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EAN : 9782360980291
96 pages
Terre Vivante (10/05/2011)
3.17/5   3 notes
Résumé :
J'économise l'eau à la maison, de Sandrine Cabrit-Leclerc :Un livre qui vous guide vers le chemin du respect de l'environnement, à commencer par adopter des comportements économes pour économiser l'eau !Un robinet qui goutte c'est un litre d'eau perdue par heure, soit 8 000 litres par an. La plupart des médicaments que nous consommons résistent aux traitements et se retrouvent dans les eaux de surface et souterraines. Le glyphosate, matière active d'un célèbre déshe... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
C'était ma lecture utile du jour.
Le titre est un peu réducteur, je trouve. Il ne s'agit pas uniquement de maîtriser sa consommation, mais aussi livre la pollution qu'elle engendre. Et. Il aussi question des sources alternatives au robinet d'eau potable.
Je trouve ce document très complet, même s'il me semble un peu léger sur les sujets que je ne maîtrise pas.
Encore un livre emprunté, que je vais regretter de rendre car sur certains sujets j'aimerais l'avoir sous la main des que j'en aurais besoin.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
p.12.
Les phosphates sont des agents anticalcaires qui facilitent le travail des détergents. Avec les phosphonates, ils forment le phosphore présent dans les détergents.
Même si en France, depuis juillet 2007, les phosphates sont interdits dans les lessives pour le linge, ils n'en restent pas moins présents dans les liquides vaisselle et dans les lessives pour le linge sous forme de phosphonates.
Dès lors qu'un produit contient des phosphates ou des phosphonates, il contribue à libérer su phosphore lorsqu'il est rejeté dans les eaux. Or, un apport exagéré de substances nutritives (comme le phosphore) dans des eaux de surface (lacs, étangs et rivières) augmente la production d'algues et de plantes aquatiques. Lorsque ces algues et ces plantes meurent, elles provoquent une décomposition et une minéralisation qui consomment l'oxygène dissous dans l'eau. Plus il y a d'algues, moins il y a d'oxygène dans l'eau et les conditions de vie pour la flore et la faune dans ces milieux aquatiques deviennent difficiles. Ce phénomène d' "asphyxie " des eaux de surface est appelé " eutrophisation ".
Aujourd'hui, on estime que ce sont les rejets domestiques qui contribuent le plus à la pollution par les phosphates.
En moyenne, 50% du phosphore déversé dans le réseau hydrographique provient des toilettes, douches, lave-linge, lave-vaisselle, etc.
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p.28.
Pour ne plus gaspiller l'eau, limiter la pollution de l'eau par nos déjections et réaliser un excellent compost, il est possible d'installer chez soi des toilettes sans eau, appelées " toilettes sèches ".
Il existe un grand nombre de modèles de toilettes sèches, que nous pouvons séparer en deux " familles " :
> Les toilettes scandinaves où urines et fèces sont séparées ; l'objectif étant de limiter les volumes en récoltant et en séchant les matières fécales avant de les envoyer vers des centres d'incinération, de biodigestion ou de compostage.
> Les toilettes à litière biomaîtrisée (TLB), où les urines et les fèces sont recueillies dans un sceau et où l'eau est remplacée par de la sciure de bois.
En France, les TLB sont les plus connues du grand public bien que les toilettes scandinaves soient d'une utilisation plus simple.
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p.30.
Le lombricompostage des matières fécales est une technique de compostage réalisé grâce à l'action de vers de terre spécialisés (Aesenia Foetida). Comme ces derniers n'aiment pas l'urine, il est nécessaire d'avoir séparé les urines au préalable. Les vers ont une action mécanique qui permet à l'oxygène de pénétrer le tas de compost (ce qui provoque une fermentation aérobie qui n'est pas malodorante contrairement à la fermentation anaérobie, sans oxygène). Les bactéries présentes dans le système digestif des vers participent à l'humification des matières fécales et à la dégradation des germes pathogènes.
L'avantage du lombricompostage est qu'il permet un compostage rapide (environ 3 mois), adapté aux habitations sans jardin.
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p.43.
Zoom sur le rhassoul et le shikakai
Le rhassoul est une argile saponifère du Maroc utilisée pour nettoyer les cheveux, le visage, le corps. Elle est parfois teintée, pour colorer les cheveux. Si vous vous en servez quotidiennement, à la place du savon et du shampoing, vous pouvez constituer la préparation à l'avance et la conserver dans un pot. La préparation ne sèche pas.
Le shikakai est un produit indien à base de poudre de plantes. Il nettoie les cheveux tout en renforçant le cuir chevelu et laisse une agréable odeur épicée qui éloigne les poux. Les deux produits se préparent de la même façon.
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p.26.
Les sanitaires représentent 20 % à 30 % de notre consommation d'eau. Si vous n'êtes pas prêt à utiliser les toilettes sèches, vous pouvez néanmoins, par des actions simples, réduire les consommations de ce poste.
Il suffit pour cela d'occuper l'espace du réservoir avec une bouteille d'eau fermée remplie d'eau placée au fond. Vous économisez ainsi 1 à 2 litres d'eau par chasse (suivant la contenance de la bouteille choisie).
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