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Chris Peterson (Illustrateur)Simon Fraser (Illustrateur)
EAN : 9781616553777
112 pages
Dark Horse (29/07/2014)
4/5   1 notes
Résumé :
Literature: overrated. Morality: expendable. Midnight is right for some over-the-top sex and violence, and this Grindhouse double feature is packing the aisles with blood 'n' guts and T 'n' A! Gasp as insatiable alien insects overtake a Southern town with only a one-eyed deputy to stop them in "Bee Vixens from Mars"! Shudder as the sexy lady convicts of Block E revolt against an insane warden in "Prison Ship Antares"! Tremble in anticipation at the gallery of shocki... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome comprend les épisodes 1 à 4 de la série, qui constituent 2 histoires complètes et indépendantes de toute autre. Tous les scénarios sont d'Alex de Campi.

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- Bee vixens from Mars (dessins et encrage de Chris Peterson) - Dans un patelin au tréfonds des États-Unis, Betty et Arlene sont en train de déguster du miel de manière sensuelle dans la cuisine. Jimmy (policier de son état, et mari de Betty) décide de sortir pour aller acheter un pack de bière. Sur le chemin, il a un accident de voiture, sans dommage corporel, fort heureusement proche de la superette. Quand il en sort Garcia (sa supérieure hiérarchique) l'attend pour enquêter sur un buisson. le lendemain, Betty et Arlene recrutent la population féminine à grand coup de pots de miel.

La couverture de Dan Panosian et le lettrage ne laissent planer aucun doute : Alex de Campi a pour ambition de réaliser une histoire qui s'inscrit dans le genre Grindhouse, c'est-à-dire avec un scénario basé sur les interdits et les tabous de la société, et un budget limité. Il y a donc un sous-entendu sexuel (mais sans nudité frontale), de la violence brutale, des morts, un ennemi de type extraterrestre.

Il n'y a pas de second niveau de lecture à attendre d'un tel récit (peut-être une forme de normalisation castratrice homophobe à la rigueur), juste le plaisir du frisson de l'épouvante, de l'arbitraire de la mort soudaine, et des personnages principaux qui révèlent une force de caractère peu commune.

Les dessins de Chris Peterson sont entièrement adapté à ce type de récit : un encrage un peu crade, des individus aux traits marqués, pas forcément très séduisants, un aspect viscéral pour la menace. Peterson s'intéresse juste ce qu'il faut aux décors, mais pas plus (beaucoup d'arrières plans vides), se mettant ainsi dans l'esprit de la production qui doit être rentable au maximum. Dans un comics normal, cela aurait tendance à nuire à la sensation d'immersion, ici cela correspond à l'état d'esprit de la narration. L'aspect viscéral des dessins rend palpable le caractère urgent et primal du récit, emportant le lecteur dans cette histoire rapide, improbable, avec un petit goût d'interdit.

Ce premier récit de cette doublette restitue avec respect et conviction les spécificités du genre Grindhouse. 5 étoiles pour le lecteur conscient de ce qu'il vient chercher.

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- Prisonship Antares (dessins et encrage de Simon Fraser) - Afin de coloniser l'espace, la Terre a lancé un vaisseau spatial dont l'équipage est composé de prisonnières (certaines assez délurées), sous le commandement d'une commandante volontaire. Une fois assez éloignée de la Terre, cette dernière commence son programme musclé et sadique de redressement des prisonnières. La révolte gronde.

Pour ce deuxième récit, Alex de Campi s'approprie un autre scénario cliché issu des films d'exploitation : le récit de prison de femmes, associé à la science-fiction bon marché. La transgression se concrétise sous la forme de rapport homosexuels (avec un tout petit peu de nudité, quelques seins dénudés de loin), et de traitement sadiques par les matons. le scénario est tout aussi basique et convenu que celui de la première histoire, et tout aussi savoureux au second degré (comme une parodie sérieuse desdits stéréotypes).

Par contre, l'aspect visuel ne présente pas le même entrain que dans la première histoire. Les dessins présentent le même niveau de détails que dans le premier récit, peut-être même un peu plus précis, mais beaucoup plus figuratifs. du coup, le résultat est assez plat et primaire, sans cette exagération qui imprimait un rythme d'enfer à cette lutte contre les abeilles tueuses. le récit en devient très linéaire et trop premier degré. Il reste une menace ignoble de sévices sexuels qui ne suffit pas à porter le récit.

Ce deuxième récit s'inscrit également dans le genre Grindhouse, mais de manière plus littérale que le premier, sans que les auteurs ne réussissent à faire passer la sensation de parodie, c'est-à-dire que le lecteur semble invité à prendre le récit au premier degré, sans partager avec les auteurs, la certitude qu'il s'agit d'un hommage par dupe. 3 étoiles.
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