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Citations sur Le Lit d'Aliénor - Intégrale (17)

J avais hâte le soir de retrouver sur ma table de chevet le personnage de Loanna, descendente de Merlin et heritiere de ses pouvoirs surnaturels, dame de compagnie de Alienor reine de France, reine d Angleterre, mere de Richard Coeur de Lion, Alienor qu elle aide a realiser son destin....j ai eu l impression de plonger dans un moment crucial de l histoire de France, un moment ou tout etait encore possible
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Le regard des autres m'indiffère. Le vôtre seul me tue.
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Tout était là pour faire un beau roman à la Ken Follett (amour, complots, époque mouvementée) mais il manque quelque chose. Je me suis moins senti transposé comme je l’ai été avec Les Piliers de la terre.
Dommage que la plus part du roman soit raconté à la première personne par Loanna de Grimwald. Je trouve que ce type de narration coupe le suspense, car le narrateur est ici omniscient en grande partie. Contrairement à certains commentaires, j’ai préféré la 2e partie qui était un peu plus rythmé avec un petit peu plus d’action. Dans la 1ère partie il y a beaucoup de sexe et après plus du tout, ça crée un déséquilibre comme s’il y avait 2 styles d’écriture.
J’aurai aimé suivre les différents protagonistes avec leur ressenti, leur trahison, leur stratégie de complot etc…
Je mets quand même 3 à la note car je voulais savoir la suite de l’histoire ce qui est un critère pour moi, de vouloir connaître la suite.
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J'avais toujours exécré ces prélats trop riches qui priaient pour la miséricorde d'un peuple mourant de faim, entre deux bouchées de mets surabondants dont un seul eût suffi pour nourrir une famille.
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Le bouquin du jour : Le lit d'Aliénor, vol. 1 de Mireille Calmel.

Une écriture passionnée et pleine de sensualité pour une histoire basée sur un personnage historique, mais très romancée ( ne vous attendez surtout pas à une biographie)
Pour vous situer le style, je dirais que c'est entre La chambre des dames et Angélique Marquise des anges. Je ne porte pas de jugement. Il y a 20 ou 30 ans, j'aurais sûrement beaucoup aimé cette histoire pleine de filles sensuelles et de jolis troubadours toujours prêts à leur rendre service avec fièvre et romantisme. Maintenant ça me fait plutôt sourire et c'est déjà ça !

Facile à lire, vocabulaire et tournures de phrases choisis, environ 400 pages de romance, à grignoter comme un petit gâteau, pour se souvenir qu'on a été un ou une jeune adulte 😃

#lelitdalienor #mireillecalmel #romanhistorique #pocket

Le quatrième de couverture :

À douze ans à peine, l'avenir d'Aliénor est tracé. Elle doit épouser le fils de Geoffroy le Bel, le jeune Henri, prétendant légitime au trône d'Angleterre. Par cette union, la jeune duchesse d'Aquitaine apporte à l'ennemi juré de la France l'une des plus riches régions du royaume. Louis VI ne peut se résoudre à voir triompher les plans de Mathilde de Grimwald, descendante de Merlin et protectrice du pays des druides. Soutenu par l'ordre des Templiers chrétiens, le roi cherche à rompre cette alliance. La mort prématurée du père d'Aliénor lui offre une occasion inespérée. Le 25 juillet 1137, Louis célèbre le mariage de son fils avec la duchesse d'Aquitaine. Aliénor doit regagner la cour à Paris. Mais elle est accompagnée d'une jeune suivante, Loanna de Grimwald, qui veillera à ce que jamais Aliénor ne donne un héritier à la couronne de France et scelle ainsi une union contraire aux oracles celtiques.
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Quand l'eau de la fontaine
Devient plus limpide, comme cela arrive
Quand naît la fleur de l'églantier
Et que le rossignol sur la branche répète,
Module, roule et affine sa douce chanson,
Il est bien juste que je reprenne la mienne
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Enfermée dans ma chambre, je dévorai avec avidité l'écriture de Jaufré. Au fil des lettres, mon aimé me suppliait de lui répondre, me racontait ses contraintes qui l'empêchaient de me rejoindre et me disait son incompréhension devant mon silence.

L'aurais-je remplacé ? Il se mourait d'amour. J'en fus bouleversée. Je me jurai de faire payer à cette peste le prix de sa souffrance.

Armée d'une plume, je rédigeai sans tarder une réponse dans laquelle je lui expliquais tout et lui jurais fidélité éternelle.

Quelques heures plus tard, un messager dans lequel j'avais toute confiance partait vers Blaye, et je me dirigeai vers Sainte-Geneviève pour faire mes emplettes. Je pris bien plus de plantes que je n'en avais besoin afin de dissimuler dans le vaste choix celles qui me seraient utiles, puis, avisant que personne ne m'avait vue entrer et sortir, je jetai sur l'apothicaire un sortilège qui lui fit oublier jusqu'au moindre détail de ma visite.

De retour au palais, je préparai ma poudre, et il ne fallut pas plus de huit jours pour qu'Aliénor retrouve sa vitalité et sa force.

Cadurc jura que c'était grâce à la prière, l'apothicaire à ses bons soins, et Béatrice imagina sûrement que c'était de m'avoir démasquée. Quoi qu'il en soit, personne, pas même la reine, ne sut que chaque verre que je lui servais dans l'intimité ramenait dans son corps la vigueur qui lui manquait.

Béatrice ne parut pas à la cour de quelques jours et le bruit courut qu'elle était souffrante. Je me réjouis de voir que j'avais eu sur sa vilenie un effet aussi grand, mais me promis de rester sur mes gardes. Cette diablesse était bien capable de s'en venger.

La réponse de Jaufré fut courte, et me combla :

"Comment ai-je pu douter de toi quand je te sens vibrer dans le moindre souffle du vent ? Je t'aime tant !"
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Comme un sot, comme un fou

Aliénor poussa un soupir de satisfaction, et roulant ses mains sous sa nuque, laissa courir ses yeux sur le plafond orné de fleurs de lys bleues, réhaussées de feuilles d'or. Louis passa tendrement une main blanche sur les seins fermes, admirant le visage de son épouse dans la lueur blafard du jour qui pointait au travers du papier huilé de la fenêtre de la chambre.

Il était heureux. Depuis quelques mois, Aliénor avait changé à son égard, elle était douce, enjouée, radieuse, paraissait mieux comprendre ses besoins et peu à peu l'avait ramené vers sa couche, où il découvrait l'amour, non pas comme aux premiers temps de leur mariage, mais comme une communication sensuelle, puissante.

La raison en était qu'en cet automne 1138 Aliénor ne portait toujours pas d'enfant et qu'elle craignait, malgré la potion que je lui fournissais, d'être devenue stérile. Et puis, elle avait trouvé un nouveau jeu.

J'avais fini par lui faire entendre raison. Aliénor cognait de front contre les obstacles quand il suffisait pour passer de les contourner. L'espérience de cette dernière année lui avait montré qu'il ne naissait rien de bon dans ses sautes d'humeur et que chaque fois, elle trouvait face à elle, Suger, derrière qui se réfugiait.

Bien que prodigieusement têtue, Aliénor était intelligente, et c'était sur cette intelligence que je comptais. J'entrepris tout d'abord de lui montrer les manigances de Béatrice, m'arrangeant pour qu'au cours de nos promenades nous la voyions de nos yeux avec Suger, ou Louis à plusieurs reprises.

Dès lors, Béatrice fut gentiment écartée de ses faveurs.

Après de nombreux travaux effectués par Alienor dans l'illustre mais vieillot palais capétien, celle-ci voulu, pour retrouver un peu de son Aquitaine lointaine, faire mettre des fenêtres comme dans son cher pays. Mais Suger s'y opposa.

A nouveau, elle m'écouta. S'il ne restait plus que Suger pour lui faire des misères, il fallait le moucher. Mieux, le remplacer. Louis ne demandait au fond qu'à se laisser aller à l'amour qu'il portait à son épouse depuis leur rencontre. Et Aliénor aimait le pouvoir. Et l'obtint.
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Cette nuit-là, je ne pus dormir. Quelqu'un vint gratter à ma porte longuement, sans que je sache lequel, d'Aliénor ou de Jaufré, j'aurais eu le plus envie d'accueillir, sans que je sache lequel m'espérait derrière. J'étais perdue. Je n'avais droit qu'à un seul amour : l'Angleterre. Mais le désir était-il amour ? Je ne savais plus. Ce regard qui me poursuivait depuis l'enfance me hantait. Si Jaufré faisait partie de mon destin, était-il là pour me soutenir ou pour me détruire ? Quelle était la signification de cette vision d'autrefois ? Était-elle un avertissement ou une promesse ? Qu'allais-je devenir si je ne parvenais pas à maîtriser ces sensations qui me brûlaient l'âme et le corps ? J'étais si démunie. Si seule ! Le petit matin me trouva épuisée d'avoir tourné et retourné dans mon lit.
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Lorsque les jours sont longs en mai,
Il m'est doux le chant des oiseaux lointains,
Et quand je suis parti de là-bas,
J'emportais le souvenir d'un amour lointain :
Je vais alors pensif, triste et la tête basse;
Et ni chants ni fleurs d'aubépine ne me plaisent plus que l'hiver gelé...
Mais je ne sais quand je la verrai, car nos pays sont trop lointains;
Il y a tant de passages et de chemins que je n'ose rien prédire.
Qu'il en soit donc comme il plaira à Dieu !
Jamais je n'aurai plaisir d'amour si je ne jouis de cet amour lointains;
Car je ne connais nulle part, ni voisine ni lointaine,
Femme qui soit plus gente et meilleure...
Il dit vrai celui qui m'appelle avide et désireux d'amour lointain;
Car nul autre joie ne me plaît davantage que de jouir de l'amour lointain
Mais à mes désirs il est fait obstacle,
Car mon parrain m'a condamné à aimer sans être aimé.
Mais à mes désirs il est fait obstacle.
Maudit soit donc le parrain qui m'a voué à ne pas être aimé.
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