Au sud de nulle part

À quoi bon draguer une poule si vous ne pouvez pas la sauter dans un lit ?

Je suis terrifié. Je gerbe dans l’évier, je gerbe dans les chiottes, je gerbe par terre. Je suis prêt.

I begin to get more interested in the beer than the poetry. I talk between the poems,dry and banal stuff, drab. I am H. Bogart. I am Hemingway. I am hot shit.
"Read the poems, Chinaski!" they scream.
[This is what killed Dylan Thomas]

The plane rose and the camera went on. The girlfriend and I talked. The drinks arrived. I had poetry, and a fine woman. Life was picking up. But the traps, Chinaski,watch the traps. You fought a long fight to put the word down the way you wanted. Don't let a little adulation and a movie camera pull you out of position. Remember what Jeffers said -- even the strongest men can be trapped, like God when he once walked on earth.
Well, you ain't God, Chinaski, relax and have another drink. Maybe you ought to say something profound for the sound man ? No, let him sweat. Let them all sweat. It's their film burning. Check the clouds for size. You're riding with executives from I.B.M., from Texaco, from . . .
You're riding with the enemy.
On the escalator out of the airport a man asks me, "What's all the cameras? What's going on?"
"I'm a poet," I tell him.
"A poet?" he asks, "what's your name?"
"Garcia Lorca," I say. . . .
[This is what killed Dylan Thomas]

This is what killed Dylan Thomas.
I board the plane with my girlfriend, the sound man, the camera man and the producer. The camera is working. The sound man has attached little microphones tomy girlfriend and myself. I am on my way to San Francisco to give a poetry reading. Iam Henry Chinaski, poet. I am profound, I am magnificent. Balls. Well, yes, I do havemagnificent balls.

[...]dit la fille en se penchant vers lui, un sein sortant de son corsage, collant une érection au soleil[...]

J'me sentais amoureux de quelque chose de très bon ; je savais pas très bien de quoi il s'agissait, mais c'était là.

Le soleil était encore haut. Ses rayons traversaient les rideaux. J'ai vu une araignée qui rampait sur le bord de la fenêtre.

Apparemment, on n'avait le choix qu'entre deux voies : persévérer dans l'arnaque ou devenir un clochard.

« Ton diable a plutôt une belle gueule, elle m’a dit.
-Il prétend qu’il est le diable, j’ai dit.
-Ça fait un sacré bail, il a dit, que j’ai pas tringlé une femme. »
Il s’est penché pour gratifier Flo d’un long baiser. Quand il l’a lâchée, elle a paru sous le choc.
« C’est bien le baiser le plus brûlant qu’on m’ait jamais donné, dit-elle, et pourtant, on m’en a donné un paquet.
-Vraiment ? il a demandé.
-Si tu fais l’amour comme tu embrasses, eh bien ça sera tout simplement trop, tout simplement trop !
-Où est la chambre à coucher ? il m’a demandé.
-T’as qu’à suivre la dame », j’ai fait.