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Muscle-car, Disneyland, drive-in, robots ménagers et réfrigérateurs ultra modernes, Comics, super-héros, plateaux télé et conquête de l'espace, Robes couleurs pastels, matchs de baseball et petits fours micro-ondables, sans oublier la bombe H et le péril rouge, noir, jeune et/ou martien, toutes les années 50 américaines sont passées à la moulinette en inox de Bill Bryson dans cette autobiographie haute en couleurs d'un gamin de la middle class du middle west.
Ce qui aurait pu être un long catalogue de nouveautés technologiques et de références télévisuelles n'est finalement pas trop indigeste, si vous choisissez de grappiller quelques pages par ci par là;
Le récit que fait Bill Bryson de cet âge d'or américain est ponctué d'anecdotes ménagères et de souvenirs d'enfance racontés avec tout le croustillant (et l'universalité !) des aventures de l'age tendre (qui n'a jamais escaladé la face nord d'un buffet de famille déguisé en super héros, c'est à dire avec une culotte passée par dessus son jean ?)
Amusé et tendre, un brin nostalgique, le regard que pose l'écrivain sur le petit garçon qu'il fût et sur ses concitoyens est communicatif.
Un récit plaisant, instructif et drôle (malgré quelques blagues graveleuses pas toujours très fines) sur cette période effervescente que furent les 30 glorieuses aux États-unis.
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Bon, c'est vrai je ne serai pas objective du tout dans cette critique car je voue une admiration sans borne ou presque à Bill Bryson, cet auteur qui a réussi tout autant à m'intéresser aux sciences dans son ouvrage « Une histoire de tout, ou presque » qu'à la politique australienne (Nos voisins du dessous) ou qu'aux chemins de grandes randonnées du Maine (Promenons-nous dans les bois) !
J'ai lu et relu je ne sais combien de fois « Motel Blues » son récit de voyage dans tous les patelins paumés d'Amérique.

Avec l'humour qui le caractérise, Bill Bryson nous raconte son enfance américaine dans l'Iowa des années 50. Cet auteur américain, qui nous régale habituellement avec ses récits de voyages, revient cette fois avec nostalgie sur ses prôpres souvenirs d'enfance.

Il nous raconte l'apparition de la télévision, des frigos avec distributeurs de glaçons, des broyeurs à ordures, des escalators dans les grands magasins, les recettes tout à fait improbables de sa mère, les week-ends chez ses grands-parents à la ferme, la radinerie légendaire de son père...mais il évoque aussi la politique américaine, Cuba, la Baie des cochons, la guerre de Corée tel qu'il les a perçus avec ses yeux d'enfant...
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Bill Bryson nous offre avec ce livre une évocation assez joyeuse de son enfance dans les Etats-Unis des années 50, digne du feuilleton « Happy Days » (souvenez-vous, “Sunday, Monday, Happy Days. (etc)”).
Il a passé son enfance à Des moines, capitale de l'Etat de l'Iowa, état agricole du Middle West des États-Unis (pour vous donner une idée approximative, l'Iowa se situe sous le Minnesota, état frontalier du Canada, et à l'ouest de Chicago). Son père est chroniqueur sportif au Des Moins Register, sa mère rédactrice en chef de la rubrique Décoration dans le même journal.
Bill Bryson traite dans cette chronique de son enfance en général, c'est-à-dire (notamment) de l'école, des copains, du baseball (on est aux states !), des filles bien entendu. On rit beaucoup des bêtises racontées, avec une mention spéciale pour les matinées au cinéma… les gamins ne manquent décidément pas d'imagination!
Il y aborde aussi des aspects plus intimes liés à sa sphère familiale (la pingrerie de son père, l'incapacité de sa mère à servir un aliment qui ne soit pas brûlé,…) dont il nous parle avec humour et tendresse.
Si le ton est globalement léger, parfois potache, ceci n'empêche pas l'auteur d'aborder avec lucidité des sujets plus graves ayant marqué cette période, comme par exemple, les essais nucléaires, menés sans réelle préoccupation de l'impact sur l'environnement et la population, ou le maccarthysme. En matière de ségrégation, Bill Bryson donne également quelques effrayants exemples concrets des crimes impunis commis envers les noirs.
En dépit des aspects plus sombres de cette époque, c'est globalement un sentiment de joyeuse insouciance qui prédomine à la lecture de cette tranche de vie, l'impression d'un enfant vivant une époque que l'on pourrait juger bénie.
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Bill Bryson, c'est s'assurer une lecture presqu'à tous coups réconfortante. Après avoir un soir morose commencé trois livres de suite sans entrain ni souvenirs aucuns de ce que j'avais lu, j'ai plongé dans son autobiographie au style hyperbolique qui m'avait immédiatement redonné le sourire. Des histoires des années 50, et tout le reflet de l'Amérique moyenne à travers le prisme d'un jeune garçon de l'Iowa. Beaucoup d'humour, mais aussi de la matière à réflexion, et de la gravité, disséminées l'air de rien... sous beaucoup d'air frais. Bref, merci, Thunderbolt kid !
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Tout livre de Bill Bryson est une valeur sûre pour moi, et celui-ci ne fait pas exception. Pour une fois, Bryson ne parle pas vraiment de ses voyages, mais plutôt de son enfance. Un changement qui, je le croyais, allait me déranger, mais qui a pourtant apporté une fraîcheur inattendue au texte.

Avec beaucoup d'acuité, Bryson nous raconte des souvenirs de son enfance à Des Moines en Iowa dans les années cinquante. Beaucoup de fierté, beaucoup de nouvelles inventions, peu de variété dans les repas, beaucoup de fierté, le rêve américain, les jeux d'enfants, le cinéma Hollywoodien sont toutes des caractéristiques de cette époque qu'il nous raconte avec une bonne dose d'humour. Tout cela à travers les yeux d'enfant de Bryson. Et comme d'habitude, le tout est parsemé d'anecdotes personnelles et ou pigées dans des journaux de l'époque.

La version audio que j'ai entendu a cet avantage non négligeable d'être lu par l'auteur en personne. J'ai beaucoup aimé écouter Bryson, surtout lorsqu''il raconte comment il ne se croyait pas le fils de ses parents, ni même un enfant de cette planète. Il faut dire que son imagination était bernée par tous ses comics books qu'il lisait... Il n'y a pas que les jeux vidéos qui aient cet effet sur les enfants !

The Life and Times of the Thunderbolt Kid est donc un autre bel opus de cet auteur sans pareil qu'est Bill Bryson. Je le recommande chaleureusement, même si pour vous mettre dans l'ambiance de ses livres, il vaut peut-être mieux débuter avec American Rigolos ou Nos voisins du dessous...
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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Avec un humour décapant, Bill Bryson raconte la merveilleuse aventure quotidienne d'être un petit garçon américain dans la ville moyenne de Des Moines, Iowa, dans les années 50. Ces années d'insolente prospérité, où le pouvoir d'achat en constante augmentation était soutenu par une économie florissante, ou tout le monde avait un travail, où l'industrie produisait en rafales des équipements ménagers sensés simplifier la vie des consommateurs... Une époque d'insouciance, de bonne humeur généralisée, où rien ne faisait véritablement peur : fumer était sans danger, la viande rouge consommée en abondance rendait plus fort, les glaces donnaient des os solides aux bambins et pas du cholestérol...

Il décrit aussi toutes les fantastiques activités qui occupaient les enfants du soir au matin, sans qu'ils aient besoin d'internet ou de jeux vidéos : les premiers programmes de télévision, la lecture passionnée de bandes dessinées de super-héros, les déambulations dans les rues commerçantes avec que les immenses centres commerciaux ne les réduisent à néant, les longues explorations à vélo avec une bande de copains, les diverses expériences à base d'aiguilles enfoncées sous la peau et de batailles d'allumettes enflammées qui auraient fait hurler d'horreur les parents...s'ils l'avaient su!

Certes, il serait facile de tomber dans une douce nostalgie guimauve, et de brosser un tableau idyllique de ses souvenirs d'enfance, mais Bill Bryson est sauvé de cet écueil par un humour ravageur, acquis lors de nombreuses années passées en Angleterre. Il est de plus sans complaisance sur les travers de cette époque et de sa famille, qu'il a pourtant beaucoup aimées. C'est à la fois un livre de souvenirs et un livre d'ambiance, très divertissant, et qui fait à chaque page éclore un sourire sur le visage du lecteur
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Très bon récit ! J'ai beaucoup ri, ce qui ne m'était plus arrivé depuis longtemps à la lecture d'un livre ! L'auteur a beaucoup d'humour et caricature à outrance les situations en employant des expressions adaptées. Il dépeint une Amérique qui n'existe plus avec parfois un brin de nostalgie. Une réussite !
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Quand on connaît déjà Bryson, on ne lit plus ses bouquins par hasard mais parce que l'on sait que l'on va passer un bon moment, s'amuser, voire éclater de rire au détour d'une page. D'accord ce n'est pas de la grande littérature, c'est un style très bien adapté aux transports en commun ou quand vous cherchez une lecture un peu légère mais pas que.
Bryson est de ces auteurs qui sous couvert d'ironie ou d'une jolie formule bien sentie parviennent aussi à faire passer quelques idées et réflexions bien senties. En racontant sa jeunesse américaine dans les années 50, Bryson aurait pu céder à une nostalgie bien cucul ou au contraire nous décrire une enfance dramatique bien glauque, mais rien de tout cela. Même si une certaine nostalgie perce ici ou là (surtout dans l'avant-dernier chapitre) tout cela est décrit de manière agréable, drôle évidemment, et même de ce côté ci de l'Atlantique je me suis retrouvé dans quelques aspects de son enfance. Je conseille vivement aux aficionados de Bryson, quand à ceux qui ne connaissent pas l'auteur, cet ouvrage pourrait constituer une bonne introduction.
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Un livre de Bill Bryson ne se refuse absolument pas (surtout en bourse aux livres, à 50 centimes!)! Voilà donc une autobiographie parfois fantaisiste mais toujours drôle et passionnante dudit Bill, né dans l'Iowa en 1951. "Mon enfance s'est plutôt bien passée, dans l'ensemble. Mes parents étaient des gens patients, gentils et à peu près normaux." Une enfance normale, quoi, mais transfigurée par l'imagination et la fraîcheur du gamin, devenu un adulte qui sait tout raconter!

Cette Amérique des années 50 est merveilleusement bien évoquée, avec des détails faisant souvent écarquiller les yeux. Un passé révolu (hélas ou pas) peu ou prou proche de la France des années 60 en ce qui concerne le progrès et le nombre croissant des automobiles et du matériel ménager, et l'arrivée de la télévision. Un monde rempli de gamins souvent jouant dehors (en France aussi, pour ceux qui étaient déjà nés), sans grosses zones commerciales et chaînes d'hôtels et de magasins, où la cigarette avait partout droit de cité, et où l'on admirait les explosions atomiques (pas dans l'Iowa, mais de Las Vegas, mais ça donne une idée de l'époque)

Bref, un bouquin drôle, instructif, et hautement recommandable.

"Je n'allais donc pas à l'école si je pouvais l'éviter.
Et je n'y serais sans doute pas allé du tout s'il n'y avait eu les polycopiés. Parmi toutes les disparitions tragiques depuis les années 1950, celle des polycopiés est peut-être la plus regrettable. Avec leur encre bleu clair aux effluves merveilleux, ils étaient littéralement enivrants. Deux grandes bouffées d'une feuille d'exercices fraîchement sortie de la ronéo, et je voulais bien être l'esclave consentant de l'Education nationale pendant sept heures d'affilée. Allez voir n'importe quel junkie et demandez-lui comment il a commencé à devenir accro, je parie qu'il vous répondra que c'est à cause des polycopiés du primaire. le lundi matin je bondissais de mon lit car c'était le jour où l'on nous distribuait les nouvelles feuilles d'exercices. je me les collais sur le visage et m'envolais vers un lieu secret où les champs étaient verts, où les gens marchaient pieds nus et où la mélodie suave d'une flûte de Pan résonnait dans l'air."
Voilà, nostalgie, exagération parfaitement détectable, que du bonheur!
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Livre désopilant qui raconte avec humour ce qui furent les meilleures années économiques aux USA au sortir de la Deuxième Guerre Mondiale.Raconté avec un humour plein de bonhomie et de simplicité, mais aussi, livre très documenté.
Livre avec la juste nostalgie d'un passé heureux dont on espère qu'il ne sera pas à tout jamais envolé, car cela fait de la peine de voir tomber un géant pareil, un géant que nous avons tous idéalisé à un moment de notre vie.
Lien : http://pasiondelalectura.wor..
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