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Citations sur Correspondance 1958-1994 (37)

Je bois lentement mon vin tout en tapant à la machine. Ca me prend peut-être deux heures pour boire une bouteille entière. Je continue à faire du bon boulot tant que je n'ai pas dépassé une bouteille et demie. Après ça, je suis comme n'importe quel autre vieil ivrogne assis au comptoir d'un bar : un vieux con de raseur.
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Tu connais mon vieux dicton : "L'esclavage n'a jamais été aboli, il a seulement été élargi pour y inclure toutes les autres couleurs."
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Je me limite aujourd’hui à environ 7 litres de bière par jour.
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Bon sang ! Si tu veux lire mes poèmes, vas-y : tu as ma bénédiction. Mais pour tout dire, ils ont fini par me fatiguer, d’ailleurs tout ce que j’ai pu produire me fatigue et je travaille sérieusement à ne plus jamais écrire.
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il y a tout simplement trop de non-choses qui jouent être des choses. je suppose que c'est l'époque de la superfluité qui veut ça. tout le monde est quelque chose ou pense qu'il l'est. Quel énorme chiotte rempli de merde !!! Est-ce qu'on en sortira donc jamais ? en attendant, pendant que je suis en train d'écrire ceci, je n'écris pas autre chose. [...]
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Je ne songe presque plus jamais au suicide. Quel sens cela aurait-il de supprimer ce cocu, ce gros corps dément et flasque aux yeux distillés, ces yeux JAUNES ? La tache jaune qui court tout le long de mon dos ferait passer le désert du Sahara pour un pâté de sable ! Autrement, il y a longtemps que je me serais suicidé.
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Je suis toujours dans un sale état à cause de cette grippe ou quoi que ça puisse être et je n’ai toujours pas pu me remettre au travail ce soir. Peut être que j’ai contracté cette grippe délibérément ?
Tu crois que se rendre pieds nus au magasin de spiritueux du coin en est la preuve ? Ou aller s’asseoir dans une tribune froide regarder courir les chevaux ? J’étais calé dans mon siège et j’observais tranquillement une quarantaine de moineaux sur les avant-toits, ils chantaient, gazouillaient, chiaient. Ils ont été très sympa avec moi, ils ne m’ont pas chié dessus. J’en ai trouvé un mort l’autre jour sur le trottoir. Je ne savais pas quoi faire. Je ne pouvais pas le toucher. Je ne pouvais pas non plus me barrer. Je me suis juste assis à côté de lui, je me sentais triste pour lui, pour toute chose, pour toute la panoplie, et je me suis entendu dire, tu ne devrais pas, tu ne devrais pas, ça fait partie de l’ordre des choses, tu devrais bien le savoir depuis le temps ! Mais ce foutu moineau s’était si bien accroché à mes pensées que j’avais raté deux belles courses ! Je suis allé boire quelques verres, mater les poivrotes au visage mortifère et j’ai poursuivi ma route. Il y’avait 25000 personnes dans les tribunes mais moi, je ne voyais que le moineau. Tant pis pour toi!
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Ne pas avoir entièrement gâché une vie me semble être un accomplissement digne de mérite, même si c'est seulement pour moi-même.
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Le monde. Une toile d'araignée faite d'excréments. La survie est un filet de bave indécent, o.k.
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Parfois je me dis que ces gens savent qu'ils sont déjà presque morts, aigris, inutiles. Ils ne supportent plus rien ni personne. Voir des gens ou des choses gais, insouciants, tranquilles, les dérange profondément.
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