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3,9

sur 1502 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je me suis régalée! Tout m'a ravi: l'histoire, la plume, le développement des personnages, le rythme. J'avais l'impression de faire partie du livre, cela m'arrive tellement rarement. Mon coeur battait au rythme de celui des personnages. J'ai ressenti tellement d'émotions. le travail de la traductrice y est certainement pour quelque chose: Dominique Letellier. le choix des mots était tout simplement parfait!
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Une belle découverte! Un vrai coup de coeur ❤

Je me suis procurée ce livre lors d'une virée shopping. Il était emballé et il n'y avait que 4 mots-clés, j'avais toujours voulu tenter l'expérience. Ce fut un réelle bonne découverte! Les personnages sont tous attachants et vite addictifs. On aime y suivre les aventures des Brandt dans un Amsterdam où la morale et les moeurs du XVIIe siècle sont sanglantes quand on ne correspond pas aux cases établies. Et comment cette miniaturiste a-t-elle anticipé les événements à venir?

Je le conseille vivement!
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J'aurai donc longtemps tourné autour de ce roman, qui a eu grand succès à sa parution. C'est sans doute un peu pour cela que j'ai tant hésité, et maintes fois remis à plus tard sa lecture ; mais surtout par sa réputation de roman d'atmosphère, moi qui d'ordinaire n'aime pas trop cela, et préfère quand cela bouge un peu…
Les bibliothécaires ont donc eu raison d'insister, de le laisser bien en avant avec ses petits coeurs collés sur la couverture, histoire de bien montrer, si l'on pouvait encore douter, qu'il était très bien, qu'elles l'avaient beaucoup aimé !
Et bien, moi aussi, je l'ai beaucoup aimé ! Et même que son atmosphère un peu spéciale ne m'a même pas rebuté ; je dirais presque que ce roman m'a envouté ; c'est dire !
Nous sommes à Amsterdam, et l'action se passe entre 1686 et 1687, en plein siècle d'or néerlandais ; ville de riches marchands, de belles demeures familiales…
Petronella, Nella pour les intimes, est une jeune fille assez pauvre, orpheline de père ; elle quitte sa province pour épouser Johannes, un riche marchand beaucoup plus âgé qu'elle, souvent absent, mari assez peu concerné par son épouse qui attend désespérément l'amour et l'affection. A la place elle reçoit une étrange maison de poupée à l'image de sa maisonnée qu'elle occupe avec Marin, la soeur de son mari, et deux domestiques Otto et Cornélia.
Cette maison de poupée existe, elle est exposée au superbe Rijksmuseum, et a naturellement inspirée l'auteur dans la conception de son roman construit bien entendu autour du mystère qui entoure cette maison qu'un étrange Miniaturiste anime.
Nella comprend assez mal le fonctionnement de cette famille Brandt. Sa belle soeur l'ignore, la rudoie souvent ; son mari la délaisse…le Miniaturiste va peu à peu lever le voile qui entoure cette famille, et les moeurs en vigueur à l'époque. Il faut bien se remettre dans le contexte rigoriste d'une société imprégnée de calvinisme, laissant peu de place aux femmes, et à la diversité. Et pourtant, Nella nous apparait comme une féministe avant l'heure, une femme bien décidée à gagner en liberté et à s'émanciper alors que rien ne lui est épargner.
Jessie Burton de par son écriture, ses descriptions parfaitement documentées, son sens de la narration, parvient à restituer le contexte historique de ce roman et lui donne une allure fantastique que j'ai beaucoup appréciée. Je me suis laissé porter par la lenteur et la magie qui émane de cet opus, passionnant, original et brillant. Il me tarde de lire la suite….

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Entre roman historique et fantaisie, une écriture qui vous transporte, ce roman est une machine à remonter le temps. La miniaturiste nous ensorcelle avec Nella. Je l'ai relu après avoir terminé La maison dorée, pour rester encore un peu à Amsterdam. Bien que j'aurai détesté y vivre à cette époque de contraintes religieuses.
Jessie Burton est une grande écrivaine.
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C'est un livre que j'ai dévoré en quelques jours, intriguée par cette histoire originale, intéressée par tous les détails de la vie à Amsterdam à cette époque(1686). J'ai apprécié les caractères des personnages, mais regretté que le personnage du miniaturiste soit si peu développé, j'attendais plus de ce côté. L'autrice s'est beaucoup documentée, elle a introduit à la fin du livre un glossaire, une comparaison des salaires de l'époque, et certains prix d'objets courants dans une famille riche d'alors. Cela permet de mieux comprendre les relations entre les habitants de différentes catégories sociales. J'ai aussi lu et apprécié les deux pages de remerciements si bien rédigés ! Je me réjouis de lire la suite "La Maison dorée".
Lien : http://luparsabine.over-blog..
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Une histoire palpitante, dès que l'on commence la lecture de ce roman, c'est obsessionnel, les pages tournent toutes seules.
Jessie Burton décrit une époque, 1686. Un mariage non consommé. Nella une héroïne si fragile de 18 ans découvre une grande demeure austère d'Amsterdam.
On découvre un lieu, non pas accueillant, ni triste, mais un endroit peuplés de non-dits.
Le maître des lieux « Johannes » (comme Vermeer), riche marchand, très occupé par tous ses voyages exotiques et autres secrets. Sa soeur « Marin », austère, gère la maison, les domestiques, les paperasses. Cache chez elle par ses amples robes sombres, ses goûts et ses sentiments. Otto, un esclave noir, jardinier, travaille les besognes complexes de ce petit monde et Cornelia, une jeune orpheline, très décomplexée, grande travailleuse, cuisinière, gère toute l'intendance journalière. Un vilain défaut, écoute et capte tous les allées venues de la maison. Une vraie source d'indiscrétion, mais un coeur tendre.

Bref un cadre bien défini de l'époque, où l'argent est déjà l'arme absolue du pouvoir. La Hollande et ses Provinces-Unies, républiques indépendantes et protestantes. Amsterdam est la capitale du commerce et d'un foyer culturel important. Ses quartiers, ses voiliers, ses auberges, ses croyances, la délation. La décoration reste très austère, mais on s'applique dans chaque pièce de ses demeures bourgeoises à mettre en avant ses tableaux, en particulier des natures mortes.

Mais ici, on mettra en évidence une toute nouvelle passion la miniature. Comme une maison de poupée, tous les détails sont représentés à une moyenne échelle permettant de poser et de déplacer les personnages à leur aise.
Toute l'intrigue de l'histoire est représentée ici, car c'est le cadeau de mariage de la jeune Nella par son mari. Montée comme une intrigue policière, avant chaque événement, Nella recevra d'une miniaturiste fantôme, des objets et des personnages pour compléter sa maison miniature.

Nella sera un personnage, arrivée de sa campagne, placée par sa mère comme le veut la tradition de ces belles familles. Au fil de son aventure, elle saura se faire apprécier par sa candeur. Mais sa hargne, son côté combatif, son esprit vif de déduction lui promettent du respect aux taiseux personnages de cette maison.

Il se passera beaucoup d'événements troublants et sur un très court moment. Des descriptions des lieux de vie, la pauvreté des habitants comme à son opposé la décadence de cette bourgeoisie. Avidité, tortures et crimes.

C'est bourré de détails, c'est vif et en même temps planant. C'est cette façon de narrer l'histoire comme sur les canaux de la ville. Peut-être un peu long comme un sermon de prête. Lugubre et sale comme les rues sombres et froides de la ville.
J'attends de lire la suite de cette histoire avec « la maison dorée » …

Un bel extrait :
« En règle générale, funérailles et processions adoptent un ordre précis, les édiles municipaux en haut et le petit peuple en bas, mais personne n'a pris la peine de mettre cette hiérarchie en place, aujourd'hui. La femme suppose que jamais un tel cadavre n'a pénétré dans une maison de Dieu au coeur de la cité. Elle apprécie ce rare défi. Fondée sur le risque, Amsterdam aspire désormais à la certitude, à une vie bien rangée, à conserver le confort de son argent en respectant une bienséance morne. J'aurais dû partir avant ce jour, songe-t-elle. La mort se rapproche trop. »
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J'ai dévoré Miniaturiste, bien plus vite que prévu. J'arrivais difficilement à lâcher ma lecture, je voulais savoir.

Même si le secret du miniaturiste n'a pas été complètement élucidé à mon sens, on peut se faire une bonne idée de ce qu'il en est via la lecture du roman. J'ai complété ma connaissance de l'oeuvre en regardant son adaptation en mini série, terriblement bien adaptée !

J'aime à penser que Griet, héroïne de la jeune fille à la perle, n'est pas très loin de Nella pendant ces deux magnifiques romans…
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Ce roman est plein de mystère et de secrets englués dans l'atmosphère brumeux d'Amsterdam de 1886. Des secrets qui se dévoilent peu à peu mais toujours aussi brumeux et étouffant que les canaux en automne.


Au delà de l'histoire de cette famille étrangement composée, nous survolons l'histoire social d'Amsterdam qui oscille entre Dieu et Mammon, entre la foi et le paganisme, entre les apparences et la réalité, entre vérité et hypocrisie, entre la haine et l'amitié gangrenée par l'argent et le pouvoir.



J'ai senti l'odeur du hareng du petit-déjeuner, j'ai entendu le vol du perroquet qui s'échappe, j'ai senti l'odeur du sang, entendu la meule tombant dans la mer. J'ai eu envie d'avoir les objets miniaturisés dans les mains, envie de crier avec Nella, envie de manger à la table de Cornelia, de patiner avec l'aveugle, de tenir Théa dans les bras, de consoler Toot... Tout cela pour dire que l'écriture est aussi minutieuse, précieuse, plein de détails que la maison miniature.

J'ai aimé ce roman, je me suis laissée prendre sans chercher à démêler le vrai du faux, sans compter les erreurs de traduction ni historique. Il m'a tenu compagnie alors que j'étais cloué au lit et il l'a bien tenu !



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Découverte de l'autrice Jessie Burton avec "Miniaturiste" et énorme coup de coeur pour ce roman.
L'écriture, le style, l'histoire, tout dans cet ouvrage m'a plu.
Dans ce livre nous découvrons Nella, une jeune femme de 18 ans qui vient de se marier avec Johannes 39 ans. Nella arrive dans la demeure de son époux à Amsterdam. Mais tout ne se passe pas comme prévu.
Des secrets, des machinations, des mensonges... vont faire grandir Nella et faire d'elle le pilier de cette famille.
Très bel ouvrage avec, quand même des passages assez émouvants.
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Jessie Burton nous offre Amsterdam à l'époque de la République, lorsque les guildes des marchands faisaient régner l'ordre le plus rigoureux qui soit, puissamment aidées par les religieux qui imposent une bienséance aussi intransigeante qu'elle semble seulement apparente !

Petronella Oortman, tout juste âgée de dix-huit ans vient de faire un mariage envié, en épousant Johannes Brandt, riche marchand d'Amsterdam, l'un des plus en vue, des plus talentueux, des plus controversés aussi. Elle arrive à la capitale, forte de sa jeunesse, avec des rêves d'aisance, mais aussi des peurs bien normales chez une si jeune fille qui n'a rencontré son époux que deux fois jusqu'alors. D'ailleurs celui-ci est en voyage, et Nella est accueillie par sa belle-soeur, célibataire d'une froideur impressionnante, qui tient la maison avec rigueur et sectarisme, au point que la jeune mariée se sent presque rejetée.

Son mari lui offre à son retour, un cadeau bien étrange : une maison de poupée assez importante pour qu'elle impressionne Nella, qui se retrouve désemparée devant un tel présent d'un époux qu'elle ne voit que très peu et qui s'absente tous les soirs pour ses affaires. Un climat étrange s'installe dans la demeure, et la jeune femme tente de se distraire en meublant l'étonnante maison miniature qui orne désormais sa chambre solitaire. Elle fait alors appel à un miniaturiste dont elle découvre le nom dans le répertoire Smit référençant tous les métiers de la ville.

Commence alors une étrange aventure dont Nella n'est pas la maîtresse, et les paquets qui lui sont livrés par le miniaturiste se révèlent dérangeants tant les figurines et miniatures qu'ils recèlent sont au plus près de la réalité que vit la jeune femme, comme une sorte de pas en avant qu'elle ne peut éviter et que pourtant elle redoute. Les événements vont se bousculer durant ces quelques mois d'un hiver rigoureux que nous allons vivre dans les pas de Nella, et qui éluciderons ce prologue inquiétant introduisant le roman.

L'auteur réussit un prodige littéraire en nous immergeant ainsi dans la vie à Amsterdam au temps de ces périples sur les mers des grands marchands en quête d'épices, d'or, de soieries, de thé, de planches de bois précieux, de ballots de laine, de vins d'Espagne ou d'Italie, de bibelots persans et de pains de sucre. La nourriture, les fêtes, les rigueurs de l'hiver, les us et coutumes de ces Amstellodamois si contraints entre leurs lois et leur religion, tout concourt à nous plonger au coeur du XVIIème siècle hollandais si haut en couleur, sons, parfums.

Un bien beau roman que celui de Jessie Burton, admirablement traduit par Dominique Letellier, qui nous offre le portrait d'une jeune femme courageuse, déterminée, presque moderne dans sa manière de traverser les épreuves que cette société patriarcale impose aux femmes de son temps.
Lien : https://camusdiffusion.wordp..
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