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Tout livre de Bill Bryson est une valeur sûre pour moi, et celui-ci ne fait pas exception. Pour une fois, Bryson ne parle pas vraiment de ses voyages, mais plutôt de son enfance. Un changement qui, je le croyais, allait me déranger, mais qui a pourtant apporté une fraîcheur inattendue au texte.

Avec beaucoup d'acuité, Bryson nous raconte des souvenirs de son enfance à Des Moines en Iowa dans les années cinquante. Beaucoup de fierté, beaucoup de nouvelles inventions, peu de variété dans les repas, beaucoup de fierté, le rêve américain, les jeux d'enfants, le cinéma Hollywoodien sont toutes des caractéristiques de cette époque qu'il nous raconte avec une bonne dose d'humour. Tout cela à travers les yeux d'enfant de Bryson. Et comme d'habitude, le tout est parsemé d'anecdotes personnelles et ou pigées dans des journaux de l'époque.

La version audio que j'ai entendu a cet avantage non négligeable d'être lu par l'auteur en personne. J'ai beaucoup aimé écouter Bryson, surtout lorsqu''il raconte comment il ne se croyait pas le fils de ses parents, ni même un enfant de cette planète. Il faut dire que son imagination était bernée par tous ses comics books qu'il lisait... Il n'y a pas que les jeux vidéos qui aient cet effet sur les enfants !

The Life and Times of the Thunderbolt Kid est donc un autre bel opus de cet auteur sans pareil qu'est Bill Bryson. Je le recommande chaleureusement, même si pour vous mettre dans l'ambiance de ses livres, il vaut peut-être mieux débuter avec American Rigolos ou Nos voisins du dessous...
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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Bill Bryson nous offre avec ce livre une évocation assez joyeuse de son enfance dans les Etats-Unis des années 50, digne du feuilleton « Happy Days » (souvenez-vous, “Sunday, Monday, Happy Days. (etc)”).
Il a passé son enfance à Des moines, capitale de l'Etat de l'Iowa, état agricole du Middle West des États-Unis (pour vous donner une idée approximative, l'Iowa se situe sous le Minnesota, état frontalier du Canada, et à l'ouest de Chicago). Son père est chroniqueur sportif au Des Moins Register, sa mère rédactrice en chef de la rubrique Décoration dans le même journal.
Bill Bryson traite dans cette chronique de son enfance en général, c'est-à-dire (notamment) de l'école, des copains, du baseball (on est aux states !), des filles bien entendu. On rit beaucoup des bêtises racontées, avec une mention spéciale pour les matinées au cinéma… les gamins ne manquent décidément pas d'imagination!
Il y aborde aussi des aspects plus intimes liés à sa sphère familiale (la pingrerie de son père, l'incapacité de sa mère à servir un aliment qui ne soit pas brûlé,…) dont il nous parle avec humour et tendresse.
Si le ton est globalement léger, parfois potache, ceci n'empêche pas l'auteur d'aborder avec lucidité des sujets plus graves ayant marqué cette période, comme par exemple, les essais nucléaires, menés sans réelle préoccupation de l'impact sur l'environnement et la population, ou le maccarthysme. En matière de ségrégation, Bill Bryson donne également quelques effrayants exemples concrets des crimes impunis commis envers les noirs.
En dépit des aspects plus sombres de cette époque, c'est globalement un sentiment de joyeuse insouciance qui prédomine à la lecture de cette tranche de vie, l'impression d'un enfant vivant une époque que l'on pourrait juger bénie.
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Quand on connaît déjà Bryson, on ne lit plus ses bouquins par hasard mais parce que l'on sait que l'on va passer un bon moment, s'amuser, voire éclater de rire au détour d'une page. D'accord ce n'est pas de la grande littérature, c'est un style très bien adapté aux transports en commun ou quand vous cherchez une lecture un peu légère mais pas que.
Bryson est de ces auteurs qui sous couvert d'ironie ou d'une jolie formule bien sentie parviennent aussi à faire passer quelques idées et réflexions bien senties. En racontant sa jeunesse américaine dans les années 50, Bryson aurait pu céder à une nostalgie bien cucul ou au contraire nous décrire une enfance dramatique bien glauque, mais rien de tout cela. Même si une certaine nostalgie perce ici ou là (surtout dans l'avant-dernier chapitre) tout cela est décrit de manière agréable, drôle évidemment, et même de ce côté ci de l'Atlantique je me suis retrouvé dans quelques aspects de son enfance. Je conseille vivement aux aficionados de Bryson, quand à ceux qui ne connaissent pas l'auteur, cet ouvrage pourrait constituer une bonne introduction.
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Bon, c'est vrai je ne serai pas objective du tout dans cette critique car je voue une admiration sans borne ou presque à Bill Bryson, cet auteur qui a réussi tout autant à m'intéresser aux sciences dans son ouvrage « Une histoire de tout, ou presque » qu'à la politique australienne (Nos voisins du dessous) ou qu'aux chemins de grandes randonnées du Maine (Promenons-nous dans les bois) !
J'ai lu et relu je ne sais combien de fois « Motel Blues » son récit de voyage dans tous les patelins paumés d'Amérique.

Avec l'humour qui le caractérise, Bill Bryson nous raconte son enfance américaine dans l'Iowa des années 50. Cet auteur américain, qui nous régale habituellement avec ses récits de voyages, revient cette fois avec nostalgie sur ses prôpres souvenirs d'enfance.

Il nous raconte l'apparition de la télévision, des frigos avec distributeurs de glaçons, des broyeurs à ordures, des escalators dans les grands magasins, les recettes tout à fait improbables de sa mère, les week-ends chez ses grands-parents à la ferme, la radinerie légendaire de son père...mais il évoque aussi la politique américaine, Cuba, la Baie des cochons, la guerre de Corée tel qu'il les a perçus avec ses yeux d'enfant...
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Livre désopilant qui raconte avec humour ce qui furent les meilleures années économiques aux USA au sortir de la Deuxième Guerre Mondiale.Raconté avec un humour plein de bonhomie et de simplicité, mais aussi, livre très documenté.
Livre avec la juste nostalgie d'un passé heureux dont on espère qu'il ne sera pas à tout jamais envolé, car cela fait de la peine de voir tomber un géant pareil, un géant que nous avons tous idéalisé à un moment de notre vie.
Lien : http://pasiondelalectura.wor..
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Avec un humour décapant, Bill Bryson raconte la merveilleuse aventure quotidienne d'être un petit garçon américain dans la ville moyenne de Des Moines, Iowa, dans les années 50. Ces années d'insolente prospérité, où le pouvoir d'achat en constante augmentation était soutenu par une économie florissante, ou tout le monde avait un travail, où l'industrie produisait en rafales des équipements ménagers sensés simplifier la vie des consommateurs... Une époque d'insouciance, de bonne humeur généralisée, où rien ne faisait véritablement peur : fumer était sans danger, la viande rouge consommée en abondance rendait plus fort, les glaces donnaient des os solides aux bambins et pas du cholestérol...

Il décrit aussi toutes les fantastiques activités qui occupaient les enfants du soir au matin, sans qu'ils aient besoin d'internet ou de jeux vidéos : les premiers programmes de télévision, la lecture passionnée de bandes dessinées de super-héros, les déambulations dans les rues commerçantes avec que les immenses centres commerciaux ne les réduisent à néant, les longues explorations à vélo avec une bande de copains, les diverses expériences à base d'aiguilles enfoncées sous la peau et de batailles d'allumettes enflammées qui auraient fait hurler d'horreur les parents...s'ils l'avaient su!

Certes, il serait facile de tomber dans une douce nostalgie guimauve, et de brosser un tableau idyllique de ses souvenirs d'enfance, mais Bill Bryson est sauvé de cet écueil par un humour ravageur, acquis lors de nombreuses années passées en Angleterre. Il est de plus sans complaisance sur les travers de cette époque et de sa famille, qu'il a pourtant beaucoup aimées. C'est à la fois un livre de souvenirs et un livre d'ambiance, très divertissant, et qui fait à chaque page éclore un sourire sur le visage du lecteur
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Des années 1950, telles qu'elles nous ont été enseignées, je me souvenais surtout des innovations technologiques, et de l'amélioration de la qualité de vie : frigidaire, voiture, et autre télévision. le début des "Trentes Glorieuses".
L'auteur, en nous contant sa propre enfance, témoigne de toutes ces avancées. Mais, il nous rappelle également que ce fut à cette époque que l'affrontement entre le bloc de l'Ouest, Etats-Unis en tête, et le bloc de l'Est, atteignit son apogée. Il traduit avec beaucoup d'humour ce mélange d'excitation et de peur de la population américaine, cette façon de brûler la chandelle par les deux bouts. D'ailleurs, à la lecture de ce récit, on se demande comment toute cette génération des années 1950 a survécu. Ce livre aurait pu tout aussi bien s'appeler "Quand le principe de précaution n'existait pas."
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ce livre autobiographique narre les aventures de l'Amérique des années 50, mais prenez de la distance comme Bryson et faites des parallèles avec votre propre enfance ,plus ou moins actuelle, retrouvez son parfum doux-amer.
Comparez aussi les plaisirs et émerveillements de ces époques pas si éloignée l'une de l'autre, plongez dans une saine nostalgie. le bonheur est peut-être plus proche qu'on le pense
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vu chez floreçu de Flo (merci !).Je le lis en parallèle du Auster, et ça se lit très bien par petits morceaux car il n'y a pas d'histoire et l'intérêt n'est qu'anecdotique. Je souris parfois mais pas tant que ça pour le moment. Les épisodes drôles relèvent beaucoup du caca pipi vomi, etc, pas mon truc :s. Par contre on finit par tomber de temps en temps sur un épisode qui nous remémore nos propres souvenirs/bêtises d'enfant.J'affinerai mon avis en fin de lecture. _________J'avoue avoir survolé la fin. Je pense que j'aurais préféré lire ce livre par morceau par ex sous forme d'articles courts. Certes les anecdotes sont souvent curieuses et le côté rétro est amusant, cependant je trouve ce livre sans autre intérêt. J'ai sans doute eu tort d'en espérer un roman alors que ce n'est qu'une chronique, donc absence totale d'histoire, de début, de fin et donc de rythme. Cependant c'est une lecture idéale pour les courts trajets car on peut ouvrir le livre n'importe où, y lire quelques pages, etc.
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