Maman a tort

Merci à Babelio et aux éditions Presse de la Cité pour m'avoir permis de découvrir ce livre en avant-première.
Rédiger un avis peut être compliqué, surtout quand le constat est simple : j'ai eu beaucoup de mal à lâcher ce livre une fois que je l'ai commencé, je l'ai lu en trois jours (et oui, parfois, il faut dormir, et surtout, se rendre au travail). L'ai-je aimé ? Oui. Quels procédés font que cette lecture était addictive ? Je vais tenter de les analyser.
Tout d'abord, le lecteur est plongé quasiment à la fin de l'action, presque au moment du dénouement, dans un moment de grande tension. Les questions se bousculent dans sa tête : pourquoi, comment en est-on arrivé là ? Envie de tourner la page pour en savoir plus ? C'est fait. Certains auteurs nous plongeraient quelques années en arrière, et l'on aurait l'impression d'être floués (je serai sympa, je garderai les noms pour moi). Ici, non : quelques jours plus tôt suffisent. Bien sûr, nous apprendrons des faits qui ont eu lieu bien plus tôt dans l'action, et ces faits seront nombreux, mais jamais ils ne viendront rompre le rythme de la narration puisqu'ils nous seront presque toujours racontés de manière indirecte par un des enquêteurs. le point commun de tous ces récits arrachés au passé ? Ils sont tous destinés à Marianne Augresse, la commandante. Elle peut se vanter de diriger des hommes brillants, de son stagiaire au beau gosse de service (et même hors service) sans oublier papy, sur le point de prendre sa retraite.
Drôle de nom, d'ailleurs "Augresse". Reflète-t-il son caractère, ce qui expliquerait qu'à presque quarante ans, aucun homme ne partage sa vie, aucun enfant ne l'appelle maman ? Est-ce pour ces raisons qu'elle dirige une brigade - elle s'est tant occupée de sa carrière qu'elle n'a pas eu le temps d'avoir une vie privée ? Ou bien est-elle à même de combattre "l'ogre" qui effraie tant le petit Malone ? Et que dire du psy, Vasile Dragonman, pas vraiment apte à lutter contre les "vrais" dragons qui pourraient surgir sur son chemin. Oui, j'en demeure d'accord, nous sommes dans un roman policier mais, parfois, des éléments de conte surgissent- un enfant n'est-il pas au centre de ce roman ?
Oui, j'aurai peut-être dû commencer par lui, par Malone, cet enfant qui affirme que sa mère n'est pas sa vraie mère. Cet enfant qui a l'air très en avance pour son âge, bien trop mature, bien trop effrayés par des faits qui ne troublent pas des enfants. Présentez-moi un seul petit normand qui ait peur de la pluie (pour nous, ce sont plutôt les jours de grand soleil qui sont des anomalies) ! Cet enfant qui semble, plus l'intrigue progresse, au centre d'enjeux qui dépassent le simple "cercle de famille" ordinaire. Angoissant ? Oui. Et pour beaucoup de raisons que je n'analyserai pas ici, le but n'est pas de gâcher le plaisir de la lecture et de la découverte.
Maman a tort : un excellent roman.
Lien : http://wp.me/p1EW7i-1oe

J'ai été intriguée par cette curieuse histoire du petit Malone qui prétend que sa mère n'est pas sa mère. Puis petit à petit, j'ai été happée dans le roman. J'ai fait fi des noms ridicules dont l'auteur a affublé les personnages et me suis plongée dans l'enquête, au côté d'Augresse et Vasili, afin de savoir qui est Malone. Même si dès le départ, on comprend que l'histoire de l'enfant et celle du casse de Dauville ont un rapport, on cherche en vain les tenants et les aboutissants jusqu'au dénouement.

Excellent thriller. C'est un roman passionnant et addictif.
L'intrigue est passionnante, on est captivé et absorbé. Les personnages principaux sont attachants.
Je ne vais pas cacher que si j'ai été aussi transportée dans ce livre, c'est que les actions se déroulent dans la ville où j'ai vécu toute mon enfance, mon adolescence et une partie de ma vie d'adulte ; je pense que cela rajoute une certaine dimension.
Malgré tout, je suis tombée sous le charme de cet auteur et de sa façon d'écrire des romans policiers aussi intrigants et avec un tel suspense.
En conclusion, j'ai passé un excellent moment de lecture aussi passionnant qu'intriguant, sans m'ennuyer à aucun moment.

Que j'aime ces livres qui vous empêchent d'aller vous coucher le soir, qui font que vous êtes agacée quand il faut le poser pour aller travailler ou encore qui vous font sentir tout au fond de vous cette envie de savoir le pourquoi du comment. Je peux parler d'un coup de coeur j'ai adoré cette histoire et je me suis faite avoir comme une vraie bleusaille quand le dénouement est tombé, je n'ai rien vu venir.
Je pense que l'auteur a mis le paquet, c'est réussi, waw je suis sur un nuage avec un tel roman.

♠ « Maman a tort » - Michel Bussi ♠

Première découverte de cet auteur il y a quelques mois via la lecture de "Maman a tort". Pour la petite anecdote, je l'ai lu quand je me suis fait opérer des dents de sagesse et que je ne pouvais pas travailler pendant quelques jours. Dès le départ, j'ai senti que j'allais bien aimer cet auteur, et c'est bien le cas !
Malone, trois ans, prétend que ses parents ne sont pas ses parents. Caprice d'enfant ou réalité ? le psychologue scolaire tend à pencher pour la deuxième hypothèse. En effet, le petit garçon possède des souvenirs incompatibles avec une enfance à Manéglise et son charabia semble finalement peut-être cohérent. Soucieux, le psychologue fait part de ses doutes à la commandante Marianne Augresse. Cependant, celle-ci est plutôt concentrée sur la résolution d'un braquage commis quelques mois avant. Et si les deux affaires étaient liées ?
ATTENTION SPOILER : le doudou de Malone cache en réalité une astucieuse machine destinée à lui rappeler aussi souvent que possible sa vraie maman. Mais laquelle ?
J'ai avant tout largement apprécié la structure narrative du roman et les débuts de chapitres relativement différents. de nombreuses méthodes de mise en évidence ont également été utilisées par l'auteur. En outre, je me suis énormément attachée à Malone, ce petit garçon timide mais courageux qui tient une place très importante dans la résolution de l'enquête sans même le vouloir. Ses trois mamans étaient également très intéressantes, mais petit bémol pour la commandante, agressive et froide. Enfin, Michel Bussi s'amuse du lecteur en multipliant les fausses pistes et les faux indices. Fondue de neurones assurée !
L'intrigue m'a juste semblé un peu longue au démarrage, mais le rythme s'accélère assez rapidement.
Fans de thrillers : foncez découvrir Michel Bussi !

Pour plus d'informations :

Lien : https://www.shanaslibrary.co..

Une peluche qui parle à un enfant. Un ogre et une forêt. Une maman qui n'est pas la vraie. Et un psy scolaire plutôt pas mal.
Voilà quelques pièces du puzzle de Michel Bussi. Et voilà le début d'une intrigue très habilement et complexement ficelée. le lecteur tente de nouer les extrémités, de comprendre les liens… mais les éléments se multiplient et le suspense ne cesse de croître. Avec un don indéniable pour le cliffhanger et l'art de balader le lecteur, Michel Bussi parvient à offrir un livre un polar parfait. Pour tous les amateurs de puzzle, vous voilà servis.
Lien : https://chezmirabilia.wordpr..

Me voici réconcilié avec Bussi, j'ai retrouvé mon plaisir de dévorer un de ses romans, des rebondissements tout le long du livre.
Après un Avion sans elle je suis séduite encore une fois, même si déçue par Nymphéas noirs.
On s'attache rapidement à ce petit garçon, qui veut juste que la vérité soit connue de tous car seul lui et Gouti sont au courant, il faut se méfier des doudous de nos enfants qui peuvent cacher de grands secrets.
Qui va t'on retrouver dans cet aéroport?!
Que caches les contes de fées que ce petit Malone raconte à son psy scolaire?!
Je le recommande

Comme souvent avec Michel Bussi, nous nous trouvons face à deux histoires, deux intrigues, qui n'ont, semble-t-il, rien à voir l'une avec l'autre.
Si, il y a un point commun : Marianne Augresse, policière qui se débat entre différents problèmes.
Est-ce qu'elle a le temps de s'occuper de cet enfant qui a l'air bien traité mais qui dit avoir une autre maman? Non, bien sûr!
Et pourtant, petit à petit, le roman nous emmène dans des méandres de plus en plus bizarres.
Jusqu'à la révélation de la vérité qui n'est pas ce qu'on attendait, bien sûr.
Attention à la nuit blanche!

La rencontre d'hier soir avec Michel Bussi a été un vrai moment de bonheur et de partage.Merci à Babelio de me l'avoir offerte.
Ce que j'ai aimé chez cet auteur,c'est qu'il parle de ses romans avec un réel enthousiasme qu'il tient à partager avec son auditoire.Détaillée par lui,la recette de la conception de ses romans semble tellement facile.Mais en y réfléchissant on se rend compte que n'est pas écrivain qui veut.Il mérite sa place de premier auteur français de romans policiers en 2014.
Je l'ai découvert grâce à son dernier roman:Maman a tort(excellent).Je vais remonter le fil du temps,et lire les autres car je suis convaincue que je vais les aimer.

Cet auteur se penche sur les mystères de l'amour ou du désamour maternels et c'est explosif.
Une citation propose comme une méthode de lecture de ce thriller : "un roman policier dont les histoires parallèles s'intercalent de plus en plus vite, au fil des chapitres, qui vous oblige à passer d'une pensée à l'autre sans les mélanger, sans avoir même le temps de s'interroger. "
Jouez le jeu, je vous le conseille vivement.