A l'image de Claude Monet qui s'enferma pendant trente ans à Giverny pour y peindre des nénuphars, le romancier retourne dans le village du peintre impressionniste pour emprisonner les vies de trois femmes… dans une seule.
Michel Bussi est passé maître dans l'art de créer des romans intemporels où le passé ressurgit dans le présent, ouvrant la porte à un improbable futur. Il emmêle les fils de l'intrigue avec brio et en tresse savamment un scénario, méticuleusement pensé et ordonné. Dans ce récit, le lecteur est entraîné dans un imbroglio, artistiquement orchestré, sur fond de jalousie maladive et de rivalité amoureuse conduisant inéluctablement au meurtre.
La lecture est fluide, addictive, presque ensorcelante au point qu'il est très difficile, pour ne pas dire impossible, de refermer le livre avant d'en avoir lu la dernière page. La poésie du texte, la sensibilité de l'auteur se reflètent dans son écriture qui se fond dans l'harmonie des couleurs et la douceur des paysages, au point de voiler en partie la noirceur du tableau qui nous sera magistralement révélé à l'épilogue.