Pivoine

Pivoine est une jeune esclave vivant dans une famille juive de la Chine d'avant Mao.

J'avais déjà lu ce livre à l'adolescence, mais j'avoue que je n'en avais que très peu de souvenirs. le relire aujourd'hui n'était pas forcément une bonne idée, parce que je ne peux pas dire que je l'ai beaucoup apprécié… (...)
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J'aime beaucoup cette auteure mais je n'ai pas aimé ce livre. Je trouve que le résumé de l'éditeur est mensonger.

Pivoine est en effet une petite esclave dans une famille chinoise du début du siècle passé, mais c'est une famille d'origine juive ! Les coutumes sont donc plus juives que chinoises.

Ensuite, le personnage de Pivoine ne m'a pas plu. Très manipulatrice, elle se mêle des histoires d'amour et des projets de mariage du jeune maître. Un de ses plans d'action va tourner au drame. Je n'ai pas aimé l'atmosphère de ce récit, je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire.

J'ai toujours tenu Pearl Buck pour un écrivain vieillot et dépassée qui encombrait les boîtes à livres. Jamais je ne l'aurais lu si une amie amoureuse de la Chine ne me l'avait offert. Que dire, sinon que j'en sors troublée et ambivalente. J'ai beaucoup aimé l'écriture. Toute la première moitié je me suis laissée porter, mettant sur le compte de l'époque certains aspects caricaturaux y compris dans le rapport homme-femme. J'ai trouvé les descriptions imagées et plaisantes, n'alourdissant pas le récit. Mais trop c'est trop. Sachant qu'il est facile de sortir un extrait de son contexte je ne jouerai pas le petit jeu de la citation. J'ai cependant été exaspérée par la méconnaissance et la minimisation de la religion juive, tout comme par les préjugés raciaux divers, foisonnants dans la deuxième partie du récit. Alors oui, pour moi Pearl Buck reste un écrivain qui a mal vieilli, bloquée dans les préjugés de son époque et très certainement de son rang. Dommage, car l'écriture est attachante.