Un être libre, c'est rare, mais tu le repères tout de suite, d'abord parce que tu te sens bien, très bien quand tu es avec lui.
Quand un homme s'angoisse pour son loyer, les traites de sa voiture, le réveille-matin, l'éducation du gosse, un dîner à dix dollars avec sa petite amie, l'opinion du voisin, le prestige du drapeau ou les malheurs de Brenda Starr, une pilule de LSD a toutes les chances de le rendre fou parce qu'il est déjà fou en un sens, écrabouillé par les interdits sociaux et rendu inapte à toute réflexion personnelle.
Tu sais, quand je suis pas en train de me branler ou de fumer des joints, je lis des livres, des tas de livres.
Qu’il me pique ma femme si ça lui chante, mais pas touche à mon whisky !
Je tiens à préciser que j’ai toujours redouté la constipation plus que le cancer. Si je passe un jour sans chier, impossible de faire quoique ce soit, de sortir. Je suis tellement désespéré que j’essaie de me sucer la queue pour me débloquer le système, pour que ça se remette à circuler. Et quand tu essaies de te sucer la queue, tu n’arrives qu’à te tordre horriblement les vertèbres, la nuque, les muscles, toute la carcasse. Tu essaies de bander aussi raide que tu peux et tu te plies en deux comme un type à la torture, les jambes autour du cou et coincées dans les montants du lit, le trou du cul palpitant comme une hirondelle blessée dans la neige, tout noué contre ta panse à bière, les tendons tendus à casser, et le plus dur c’est qu’il ne te manque pas vingt centimètres, ou trente, mais quelques millimètres à peine, entre le bout de ta langue et le bout de ta queue, aussi infranchissables qu’un gouffre de cent kilomètres. Dieu, ou le Diable, savait ce qu’il faisait quand Il nous a conçus.
Il y a de bonnes raisons d'interdire le LSD, le DMT, le STP, on peut bousiller définitivement sa tête avec, mais pas plus qu'au ramassage des betteraves ou en bossant à la chaîne chez General Motors, en faisant la plonge ou en enseignant l'anglais dans une fac.
C’était deux braves filles, Tito et Baby. Elles avaient l’air d’avoir dans les soixante ans, mais elles étaient plus près de quarante. Le vin, la vie. Moi, j’en avais vingt-neuf, et on m’en donnait cinquante. Le vin, la vie.
C’est chouette de coucher avec la femme d’autrui mais tu sais qu’un jour tu te feras prendre les fesses à l’air. Ça donne du piquant à l’action.
Trouvez-moi un homme qui vit seul et dont la cuisine est sale en permanence, et six fois sur dix je vous montrerai un homme exceptionnel.
- Tu n’as pas confiance en moi ?
- Plus que jamais, Dieu sait pourquoi d’ailleurs.
- N’empêche, j’ai baisé ta femme.
- Bah ! Je crois que c’est une bonne chose. Je suis fatigué de la baiser. Tout homme se fatigue de baiser sa propre femme.