Capitaine Mosko, puissent les vivantes étoiles vous accueillir selon votre valeur, vous et vos vaisseaux, puissent vos ancêtres veiller sur vous et s'apprêter à vous étreindre, et le souvenir de vos noms et de vos hauts faits briller à tout jamais dans l'esprit des générations suivantes. Vous ne serez ni perdus ni oubliés, car on se souviendra toujours de vous, de votre honneur et de votre vaillance.
Je peux très bien perdre la partie en jouant la sécurité, mais je ne la gagnerai qu'en jetant les dés.
La première leçon qu'apprend tout politicien : Peu importe ce qu'on dit. Ce qui compte, c'est ce que les gens croient entendre.
Ce n'est pas parce que je me conduis comme une garce que tu dois forcément être un salaud !
Cet équipage n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan syndic (…)
Mais rappelez-vous qu'en s'additionnant les gouttes finissent par faire des vagues. Avec le temps, nous parviendront peut-être à faire tanguer le bateau des dirigeants syndics.
- Une maladie mentale ancienne ? Qu’il aurait développé durant son internement dans le camp de travail syndic ?
- Non, non, rectifia le médecin sur le ton un tantinet agacé que témoigne sa profession envers tous ceux qui, n’ayant pas fait médecine, tentent d’en comprendre le sens. Depuis longtemps. Avant même qu’il ne soit fait prisonnier par les Mondes syndiqués, le capitaine Falco se croyait le seul au homme au monde qualifié pour commander la flotte de l’Alliance et commander la guerre. Cet état est plus fréquent que vous ne l’imaginez, pontifia le toubib, oubliant manifestement qu’il s’adressait au commandant de la flotte.
- Vraiment ?
- Mais oui. Assez pour qu’on lui ait donné un nom plusieurs décennies plus tôt.
- Un nom ?
- En effet, le complexe de Geary.
- L’officier du Furieux dont il s’est épris est un enseigne. Elle a tout juste la moitié de son âge.
- C’est souvent une méthode inélégante pour dope un amour propre masculin, fit remarquez Geary.
Ce gros risque pourrait déboucher sur un énorme avantage. Je peux très bien perdre la partie en jouant la sécurité, mais je ne la gagnerai qu’en jetant les dés.
Le commandant de Delta va laisser à Bravo le soin de nous assouplir le cuir et d’essuyer le plus gros de nos premières rafales avant d’intervenir à son tour pour nous achever et s’en attribuer le mérite, déclara Desjani. J’ai toujours détesté les officiers de cet acabit.
La frontière entre l’assurance qu’exige la direction de cette flotte et une trop grande confiance en soi risquant de la mener à sa perte est ténue.