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3,96

sur 671 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après avoir littéralement dévoré "Miniaturiste", son premier roman, j'ai sans hésiter acheté ce nouvel opus, sans même regarder quoi il parlait. Et, à nouveau, j'ai été emportée par ma lecture, même si le coup de coeur ressenti pour "Miniaturiste" ne s'est pas reproduit.

Plusieurs thèmes importants sont abordés dans ce roman : l'ambition, le féminisme, la condition de l'artiste, la guerre d'Espagne, mais aussi l'amour, l'amitié, la famille et, bien sûr, l'Art.

Mais au-delà de ces thématiques, j'ai été tout simplement emballée par une bonne histoire bien contée. Les personnages d'Olive et de Teresa sont fascinants, de même que la figure mystérieuse de Marjorie Quick, et le lien trouble entre tous les protagonistes de l'histoire est un de ses grands attraits.

Comme la maison de poupées dans "Miniaturiste", la figure centrale du roman est toutefois un objet du passé, et ici il s'agit du tableau, inventé par l'auteur, mais si bien décrit, avec minutie et passion, qu'il a littéralement enflammé mon imaginaire et que j'aurais aimé qu'il existe vraiment, pour pouvoir l'admirer.


Jessie Burton fait monter la tension dramatique dans la deuxième partie du roman, nous enchaînant à sa lecture, sans pouvoir le lâcher. Fresque familiale, roman historique, réflexion sur la place de l'art ou la peinture au féminin, c'est tout cela à la fois, c'est foisonnant, passionnant, troublant, mystérieux et addictif.

Le mot qui me vient pour parler de ce livre est "romanesque", il est de ceux qui nous emporte loin, ailleurs, qui mélangent mystère, aventure, art, amour, tous les thèmes qui, mélangés à une belle écriture, donnent un excellent moment de lecture.

A recommander !
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Après Car si l'on sépare de Lisa Stromme et La valse des arbres et du ciel de Jean-Michel Guenassia, je me plonge de nouveau, avec grand plaisir, dans l'univers de la peinture et de l'art. Comprendre une oeuvre dans le contexte de sa création, décrypter son histoire, son âme, les mots qui se cachent derrière son image ... un vrai bonheur !
«Ses yeux allaient d'un coin à l'autre. Elle éprouvait une impression de trop-plein. Qui peignait ainsi ? Une fille de dix-neuf ans dans son pyjama d'internat ? Qui connaissait de telles couleurs, qui pouvait s'emparer du paysage dans lequel elle venait d'arriver et en faire quelque chose de plus beau, de plus fort, plus éclatant que le soleil qui envahissait la pièce ? Car il s'agissait assurément de la finca et de son verger, réinterprétés dans une ébauche de couleurs et de formes dansantes, reconnaissables pour Teresa, mais fondamentalement transformées.»
Une lecture dans laquelle on s'abandonne aisément, Jessie Burton manie avec brio l'art de la description. Son écriture est limpide, l'histoire, très bien rythmée.
Le tableau "Les filles au lion", inspiré de la légende Santa Justa et Rufina, est au coeur de ce roman, et son histoire nous transporte avec bonheur dans l'Andalousie de 1936, plus précisément dans une finca au bonheur fragile, ainsi que dans le Londres de 1962 à 1967.
L'inspiration, la quête d'identité, l'obsession, l'amour, les déceptions sont au coeur de ce roman, dans une alternance d'époque et une tension qui s'accroît au fil des pages. L'auteure enrichit la petite histoire avec la Grande, évoque l'héritage des colonies britanniques (Trinidad), le déclenchement de la guerre civile en Espagne, la montée du nationalisme en Europe.
J'ai beaucoup aimé le parallèle entre ces deux femmes, Olive et Odelle, que trois décennies séparent; toutes deux luttent pour pouvoir s'affirmer dans leur art, s'affirmer en tant que femme.
«J'ai vu ce que le succès fait aux gens, comment il les éloigne de leurs impulsions créatrices, comment il les paralyse. Ils ne peuvent plus faire autre chose que d'horribles répliques de ce qu'ils ont déjà fait, car tout le monde a un avis sur ce qu'ils sont et ce qu'ils devraient être.»
«Elle m'avait expliqué que l'approbation des autres ne devait jamais être mon objectif ; elle m'avait libérée comme je n'avais pas su le faire moi-même.»
Une formidable fresque à découvrir !

Merci aux éditions Gallimard et à Babelio pour cette découverte. Pour des raisons personnelles, je n'ai pu assister à la rencontre avec Jessie Burton. J'espère vivement qu'une autre occasion se présentera, et en attendant, je vais très vite me plonger dans Miniaturiste que j'ai hâte de découvrir et que je me suis procuré à peine cette lecture achevée, déposé au sommet de la tour de Pise, faisant disparaître ma table de chevet ;-)
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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1967, à Londres. Odelle, originaire des Caraïbes, travaille dans un magasin de chaussures. Aucunement satisfaite de sa vie, elle postule à un poste de dactylo dans une galerie d'art. A sa grande surprise, sa candidature est acceptée, ce qui la place sous les ordres de Marjorie Quick, une femme pour le moins surprenante, qui va la pousser à écrire. Son ami intime, Lawrie Scott, amène un jour à la galerie un tableau légué par sa mère, représentant deux femmes et un lion. En voyant ce tableau, Marjorie Quick a une réaction très étrange, ce qui pousse Odelle à lancer dans l'histoire et le passé de ce tableau.
1936, en Espagne. Une famille d'Anglais s'installe en Andalousie alors que les premiers grondements de la guerre civile commencent à se faire entendre. Harold est marchand d'art ; sa femme est une beauté atteinte de dépression ; tandis que sa fille Olive peint en secret. La rencontre d'Olive avec Isaac Robles, un républicain et peintre, mais aussi avec sa soeur, va mettre le feu aux poudres...
Le lien entre ces deux histoires ? L'art, et les secrets.
Je connaissais déjà Jessie Burton par son livre précédent, Miniaturiste, qui avait été un coup de coeur. Alors, quand l'occasion s'est présenté de lire Les filles au lion, je n'ai pas hésité une seule seconde ! Et cette histoire s'est révélée tout aussi prenante et passionnante que la première.
Les filles au lion, Jessie Burton nous plonge à la fois dans les années 30 et 60 ; dans l'histoire de l'Espagne et de l'Angleterre ; dans l'histoire et le destin de deux femmes pas si différentes. Trente ans ont beau séparé Olive et Odelle, elles se ressemblent énormément et sont en proie aux mêmes tourments. La place de la femme dans la société mais aussi dans l'art, l'évolution des moeurs, les tourments amoureux, le racisme et le rejet... Mais heureusement, il y a des rencontres au fil du chemin, qui permettront d'avancer.
Jessie Burton a fait de Les filles au lion un livre à la croisée des genres : à la fois roman historique, dramatique mais aussi militant (que ce soit pour la place des femmes, pour son pays...), et une fresque familiale. Deux femmes, deux pays, mais beaucoup de points communs, qui se coulent en filigrane tout au long de l'intrigue.
(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Tres bon roman. L'intrigue se déroule sur deux épiques, la veille de la Guerre d'Espagne et Londres des sixties.
Et ça marche. Les personnages féminins sont attachants, parfois agaçants mais toujours justes.
Je vous le recommande.
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Les romanciers aiment infiniment le monde de la peinture, propre à échafauder des mystères sur le thème : "mais qui donc a peint ce tableau incroyable qui surgit de nulle part bien longtemps après sa réalisation ?" Cela peut-être l'occasion de bâtir une double intrigue (hier et aujourd'hui) et de constater comment le passé peut contaminer le présent, enquête quasi policière à la clé. Les filles au lion de Jessie Burton est un modèle du genre avec sa construction audacieuse et astucieuse qui trace des lignes entre l'Espagne de la pré-guerre civile et l'Angleterre des sixties. La double intrigue qui nous est révélée, en parallèle, est on ne peut plus romanesque et s'épanouit dans des derniers chapitres intenses que l'on pourra toutefois qualifier d'exagérément mélodramatiques. Ceci posé, la peinture est une sorte de prétexte pour tracer le portrait de deux femmes, séparées par le temps, mais assez proches par leur tempérament artiste (peinture et littérature) et par les barrières qui existent dans des sociétés où l'on accepte difficilement que les femmes aient au moins autant de talent que les hommes. Une situation compliquée par le manque de confiance qui en résulte. Les deux figures principales de Les filles au lion sont deux étrangères : l'une est anglaise dans l'Andalousie de 1936, l'autre vient de Trinidad et sa couleur noire ne passe pas inaperçue dans les rues de Londres, même à une époque, 1967, réputée pour ses accents libertaires. Roman sur l'émancipation féminine et sur les injustices de la notoriété artistique, entre autres, Les filles au lion fourmille de personnages secondaires caractérisés avec une grande précision. La maîtrise de Jessie Burton est indéniable et elle possède à la perfection le sens du détail, de la description et des dialogues. C'est un page-turner irrésistible dont on voit à peine les coutures et les astuces de fabrication. Et c'est un bonheur que d'être plongé dans un livre qui revendique le romanesque comme étendard tout en ménageant suffisamment de pistes de réflexion pour ne pas l'oublier immédiatement, une fois refermé.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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J'ai eu la chance d'être conviée par Babelio à rencontrer Jessie Burton dans les locaux des éditions Gallimard. Celle-ci venait y parler de son 2e roman très attendu, Les filles au lion. Jessie Burton si vous ne la connaissez pas encore, a fait un tabac avec son 1er roman Miniaturiste qui s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires (autant vous dire que j'ai immédiatement couru acheter un exemplaire à peine sortie de ma rencontre avec cette écrivain britannique fort sympathique). Je vous laisse imaginer la pression de devoir écrire un 2e roman aussi prenant et unanime (en écoutant les autres blogueuses conviées, que d'éloges concernant Miniaturiste, j'ai presque failli être victime du fameux spoil criminel! ).

Jessie Burton le reconnaît volontiers, elle souhaitait mixer 3 thématiques qui lui tenaient à coeur et en faire le sujet de son 2e livre : l'héritage des colonies britanniques, notamment les Caraïbes et plus précisément Trinidad, l'histoire de la guerre civile espagnole et la peinture. Rassurez-vous, le cahier des charges a été respecté et nous donne ce bon roman, Les filles au lion, qui sans être un coup de coeur, n'en demeure pas moins de la bonne ouvrage et se lit très bien.


Odelle, est une jeune fille dans la plus pure tradition oxfordienne. Très bien éduquée, cultivée et talentueuse, elle ne jure que par Shakespeare et les auteurs du panthéon classique anglais. Écrivain en herbe, elle monte à Londres pour réaliser ses rêves. Tout irait pour le mieux en cette année 1967 si Odelle n'était pas caribéenne, noire et une femme. Dans ce Londres des années 60, si l'éveil vers le flower power et la libération des moeurs est en marche, ce n'est quand même pas la panacée et le regard des autres sur leurs amis des anciennes colonies, est loin d'être amène. Racisme ordinaire et précarité démotivent notre jeune Odelle qui prend une claque de désillusion en pleine face, elle dont le père s'est engagé en 40 dans la RAF et a donné sa vie pour l'empire britannique. Odelle, peu sure d'elle et de ses talents, qui n'ose se lancer, se résigne à accepter un poste de secrétaire dans une galerie d'art auprès de Marjory Quick, énigmatique quinqua. Assez rapidement, un lien se noue entre les deux femmes, Marjory battant le chaud et le froid avec Odelle, à la fois pygmalion plein de sollicitude et à certains moments, froide comme le marbre et distante. Odelle, en fine observatrice, sent que quelque chose de pas net se cache derrière ce masque de bienséance. Sa rencontre avec Lawrie, jeune homme épris d'elle, tentant de vendre un tableau de famille, les fameuses Filles au lion, achève d'embarquer notre héroïne dans les remous d'une histoire qui remonte à l'Andalousie de 1936, à l'aube de la guerre civile espagnole. Mais je n'en dirais pas plus les amis.


Plusieurs protagonistes se partagent l'affiche dans ce roman qui alterne le Londres de 1967 et Malaga en 1936. Des protagonistes qui ont toutes en commun le besoin de communiquer à travers leur art, qu'il soit littéraire ou pictural. Des femmes fortes qui se cachent, de peur d'être jugées par la société des hommes qui n'accorde aucun crédit à celles souhaitant vivre de leur passion. Une femme se doit d'être une épouse, une mère, un compagnon de vie attentionné et dénué de toute aspiration autre que celle de remplir leurs devoirs familiaux. Jessie Burton le reconnaît assez bien : les hommes sont secondaires dans ce roman (et vlan !). Il est bien question de femmes, de rêves brisés et d'élans passionnés à travers l'art. L'homme ici n'est qu'un obstacle à leur réussite. Et pourtant, l'auteur se garde de tout roman féministe !


Les filles au lion traite de thèmes qui en tant que femme, me touche, forcément. Face à la difficulté d'être soi-même, pleinement, librement, une femme encore aujourd'hui en 2017, n'est à mon sens, pas considérée avec le même sérieux qu'un homme, notamment dans l'art. J'ai aimé le livre qui rappelle qu'à toutes les époques, le sexe faible a dû se battre pour une égalité qui si elle est officielle dans nos constitutions, n'en est rien dans les faits. Allez je m'arrêterai là avec mes digressions de chienne de garde !


Jessie Burton nous offre un roman vivant, haut en couleurs, nous fait côtoyer de près les affres de la création, le tout au sein d'un récit romanesque qui se lit avec plaisir. Une écriture riche et un travail d'imagination émérite accentuent l'impression d'avoir affaire à un roman ciselé et intelligent. Merci aux éditions Gallimard et à Babelio pour leur confiance et surtout merci de m'avoir permis de rencontrer un auteur très attachant.
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Encore une histoire de muse ... c'est très à la mode en ce moment ! Mais là, la muse est un homme.
Un roman sur l'Art, l'imposture, l'inspiration sur fond de guerre d'Espagne.
Ce roman est très bien écrit (bien traduit) et bien construit avec deux histoires "synchronisées" , l'une dans l' Angleterre des années 60 avec Odelle, une jeune Jamaïcaine et l'autre avec Olive dans l'Andalousie en 1936.
Même si on sent venir la fin, avec malgré tout un petit rebondissement, on se laisse porter par ce roman ; ce qui donne envie de découvrir le premier "Miniaturiste" qui est au moins aussi bon selon les experts.
Par ailleurs, Jessie Burton est une jeune écrivain-actrice très sympathique ; et merci à Babelio qui m'a permis de la rencontrer. Elle souhaite que l'on apprécie ce roman pour lui même, indépendamment du fait qu'il ait été écrit par Jessie Burton, un peu comme Olive qui est avant tout satisfaite par la reconnaissance de ses oeuvres, même si elle ne les a pas signées. Auraient-elles eu ce succès avec une signature féminine, dans ce monde de la peinture dominé par les hommes ?
Je me suis demandé également pourquoi Odelle était Jamaïcaine alors que le thème du sort des gens venant des anciennes colonies n'est abordé qu'en filigramme ; réponse de Jessie : "Odelle ne pouvait être qu'originaire de Trinidad" ! A creuser ...
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Pourquoi crée-t-on, pour soi ou pour autrui ? Qu'est-ce qui doit passer en premier : l'oeuvre ou le créateur ? Peut-on comprendre une oeuvre sans connaitre le contexte de sa création ? Voici quelques-uns des questions que soulève ce roman dont le principal personnage est un tableau, un tableau qui a vu le jour en Andalousie au début de la Guerre Civile, et qui réapparaît trente ans plus tard à Londres.

Lawrie Scott en a hérité à la mort de sa mère, et le fait découvrir à Odelle qu'il vient de rencontrer. Arrivée de Trinidad quelques années plus tôt, la jeune femme rêve de devenir écrivain. En attendant, elle a trouvé un job de dactylo dans une galerie d'art. C'est à son énigmatique patronne Marjorie Quick qu'elle décide de montrer le tableau pour avoir un avis d'expert sur cette toile à la fois envoutante et dérangeante : deux femmes face à un lion. Miss Quick parait troublée par le tableau mais refuse de l'avouer. Odelle va essayer d'en savoir plus sur cette oeuvre et son auteur, un mystérieux Isaac Roblès, disparu précocement durant la guerre d'Espagne. Parallèlement l'auteure nous entraîne à Arazuelo en 1936 dans la famille Schloss. le père est un juif viennois marchant d'art, la mère une britannique fantasque et dépressive, et leur fille Olive une rebelle esseulée qui peint en cachette et n'ose pas avouer à ses parents qu'elle vient d'être admise dans une école d'art londonienne.

Jessie Burton a un talent fou pour créer une atmosphère, que ce soit celle du swinging London des années soixante ou celle de l'Espagne républicaine. Et elle attrape très subtilement son lecteur par une construction très habile du roman qui alterne deux époques et deux lieux. Elle pose d'emblée la trame d'un mystère et donne l'opportunité au lecteur d'essayer de démêler le noeud de l'intrigue avant même d'en dérouler le fil. Tantôt il voit juste et tantôt il se trompe, tant cette histoire est tout sauf ordinaire, mélange de désir et de renoncement. Les deux parties de l'histoire, andalouse et londonienne, fonctionnent en miroir et en parallèle : deux histoires d'amour, deux histoires de création, deux très beaux portraits de femmes et d'amoureuses qui se rebellent contre les contraintes de la société, sans jamais abjurer leur passion, à l'image des Saintes Justa et Rufina, sources d'inspiration du tableau et héroïnes d'un vieux mythe chrétien.

Même si j'ai trouvé la fin un peu rapide, et le roman moins envoutant que le formidable Miniaturiste, j'ai adoré le symbolisme de cette histoire : même quand on est une faible femme, la passion donne la force de subjuguer un lion... ou de devenir celle que l'on doit être.
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Ce roman suit deux histoires parallèles et liées entre elles. Il y a tout d'abord l'histoire d'Odelle, à Londres en 1967. La jeune femme, originaire des Caraïbes rêve d'être écrivain. Son rêve l'a poussée à venir à Londres où elle se morfond dans un magasin de chaussures, jusqu'au jour où elle est acceptée sur un poste de dactylo dans une galerie d'art connue. Sa vie change alors, d'autant plus qu'elle rencontre Lawrie, le charmant propriétaire d'un curieux tableau. On suit également l'histoire d'Olive et de sa mère Sarah, de Teresa et d'Isaac son frère, en 1936, en Andalousie, une histoire d'amour, d'amour de l'art et de trahisons.

Moins original que Miniaturiste, ce roman est tout de même très réussi. La trame romanesque, bien ficelée, nous entraine dans deux époques très intéressantes, et notamment la période troublée de la guerre d'Espagne. Les personnages sont bien campés, même les personnages plus secondaires, l'intrigue est captivante et réserve son lot de surprises (parfois prévisibles mais pas toujours !).

Un vrai bon moment de lecture !
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Un tableau.

Deux lieux à deux époques : l'Andalousie de 1936, Londres entre 1962 et 1967.

Cinq femmes.

Quatre Hommes.

Tels sont les protagonistes principaux de ce roman dont le personnage principal est le tableau "Les filles au lion", inspiré de la légende de santa Rufina.

Le personnage principal, c'est ce tableau inconnu d'Isaac Roblès, ce peintre espagnol repéré en 1936 par Peggy Guggenheim qui avait acheté toutes ses toiles à un marchand allemand.

Tableau qui réapparaît en 1967, après la mort de sa propriétaire.

Odelle, jeune jamaïcaine employée d'une galerie d'art londonienne, intriguée par les non-dits, partira à la recherche de la vérité du tableau.

Un roman qui alterne les époques, qui décrit les relations troublées entre les hommes et les femmes de cette fresque où les derniers liens se découvrent à la fin ...

Un roman qu'on ne peut pas lâcher et qui entraîne dans une vision inédite des événements qui ont préludé le déclenchement de la guerre civile espagnole.

Un grand roman, d'un auteur à suivre.

Lien : http://les.lectures.de.bill...
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