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Ce roman nous raconte le quotidien des habitants d'une résidence dans un quartier privilégié d'Hollywood. Nous partageons leurs amours, leurs joies, leurs disputes, leurs problèmes. Les dialogues sont plutôt amusants; ce roman comprend quelques bons mots et réflexions, de l'humour aussi au dépend des américains et de leur inculture. Les personnages sont attachants et assez solidaires. On est très loin de l'indifférence de la plupart des immeubles de nos grandes villes.
Un ton résolument léger malgré les problèmes évoqués.
Une lecture facile et plutôt agréable.
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J'ai été agréablement surprise par ce livre et par la tournure qu'il prend. J'ai choisi de le lire, surtout parce que le résumé me laissait présager que je risquais de rire un peu et que rire, ça ne fait de mal à personne, c'est même très bon pour la santé.

Au bout de plusieurs pages, quand j'ai compris que ce livre était une chronique de la vie de plusieurs habitants et qu'il n'était pas vraiment basé sur la mort du pauvre Pedro, j'ai été un peu déçue mais comme je n'avais jamais lu de chroniques à part Les chroniques de Narnia, je me suis dit que c'était bien le moment de commencer.

Au fil des pages, on rencontre tous les personnages, on apprend à les connaitre, on s'attache à eux et on souhaite qu'il ne leur arrive que des bonnes choses. J'ai bien aimé tous les personnages car ils sont très réalistes, on pourrait vraiment les rencontrer dans la rue, ces gens là. Ils ont tous leurs problèmes qu'ils tentent de régler à leur manière. le personnage que j'ai préféré, c'est Noah, le fils de Jane et Charly. C'est un petit garçon très agité mais surtout très attendrissant par moment. Luke était également un personnage que j'ai beaucoup aimé, sûrement pour le côté artiste et un peu fou. Lily est bien évidemment le personnage principal mais tous les autres ont également une place importante dans le récit.

Ce qui m'a beaucoup plu, c'est le combat de Lily et aussi Georges contre l'inculture américaine. On comprend qu'ils ont fort à faire et les scènes où Cora parle des écrivains et des philosophes sont plutôt drôles.

La structure du roman en elle-même est très intéressante. Par moment, on se croirait presque dans une série télévisée car il y a des indications de temps et d'espace au-dessus de certains chapitres. « 500 Rossmore Avenue…3ème étage-Chez Lily…12 mars »… « Hancock Park, 450 Wilcox Avenue-Chez Suzie Roots…13 mars »



Un bon roman sur les rapports entre les gens (là, les voisins, la famille, les amours), pas très long (seulement 235 pages) que je vous conseille de découvrir.
Lien : http://lemondedarlavor.blogs..
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Ce n'est pas souvent mais cette fois j'ai un avis plus que mitigé sur ce livre. le résumé de l'éditeur laissait présager d'un roman chorale dans l'esprit des "Chroniques de San Francisco" que j'adore au ton caustique et percutant teinté d'humour et de personnages tous plus loufoques et déjantés les uns que les autres mais j'ai été vraiment déçue par Rossmore Avenue. Peut-être parce que j'en attendais un peu trop justement ! La déception étant liée à la comparaison avec les romans d'Armistead Maupin. Si le ton est léger, les dialogues sympas et plutôt drôles, j'ai trouvé les personnages vraiment psychologiquement pauvres. L'auteur se contente d'une pâle caricature de chacun et l'on se retrouve vite dans le cliché : Jane la femme névrosée et trompée, Cora la concierge issue des minorités, Luke l'artiste incompris et dépressif, Georges le veuf aux allures de vieux garçon et Lily l'héroïne qui se débat dans des histoires d'amour sans amour... Cela tient peut-être à la longueur du roman, plutôt court, qui ne permettait pas d'aller au fond des choses, 100 pages supplémentaires auraient été les bienvenues mais d'une autre côté je ne vois pas non plus comment on aurait pu en faire 100 pages de plus car on a vite fait le tour des histoires de chacun.

Heureusement que le ton est enlevé et compense un peu le manque de psychologie des protagonistes, cela permet malgré tout de passer un bon moment de lecture car j'avoue qu'il m'est arrivée de sourire à certaines répliques et à certaines situations. C'est dommage car dans l'ensemble les personnages sont attachants et c'est sans doute aussi un sujet de déception car je me dis qu'ils auraient mérités d'être un peu plus travaillés et j'ai l'impression que l'auteur est un peu passé à côté... du coup j'ai eu du mal à m'intéresser réellement aux problèmes de Lily ou de Jane et ma préférence est allée à Noah, le fils de cette dernière qui joue un peu les poils à gratter au milieu de tous ces personnages. Je reste donc mitigée sur ma lecture car je ne peux pas dire que j'ai détesté et que j'ai eu envie d'abandonner mais j'ai été un peu déçue par l'ensemble avec l'impression que l'auteur avait joué la facilité.
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Je suis agréablement surprise car je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en lisant ce livre. L'histoire est peut-être simple, mais intéressante et on suit les habitants de cet immeuble avec une grande facilité. Certains passages sont assez drôles, et nous font passer un très bon moment.
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Disons-le tout net, mes ados filles se régaleront sans aucun doute avec ce roman de Vanessa Caffin. C'est d'ailleurs pour cette raison que je l'ai choisi lors de l'opération Masse Critique sur Babelio. Personnellement, j'ai trouvé cette lecture agréable mais elle ne me laissera pas un souvenir impérissable.

L'intrigue est assez classique, l'auteur nous fait partager le quotidien des habitants d'un petit immeuble. Pour le dépaysement, l'action se situe à Los Angeles, ce qui nous permet d'avoir un couple de concierge d'origine mexicaine, un couple de trentenaires dont le mari est scénariste et volage (nous sommes à L.A, ne l'oubliez pas !), un peintre mis à l'index car il a refusé les avances de son mécène (ça, c'est pour le côté "Chroniques de San Francisco") et deux Français : Georges, un vieil homme sur les traces de son idole, Sylvie Vartan et Lily Brochant, 35 ans, qui exerce ses talents dans le domaine du shiatsu (Non, ce n'est pas l'onomatopée pour un éternuement !).

L'ensemble n'est pas dénué de clichés mais le rythme est assez enlevé, certains dialogues particulièrement savoureux et si vous avez envie d'une lecture-détente, n'hésitez-pas à faire un crochet par Rossmore Avenue...

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Un immeuble avec les histoires de ses occupants à Los Angeles. Un moment agréable à lire ce petit roman
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Histoire sympas mais qui ne casse pas trois pattes à un canard !

Après le texte est fluide, ça se lit bien et les personnages son bien écrit ...
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Dans Mémoire vive, son roman précédent, Vanessa Caffin avait réussi le parfait dosage entre légèreté, gravité et sens du suspense. Rossmore Avenue, annoncée comme une "comédie délurée et subtile" est, en comparaison, nettement en-deçà, agréable à lire, mais trop en surface pour séduire sur la durée. Un livre avec lequel il est plaisant de flirter, mais dont on tombera pas amoureux. Certes, le style en est alerte (pas à Malibu, mais pas loin), avec la vague impression d'être téléporté dans une série télévisée américaine lambda. Et cet immeuble de Los Angeles, peuplé de locataires au bord de la crise de nerfs, et néanmoins ultra sympathiques, on a le sentiment étrange de l'avoir déjà rencontré quelque part, dans une autre lecture et/ou sous d'autres plumes. Rossmore Avenue, avec sa galerie de personnages névrosés, mais qui se soignent, rappellent vaguement des thèmes évoqués par Pancol, Gavalda et Barbery. Ce n'est pas qu'on se sente mal dans cet univers, non, c'est juste qu'on aimerait que la romancière hausse le ton, nous surprenne et ne se contente pas de cette nonchalance décalée, de ces dialogues incisifs truffés de bons mots, de cette intrigue trop mitonnée et pas assez spontanée. Vanessa Caffin peut faire beaucoup mieux, à condition qu'elle-même le souhaite vraiment.
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Los Angeles, son soleil, ses plages et ses habitants ! ! ! Rossmore avenue c'est un peu Barbary Lane ou encore Melrose place. Quoique à bien y réfléchir ça ressemblerait plus à Melrose Place qu'à Barbary Lane mais bon...

Le 500 Rossmore Avenue abrite une tribu pas tout à fait comme les autres. Chaque étage à son lot d'habitant hors du commun : au rez de chaussé Cora, la concierge rêve de quitter son mari Pedro et de s'enfuir en Norvège. Au premier Luke, peintre bourré de TOC, au second, Georges un français expatrié aux USA pour retrouver son idole Sylvie Vartan, et ses voisins le coupe Manning, Jane et Charly qui se déchire depuis la naissance de leur fils et enfin au 3ème : Lily, une française, elle aussi qui a tout quitté il y a dix ans pour tenter sa chance à Los Angeles et qui n'est plus jamais reparti.

Tout ce petit monde se côtoie et tente de cohabiter le mieux possible. Seulement voilà se serait trop facile si la vie de s'en mêlait pas un peu. C'est ainsi qu'on suit les déboires de cette petite communauté.

Rien de bien intéressant ni d'innovant dans ce roman aux accents bien trop français pour être crédible.

« Une comédie délurée et subtile, dans l'esprit des Chroniques de San Francisco, où s'expriment avec justesse les fantaisies de l'âme humaine, la solitude et le doute. » Voilà, ce que nous promet la quatrième de couverture. Une promesse bien ambitieuse, on est très loin des Chroniques mais bon il faut dire qu'entre Los Angeles et San Francisco, il y a quand même 600km de distance. Ceci explique peu être cela.

Pour ne pas finir sur une note négative, je conseille ce roman à tout ceux qui cherchent une lecture facile pour la plage cet été.
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Pour être honnête, j'ai trouvé les personnages caricaturaux à l'extrême. Beaucoup de clichés, trop de clichés, que des clichés. Et le cliché tue le cliché. Je me suis ennuyée du début à la fin. le mari qui trompe sa femme, le peintre en mal d'inspiration et le personnage principal : Lily. Elle chapote les habitants de ce petit immeuble, prend le pouls de tout le monde (très important dans le shiatsu) et veut tomber amoureuse. Ah oui ! L'allergie à l'inculture américaine se résume à deux ou trois phrases délayées dans cette histoire...
L'écriture est agrable mais de là à dire que l'auteur décrit avec subtilité l'âme humaine(et là, je préfère m'abstenir de tout commentaire).
Un livre comme un téléfilm américain sans surprise où les femmes se réveillent maquillées et coiffées ( fichtre!).
Argent, tromperies, célibataire cherchant l'âme soeur : du déjà lu et vu...

Alors voilà, je n'ai pas envie de m'éterniser sur un livre que je n'ai pas aimé du tout et que j'ai trouvé terriblement fade.

Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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