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3,85

sur 4482 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
On entre dans le vif du sujet dès le premier chapitre où l'on voit la commandante Marianne Augresse reconstruire quelques fils du puzzle sur la vie de Malone, ce petit garçon qui répète que sa mère n'est pas sa vraie mère, malgré toutes les preuves administratives. On sent tout de suite que rien n'est simple et que la situation est bien plus compliquée qu'il n'y paraît. Puis retour quelques jours avant pour comprendre comment l'histoire de Malone est arrivé aux oreilles de la commandante qui est déjà sur une affaire très difficile de braquage à Deauville.
Michel Bussi n'a pas son pareil pour nous faire entrer dans le quotidien de ses personnages qui nous paraissent tous si humains, à la fois si forts et si faibles. La commandante qui surfe sur deux affaires tout en déplorant son absence de vie familiale, le psychologue scolaire qui s'investit pour un enfant qu'il sent en danger sans pouvoir le prouver, la relation entre Malone, son doudou Gouti et sa mère, qui doit faire face aux allégations de son propre enfant, les braqueurs qui essayent d'échapper à la police. Les histoires de mêlent et s'emmêlent, s'imbriquent et se recoupent, jusqu'au dénouement final.
Même si certaines ficelles sont faciles à démêler en cours de lecture, les révélations finales restent bluffantes et la narration ne souffre d'aucune longueur. On est pris dans un tourbillon, tendus vers le sort du petit Malone.
J'ai particulièrement aimé sa façon de dépeindre la relation d'une mère et de son enfant, surtout parce que cela me parle. Il touche au but et le fait de manière si sensible au beau milieu d'une enquête policière!
Un très bon roman encore une fois.
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Avis de Grybouille (Chroniqueur chez Léa Touch Book) :

La signature « BUSSI », indéniablement le style de l'auteur est une nouvelle fois au rendez-vous. Toujours un fil conducteur pour « Maman a tort » ce sera la mémoire… Non pas celle défaillante que nous connaissons tous certains jours de débâcle intellectuelle mais celle évanescente de nos chères têtes blondes avant cinq ans.
D'ailleurs le prénom d'Alzheimer c'est quoi ?
Bon ne perdons pas de temps le compte à rebours est enclenché.


La dédicace : « A ma maman, évidemment », cela donne le ton ;
L'inter page : A mon humble avis tout simplement génial en accroche de sept lignes ;
Le récit : Comme un bon et beau gâteau les livres de Michel Bussi ont plusieurs couches imbriquées les unes dans les autres.
Ici celle de Malone un enfant de trois ans et demi qui ne se sépare jamais de son Doudou, une peluche en forme de rat gris, mou, mort… qui a souffert d'être trainé partout, et puis ce cambriolage qui a mal tourné à Deauville…
Malone subit l'amour de deux femmes, Mamanda qui s'occupe de lui comme le font toutes les mères conscientes du cadeau qui leur a été fait par la nature et puis une ombre, un fantôme, encore présent pour quelques temps dans sa mémoire.
Qui va le croire lorsqu'il dit que Mamanda n'est pas sa vraie maman ?
Vasile Dragonman, le psychologue de l'école !
Mais qui va le croire lui ?
La Commandante Marianne Augresse qui est déjà empêtrée dans une enquête sur le braquage de magasins de luxe en plein centre de Deauville.
Deux morts chez les braqueurs et le reste de l'équipe en cavale avec le butin…
Bon Vasile est mignon et Marianne est à la recherche d'un papa amant, son amie Angie à l'origine de leur rendez-vous l'a peut-être fait exprès ? Merci la copine…
Alors de flash en flash, de perroquet vert et rouge en bateau de pirate, de château avec ses quatre tours et la forêt des ogres et la fusée et la couleur rouge et les gouttes de pluie qui blessent et… Malone porte, transporte son histoire de jour en jour, le lundi c'est le jour de la lune, le mardi c'est… Il y a urgence car dans sa tête les images vont partir !

Pour ne pas « spoiler » cette belle production de maitre Michel Bussi, je ne dirai qu'une chose : « Ce roman, c'est le polar français de vos vacances ! »

Bien installé, au calme, les beaux jours arrivent, légèrement bercé par le chant des oiseaux qui se cherchent, les rayons du soleil qui vous donnent bonne mine, un sourire aux lèvres et une boisson fraiche à portée de la main, vous dégustez ce très bon livre « Maman a tort » de Michel Bussi aux éditions Presses de la Cité.

Grybouille vous laisse à votre lecture, je me retire sur la pointe des pieds, voilà je suis parti… Vous êtes bien…


Quoi ? Certains réclament des extraits ? Bon, soit, j'obtempère :

« Notre vie est guidée par des actes dont nous n'avons aucune preuve. Une boite noire à laquelle nous n'aurons jamais accès »

« Que les enfants n'oublient jamais le goût des bonnes choses. Seules les mères peuvent apporter cela aux petits hommes : la sensibilité ! S'ils suivaient les pas de leurs pères, les idéalisaient, le foot, les bagnoles, la perceuse, ils seraient foutus, ils deviendraient aussi cons qu'eux. Des générations de cons ! Seules les mères pouvaient tenter de freiner cette malédiction »

« Quelqu'un qu'on aime…il faut parfois oser le laisser partir loin. Ou savoir l'attendre longtemps. C'est une vraie preuve d'Amour, la seule, peut-être »

« …seuls les canards se tirent d'ici… »

Et pour finir, papy, lieutenant de police au prise avec la voix féminine du GPS : « Connasse ».

Quoi ? Les personnages ? Pas tous, un peu de découverte que diable…

Malone Moulin, trois ans et demi, mais qui est sa vraie maman ?
La Commandante Marianne Augresse, célibataire, 40 ans, un vide… pas d'enfant.
Le Lieutenant Jean-Baptiste Chevalier, Jibé, la trentaine, marié, papa, parfait, trop ?
Le Lieutenant Patrick Pasdeloup, papy, 50ans, joggeur compulsif, divorcé, papa en manque.
Angélique, Angie, la copine de Marianne.
Vasile Dragonman, roumain d'origine, psy scolaire de son état et motard, un type bien.
Alexis Zerda, Timo Soler, Ciryl et Ilona Lukowik, les quatre desesperados de Potigny.
Clothilde Bruyère la maitresse d'école, Lucas Marouette le policier stagiaire et Gouti le Doudou…

Vous avez remarqué les noms… Déjà là, il y a de la recherche.

Quoi ? Un qualificatif pour ce sixième roman chez Presses de la Cité ? Machiavélique à souhait.

STOP…

@bientôt, on se replonge dans sa lecture, le soleil, le calme, les oiseaux et Michel Bussi
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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J'ai "relu" ce livre en audio sur les conseils d'une amie. Je l'avais déjà lu il y a quelques années et malgré tout, les détails m'étaient inconnus. J'ai replongé à pieds joints, une nouvelle fois dans ce roman sans savoir le pourquoi du comment. J'ai été emportée par les différents rebondissements autour de ce jeune enfant qui se souvient comme il peut, avec les outils qu'il a sous la main. La thématique de la mémoire et des souvenirs des enfants est au centre de cet ouvrage. Intéressant et intrigant!
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Il y a bien longtemps que je n'avais plus lu de Michel Bussi. Pour tout vous dire, c'est le second roman de l'auteur que je découvre.
Malone a trois ans et demi, lorsqu'il rencontre le psychologue de l'école, Vasile Dragonman. Ce petit garçon lui dit que sa maman n'est pas sa maman. le psychologue prend les révélations du petit garçon très au sérieux. Il va ainsi poser des questions à la commandante Marianne Augresse pour lui faire part de son inquiétude. Cette dernière est assez occupée suite à un braquage qui a mal tourné, mais promets de vérifier ses dires. le docteur Dragonman ne se laisse pas abattre pour autant, et apporte des dessins de l'enfant ainsi que ses entretiens, afin de soumettre des preuves de son inquiétude. Qui est donc ce petit Malone ?
J'ai eu un peu de mal à suivre le début du roman, de faire la distinction entre les deux histoires, mais tout cela se peaufine au fil des pages. On se pose beaucoup de questions sur ce petit garçon qui ne veut absolument pas quitter son doudou. Celui-ci aura une grande importance au cours de l'enquête. La seconde partie, basé sur le braquage, nous tient en haleine. Qui est le suspect principal dans toute cette histoire. Marianne Augresse met tout son personnel sur cette enquête. Mais il faudra attendre tout même la moitié du roman pour comprendre l'interaction des deux histoires.
Une lecture agréable, bien ficelée mais qui ne demande pas une grande attention. Bon on m'a soufflé aussi, qu'après avoir lu "Un avion sans elle", c'était difficile de battre ce niveau-là du roman. Ceci dit, je continuerai à découvrir les autres romans de l'auteur.
Quel est votre roman préféré de Michel Bussi ? Ou votre top 3 peut-être ?
Lien : http://laconteuseblog.canalb..
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J'ai pioché ce roman un peu au hasard dans ma PAL et je n'ai pas été déçue !!! Merci Mr Bussi !!!
On part à la rencontre de Malone, un petit garçon de 3 ans qui dit que sa mère ne serait pas sa vraie maman...
Puis on rencontre également Marianne, une femme flic qui tente de boucler une enquête complexe de braquage...
Une nouvelle fois la plume est fluide et agréable. L'auteur à parfaitement bien construit son intrigue. Les 200 premières pages dresse le tableau et donne les infos, puis ensuite tout s'enchaîne pour prendre sens petit à petit au fil des pages !!!
Le roman est construit en 3 parties, chacune représentant une femme de l'histoire. Les chapitres alternent entre la situation de Malone et l'enquête de Marianne ce qui dynamise le Récit.
Les fausses pistes s'enchaînent, les rebondissements sont nombreux... l'auteur nous balade mais ca reste crédible même si quelques petits détails sont un poil tiré par les cheveux !!!
Le suspens reste entier jusqu'à la dernière page du roman!!!
Pour un fan de "happy end" comme moi, la fin m'a bien plu même si je doute que dans la réalité cela puisse arrivé..
Les personnages sont attachants et bien construits même si j'ai trouvé le petit Malone un peu trop en avance par rapport à son âge !!!
J'ai beaucoup aimé le côté psychologique de ce roman ; c'est bien documenté et intéressant et j'ai trouvé l'idée du site "envie-de-tuer.com" carrément géniale !!!
En conclusion un thriller efficace que j'ai dévoré !!!
J'ai hâte de sortir un nouveau Bussi de ma PAL !!!
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Malone, 3 ans, est un petit garçon vif mais qui veut bien le croire quand il dit que sa maman n'est pas sa maman ? Personne sauf le psy scolaire.... On trouve plein de personnages attachants dans ce livre, on se demande vraiment comment ça va finir et pour le coup on est pas déçu ! Super, dépaysant et puis il y a le doudou Gouti ....
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Michel Bussi nous plonge dans une course contre la montre. L'ennemi : le temps qui passe. Un temps qui passe encore plus vite lorsqu'il s'agit de la mémoire d'un enfant de 3 ans. Au fil des pages, l'auteur nous éclaire sur le fonctionnement de la mémoire, le lecteur prenant conscience de sa fragilité. Je me suis surprise à fouiller ma mémoire, à la recherche de souvenirs de ma petite enfance. Mais très vite, je me suis rendue compte que les seuls souvenirs que j'avais de cette période étaient ceux qui m'ont été raconté par mes proches.

Une urgence à découvrir la vérité qui prend alors tout son sens, mais qui n'a été possible que grâce à la ténacité de Vasile Dragonman, psychologue scolaire. le seul à comprendre rapidement que les propos de Malone dépassent l'imagination enfantine. le lecteur va prendre conscience de la difficulté d'action dans le milieu scolaire, à quel point il est difficile de venir en aide à des enfants face à des parents peu coopératifs.

L'intrigue est bien agencée, les pièces du puzzle prenant tout leur sens au fil des pages. Inévitablement, un réel attachement nait pour le petit Malone, persuadé que sa maman n'est pas sa vraie maman. On ne peut s'empêcher de compatir pour cet enfant qui, à trois ans seulement, a déjà perdu toute son innocence. Une maturité qui m'a à la fois surprise, fascinée et rendue triste.

Les personnages sont tous aboutis, et j'ai particulièrement apprécié la place réservée aux personnages féminins. Entre une commandante de police avec une vie professionnelle accomplie mais avec un désir de maternité dévorant ; et une mère éprouvant un amour si fort pour son enfant qu'elle est prête à tout pour le protéger

Une fois de plus, Michel Bussi entraine le lecteur en terre Normande, le faisant naviguer entre Le Havre et des anciens villages miniers, aujourd'hui à l'abandon.
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Un petit garçon tout mignon (3 ans) écoute soir après soir une cassette audio dans laquelle sa maman lui raconte 3 fables qu'il doit mémoriser. À la fin, elle lui dit de réécouter ces histoires le lendemain et de ne pas oublier qu'elle l'aime très fort et viendra le chercher.
À cette âge vulnérable où sa mémoire et sa personnalité est indéterminé, Malone affirme que sa mère n'est pas sa maman.
Ce qui eveillera les soupçons du psychlogue de l'école, puis de la police.
Une fin imprévisible comme toujours.
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Dès le départ, le lecteur sera emprisonné par les mots, plus précisément par le suspense mis en scène à travers des mots simples et efficaces. L'intrigue est rapidement posée, en quelques pages seulement. Michel Bussi comme son roman par une scène qui se déroule tout à la fin de l'histoire pour ensuite revenir quelques jours avant pour tout nous expliquer. C'est un peu sadique :-). J'avais envie de lire directement la fin !!!

Heureusement que j'ai réussi à résister à cette tentation voulue de l'auteur. Ce dernier parvient, grâce à une découpe parfaite des chapitres, à nous accrocher, à nous faire sombrer dans le monde de Malone et des autres personnages. En effet, à chaque fois que l'on est sur le point d'apprendre un élément important, cut. « Hé non, faut encore attendre » me murmurait Michel Bussi à la fin des chapitres.

Je dois tout de même avouer que j'ai eu très peur et ce, dès la lecture de la quatrième de couverture. Je me disais, et les lecteurs qui vous êtes se diront la même chose (car oui, vous allez lire ce roman) : « Encore une histoire classique, je connais la fin, le môme retrouve sa maman, tout est bien qui finit bien ». Hé bien NON !!! Je suis peut-être également un peu sadique sur les bords, mais j'aime quand certaines choses se passent mal, très mal … C'est comme dans la vie, rien n'est jamais parfait.

C'est loin d'être une histoire classique où tout est rose, tout est bien, tout est parfait… Michel Bussi nous propose deux intrigues en unes qui se recoupent à un moment stratégique du roman. Certains passages sont heureux, d'autres sont tristes, certains même sont inadmissibles. Comment a-t-il osé … Oups, j'allais vous dévoiler ….

Plus de 500 pages qui ont été lues en très peu de temps. Pour deux raisons :

- Comme toujours, la mise en page et la qualité du papier (Presses de la Cité) permettent une lecture fluide, rapide. Les marges sont parfaites, les interlignes également. Michel Bussi nous propose des paragraphes courts, vous n'en avez pas marre, vous, des chapitres de 4 pages ???

- Une écriture simple, addictive où le suspense est présent de chapitre en chapitre, de page en page, d'un mot à l'autre… Quel talent.

Je suis instituteur primaire dans un établissement spécialisé en Belgique. Nos élèves ont des troubles du comportement et ma formation de base en psychologie me permet de gérer au quotidien les tragédies que vivent les enfants au jour le jour. Dans ce roman, Michel Bussi, par l'intermédiaire d'un personnage – Vasile – m'a comblé ! Il apporte au professionnel que je suis des informations vitales sur l'enfant, et ce à plusieurs niveaux :

- La mémoire
- Vivre avec un événement tragique
- La mise en scène par l'intermédiaire d'histoires, de contes, d'une peluche

- Je suis sidéré par l'auteur. Il aime son métier et met tout en oeuvre pour le partager avec ses lecteurs. Réussi. Bravo l'artiste.

Les points positifs

- Une intrigue poignante, très émouvante et bourrée de suspense.
- Digne des plus grands auteurs américains
- Un scénario parfait, mis à scène par Michel Bussi à travers Angelica
- Une écriture très simple mais efficace.
- Une mise en page et une qualité de l'objet livre exceptionnels

Les points négatifs

- Rien à signaler

Ma note pour cette lecture : 20/20

Ce roman est à mettre entre toutes les mains. Vous êtes assurés de passer de nombreuses heures à vous inquiéter pour Malone tout en appréciant, à sa juste valeur, chacun des personnages mis en scène par le talentueux Michel Bussi.


Lien : https://leparfumdesmots.blog..
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J'ai vraiment apprécié ce livre, que j'ai d'ailleurs finit très rapidement. Car l'intrigue nous tient en haleine, mais juste ce qu'il faut selon moi. En effet, j'ai apprécié le fait de réussir à anticiper certains rebondissements, tout en me laissant surprendre quand même par l'avancée du roman. Un juste équilibre donc, qui m'a fait apprécier cette lecture.
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