'en empêcher), où l'auteur, dès 1980 fait preuve d'anticipation en imaginant les ravages de la domotique causés par des maisons pilotées par des IA, excellent !
Beaucoup aimé aussi "Comme un miroir de mort" et son contexte travaillé des pompes funèbres de l'espace, une belle trouvaille !
J'ai adoré "Off" et son scénario de dingue, peut être surtout parce qu'il m'aura pas mal fait cogiter sur ce que pourrait être un monde sans le moindre son, intéressant !
Bien aimé "Soleil de soufre" et sa part de mystère jusqu'à la conclusion, assez déjanté quand même.
Quant à celles (les autres nouvelles) qui m'auront le moins intéressé car vraiment "too much" voire trop "barrées", je suis obligé de dire qu'elle témoignent quand même d'une sacrée inventivité.
En conclusion ce recueil ressemble à l'auteur, du très bon, du bon et du moins bon, ce qui est la rançon à payer pour tant de créativité, j'étais curieux de connaître le titre précurseur de la prolifique bibliographie de l'auteur, à l'arrivée, je ne suis pas déçu.
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Non seulement Brussolo écrit comme on respire, en pleine santé, mais il met cette respiration au service d'idées, d'un «discours romanesque» d'une originalité infernale, stupéfiante. Il vous raconte sur ce ton qui est sien la peur, la folie, la tendresse, la solitude, l'angoisse, les petits détails émaillés de la joie, l'amour, bêtement la vie, en somme. Vue en coupe d'une ville malade : folie de l'homme via l'emballement des ordinateurs prévisionnistes. La mouche et l'araignée : autre univers de folie et d'aliénation purement science-fictionnesque, avec une chute qui vous tombe au creux du ventre comme une pierre ; sur ce thème que je me garderai de dévoiler, n'importe quel surdoué ordinaire aurait fait une bonne nouvelle : ici, c'est du grand art pur. La sixième colonne : errance hallucinée d'un Kafka de demain. Comme un miroir mort : le baroque, l'éblouissement, le feu d'artifice, Druillet peignant soudain avec une machine à écrire. Et encore pour Soleil de soufre. Et cette extraordinaire fascination pour le sommeil, l'inconscience appelée, riche en manipulations terrifiantes qui nous poussent à survivre, à poursuivre, dans ... de l'érèbe et de la nuit Et cette nouvelle promenade cauchemardesque dans le monde trafiqué de Mémorial in vivo. Et la terrible idée de la contrainte par le silence de Off. Et l'odeur du chef-oeuvre d'Anamorphose ou les liens du sang.
Brussolo se définit lui-même comme un marginal professionnel. Il a fichtrement raison : cela signifie également «écrivain». Ça ne court pas généralement les rues, ni même les livres ' tout le monde a son opinion là-dessus. Pour la mienne, je lui donne 2 étoiles sachant que je ne suis pas un fan de SF, mais je suis bluffé par l'auteur.
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