AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,96

sur 197 notes
5
22 avis
4
22 avis
3
6 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans la voiture conduite par son père, Roméo râle, tentant à nouveau de convaincre ce dernier de faire demi-tour. Il ne veut pas aller passer quelques jours chez ce vieux chiant qui pue, autrement dit son grand-père, Ottavio! Mais, rien à faire, il en a été convenu ainsi... Une fois arrivés chez lui, l'accueil est plutôt glacial. Roméo sait déjà qu'il ne va jamais tenir plusieurs jours. En plus, il n'y a même pas la télé...Le lendemain, réveil aux aurores pour le jeune garçon. Visiblement, son grand-père veut l'initier aux joies du jardinage et le somme également de s'occuper de Mussolini, son cochon. Alors que le vieux s'est assoupi non loin de là, un masque à oxygène sur le nez, Roméo s'active avec la binette. Quand, soudainement, il entend une voix derrière la haie. Il s'agit de Lucie, la voisine, qui lui apprend que son grand-père est atteint de silicose, la maladie des mineurs. Roméo est étonné: il ne savait même pas qu'il avait été mineur. Visiblement, il y a beaucoup de choses que Roméo ignore... Les deux hommes vont avoir quelques jours pour se connaître...

Macaroni, c'est ainsi qu'étaient surnommés les Italiens immigrés venus en Europe pour trouver du travail, notamment dans les bassins miniers. Ottavio est de ceux-là. Il a quitté son pays avec regret pour le bien-être de sa famille. Il s'est usé au travail, a fait la guerre bien malgré lui et semble nostalgique d'une vie qu'il voulait meilleure, une vie qu'il aurait choisie. Roméo ne sait rien de tout ça. Son grand-père, pour lui, n'est que le vieux chiant. Vincent Zabus nous fait ainsi partager ces quelques jours que le jeune garçon passe chez son grand-père. L'on rentre dans l'intimité de ce cercle familial, l'on assiste au rapprochement timide de ces deux hommes. Peu de dialogues mais les silences et les regards suffisent. Un brin nostalgique, cet album fait ainsi la part belle aux sentiments, à la transmission et aux secrets familiaux. le dessin de Thomas Campi, aux teintes ocres et terre de Sienne, sert à merveille ce récit intimiste. Son trait est subtil et il réussit à donner vie aux fantômes qui hantent Ottavio. Un album juste et sensible...
Commenter  J’apprécie          600
Pour un gamin en vacances, il y a des perspectives plus réjouissantes que d'aller s'enterrer à la campagne chez un grand-père qu'on connaît à peine. D'autant qu'il semble plutôt rugueux, le bonhomme...
Roméo va devoir se passer de télé pendant une semaine chez ce pépé pas marrant, jardiner et s'occuper de Mussolini, le cochon. Ces activités rapprochent finalement l'enfant et le vieil homme, qui se laisse aller peu à peu à des confidences sur son passé : son enfance, la guerre, la famine, l'exil en Belgique, le travail dans les mines de charbon, les espoirs déçus...

■ « Grand-père, c'est vrai que tu as fait la guerre du côté des Allemands ?
- Oui.
- Mais ils ont tué les Juifs et attaqué tout le monde !
- Mon avis, on ne me l'a pas demandé. J'étais Italien et les Italiens se sont battus avec les Allemands. Vingt ans, j'avais... Mussolini, il m'a collé le fusil dans les mains et m'a dit où tirer, basta !
- Qu'est-ce que le cochon vient faire là-dedans ?
- Mussolini était le chef des Italiens. Il s'est rallié à Hitler pendant la guerre. Depuis, tous mes porcs s'appellent Mussolini !
- Et des gens, grand-père, t'en as tué beaucoup ?
- ... [long silence, le vieil homme s'éloigne, revient]... Oui. »

Très bel album sur les relations entre les enfants et leurs grands-parents, sur la difficulté de communiquer en famille, et sur les émigrés italiens venus travailler dans les mines belges après la seconde Guerre mondiale.
Tendresse, émotion, beaux sentiments pas gnangnans ni formatés, et jolies couleurs. J'ai trouvé les visages ingrats, mais malgré tout formidablement expressifs et les grands yeux du petit Roméo superbes - reflétant bien son intelligence et sa sensibilité.

L'ouvrage s'ouvre sur une préface intéressante du chanteur Salvatore Adamo. Il évoque en deux pages ses aïeuls siciliens, sa propre jeunesse heureuse en Belgique « grâce à l'amour indéfectible de [ses] parents qui ont réussi à occulter à [ses] yeux la misère de [leur] vie d'alors. »

En postface, la genèse de l'album. On y apprend que l'histoire a d'abord donné lieu à un spectacle de marionnettes pour enfants, et que la version BD s'est doucement orientée vers un public adulte.

Jolie conclusion de Vincent Zabus : « [...] je crois qu'il ne faut jamais figer une histoire mais la laisser se patiner, la garder vivante, trouver chaque fois un peu plus ce qui est au coeur de son sujet et développer ce qui la relie aux préoccupations profondes des auteurs qui la travaillent. » Perfectionnisme et maturation qui me semblent faire défaut aux stakhanovistes de la parution BD...

• Merci Magi ! Relecture encore plus savoureuse une semaine après première découverte.
Commenter  J’apprécie          470
Dès la première planche pleine page de cette BD, comment ne pas être mis en appétit tout de suite par ces couleurs si vivantes et ce trait réaliste et riche de détails ? C'est bien simple, j'ai été séduite dès le début. J'ai découvert cette BD grâce à mon quotidien, qui y a consacré une page, je n'avais pas compris qu'elle a été conçue pour un public jeune, mais franchement tout le monde peut y trouver son compte.

Je crois que beaucoup de gens connaissent dans leur entourage quelqu'un en lien avec l'immigration italienne en Belgique, fils ou fille de, né ou non en Belgique. J'en ai connu, qui habitaient Jemappes, là où vivait aussi notre Salvatore Adamo national, qui signe la préface. le scénariste Vincent Zabus a voulu rendre hommage au père d'une amie à travers le personnage d'Ottavio. Son scénario a connu de multiples avatars (on peut même dire plusieurs vies) avant d'aboutir à cette BD.

Le jeune Romeo vit comme une punition de devoir passer quelques jours de vacances chez son grand-père, qu'il connaît à peine, mais grâce à sa jeune voisine et avec un peu de patience,il permet au vieil homme malade et fatigué d'exprimer ses secrets, ses regrets. Son père l'aidera aussi à percer les mystères de celui que Romeo finira par appeler « Nonno » (qui, soit dit en passant, élève des cochons et les appelle tous Mussolini…). Trois hommes, trois générations masculines, une histoire de transmission, de paroles enfouies, de dur labeur, de séparations. Une Histoire où la Belgique avait fait miroiter aux Italiens miséreux de l'après-guerre, sur des affiches roses, du travail, des logements, une vie digne d'un pays de Cocagne. Quand ils arrivaient, dans le Borinage ou dans le Pays noir, ils étaient noyés dans le noir de suie et logés dans des baraquements de fortune, bien souvent pas si bien accueillis que ça, ils se faisaient traiter de « Macaroni ! » par les Belges (ce à quoi les petits Italiens répliquaient d'un « Patate frites ! » bien senti…).

Impossible de ne pas penser au film de Paul Meyer Déjà s'envole la fleur maigre et au témoignage de Véronique Gallo dans Tout ce silence. Beaucoup d'Italiens venus en Belgique dans les années 1950 n'ont cessé de rêver au retour au pays natal, dans une Italie rêvée qui ne correspond sûrement plus à la réalité depuis longtemps…

Pour revenir au dessin de Thomas Campi (faut-il le préciser, Italien d'origine, bien sûr), je l'ai aimé du début à la fin dans ses couleurs, dans le rendu des détails de ces petites maisons de briques et des jardins en longueur typiques des quartiers ouvriers, dans les portraits d'Ottavio, ce vieil homme revêche rongé par la silicose et les regrets. Regrets qui prennent vie sur la page, en surimpression floutée aux tons de fumée et de charbon (comme sur la couverture). Outre la charge émotionnelle qu'il véhicule, j'ai trouvé ce procédé très beau.

A noter aussi que le dessin respire dans une mise en page aérée : le découpage classique ne propose pas plus de six cases par page (parfois sept) et des illustrations pleine page viennent régulièrement faire respirer le scénario et créer des ambiances, des émotions qui relancent la lecture.

C'est une vraie réussite !
Lien : http://desmotsetdesnotes.wor..
Commenter  J’apprécie          160
Ce livre Macaroni nous raconte l'histoire des italiens venu travailler dans les mines, leur déboire d'avoir dû quitter leur pays, leur famille resté au pays. Illustration magnifiques. En achetant un de luxe on a la chance qui soit numéroté et signé de l'auteur. La préface et écrite par Salvatore Adamo qui nous explique que sa vie et celle de sa parents et très proche de cette histoire. Il se compare au petit Roméo du livre.
Commenter  J’apprécie          130
Une fois de plus, mon oeil a été attiré par un titre et une couverture : un titre qui m'évoque l'Italie et ses habitants, une couverture avec un adolescent pensif, un vieillard avachi sur son siège près d'une bouteille d'oxygène et une femme avec un bébé qui passe sous forme d'un nuage de fumée. le cadre est posé, je ne connais pas les auteurs mais ce livre étant un coup de coeur de la bibliothécaire de la médiathèque que je fréquente assidûment, toutes les conditions sont réunies pour que je me lance dans la lecture.

Un père emmène son fils, Roméo, en vacances pendant une semaine chez son grand père, Ottavio, d'origine italienne. Cela ne semble pas plaire au jeune garçon qui ne comprend pas pourquoi son père le largue chez ce grand-père qu'il connait un peu et surnomme le vieux chiant. L'action se passe dans une région minière De Belgique. Toutes les maisons de briques sont alignées, identiques. L'accueil du grand-père est plus que frais. le décor de la maison est très daté et en plus, Roméo découvre que son grand-père n'a toujours pas la télé.

Les journées d'Ottavio sont rythmées par le travail au jardin et les soins au cochon. C' est un homme bourru qui s'exprime durement.
Il a des problèmes respiratoires et a recours a une bouteille d'oxygène. Ottavio a été mineur et souffre des poumons pour avoir travailler sous terre dans la poussière de charbon. le soir Ottavio a le regard vide, comme tourné vers l'intérieur. Quels sont ces fantômes ou ces images du passé qui semblent le hanter ? Comme dans un nuage de poussière, on peut voir les mineurs près à décembre au fond de la mine, ces mêmes mineurs maniant le marteau piqueur ou des jeunes hommes poussant des wagonnets de charbon ? Mais que représentent cette locomotive et ses wagons ? Quelle est cette lettre sa table de nuit ?

Roméo va rencontrer sa jeune voisine Lucille. En discutant avec elle, il va se rendre compte qu'il ne connait pas grand chose de la vie de son grand-père. Moins que Lucille en tout cas. Il ne savait pas que son grand-père avait fait la guerre avec les allemands au temps de Mussolini.

Alors Roméo va chercher à savoir et va poser des questions à son taciturne de grand-père. Et le vieil homme va accepter de se livrer peu à peu. Roméo va aussi découvrir que son père en sait un peu plus sur l'histoire de son grand-père, son nonno. Roméo et son père découvriront le grand secret d'Ottavio.

Les deux auteurs nous entraînent dans l'univers des immigrés italiens en Belgique. Après la seconde guerre mondiale, les immigrés sont venus pour travailler à la mine. Ils n'étaient pas forcément bien vus des habitants belges, ils durent avec leurs enfants subir les moqueries, les vexations, les quolibets, les surnoms comme les macaronis ou les ritals. Thomas Campi et Vincent Zabus nous plongent dans l'univers des souvenirs des mineurs à travers les souvenirs d'Ottavio. Ils nous montrent un monde où les hommes parlent peu, se révèlent peu, par pudeur, par humilité ou par honte. Ils décrivent des hommes qui acceptent leur destin sans chercher à se rebeller. Ottavio s'est sacrifié pour sa femme et sa famille au détriment de son rêve il a respecté celui de sa femme.

Thomas Campi et Vincent Zabus décrivent la difficulté à communiquer entre générations et le danger qu'il y a à perdre la mémoire de la famille. Les plus anciens ont parfois beaucoup de pudeur, ils ne se racontent pas. C'est aux jeunes de s'intéresser à eux et à leurs histoire. Les secrets de familles font que, parfois, les plus jeunes ont du mal à comprendre leur histoire, à trouver leurs racines, à conserver leur culture.

Thomas Campi et Vincent Zabus nous plongent dans les décors du Nord, la couleur brique domine. J'ai adoré le graphisme, la mise en page, le cadrage et le liseré noir autour de cases. J'ai trouvé les scènes d'intérieur et celles d'extérieur très vivantes. le jeu des éclairages renforce les traits des des visages. J'ai beaucoup apprécié l'évocation du passé et des fantômes d'Ottavio, toujours présents mais vus seulement par lui, comme dans un nuage soit de poussière de charbon soit s'échappant de la locomotive.

J'ai aimé la sensibilité des auteurs, le sentiment d'authenticité qui ressort de leur BD tant dans le texte que dans le graphisme.

Cerises sur le gâteau : le cahier en fin de livre qui retrace la genèse de cette création, montre des documents d'époque, montre les différentes formes que ce récit a pu prendre, présente des recherches graphiques sur les personnages et la préface de Salvatore Adamo qui revient sur sa propre histoire en évoquant son enfance.







Commenter  J’apprécie          122
Très joli album sur les secrets d'une famille italienne dont le grand-père a immigré en Belgique pour nourrir sa famille. Les rapports de notre jeune héros avec son grand-père sont touchants. Les sentiments d'amertume du grand-père nous rappellent certaines situations et nous évoquent de nombreux souvenirs.
Commenter  J’apprécie          100
Les vacances chez son grand-père, sans télé, obligé de sarcler, de biner, de manger des légumes, de se faire traiter de stupidino... c'est galère... Romeo aimerait être ailleurs. Même quand il noue une amitié avec la voisine, une petite blonde qui en sait long, bien plus long sur le grand-père de Romeo, il ailerait être loin. Surtout que le paternel de Romeo le parque chez le grand-père Ottavio parce que son couple bat de l'aile.

Mais la distance entre les générations va se résorber. Ottavio devient Nonno et le dialogue s'instaure. La mine, la guerre, les camps... Nonno raconte tout cela. Il se livre, difficilement, avec pudeur, cette pudeur des vieux, de ceux qui ont toujours peur de gêner.

Et puis, parmi les blessures du passé, il y a Giulia... qui lui a menti. Et ce sont 3 générations, grand-père, père et fils, qui reforment une famille.

Que les rapports humains sont difficiles, qu'ils sont beaux quand ils sont dépeints de la sorte.

A une époque où le migrant est honni, vomi, haï... il est sans nul doute opportun de se pencher sur l'attitude adoptée par rapport à l'immigration italienne. Les macaronis. Les "sales" macaronis qui venaient dans la mine chopper la silicose et d'autres maladies.

Car au niveau graphique, j'ai été en parfaite symbiose avec les codes et les choix des auteurs. Les couleurs franches, vives, brillantes. le trait net sans fioritures, puis les ajouts en noirs, vaporeux, ombresques, fantômesques pour faire apparaître l'univers de la mine, Giulia, le train... dont on apprend la raison d'être en fin de volume.

C'est un beau livre, en tant qu'objet mais aussi pour son contenu, sur un sujet difficile, traité avec légèreté et pudeur, avec honnêteté et tendresse.
Commenter  J’apprécie          90
Roméo vient passer quelques jours chez son grand-père paternel à Charleroi, malgré ses réticences son père n'a pas le choix que de le laisser là-bas. le temps va être long auprès de son grand-père Ottavio, ce vieux chiant qui pue et qui n'a en plus toujours pas de télé. le lendemain de son arrivée Roméo est invité à visiter le jardin où le vieil homme cultive un peu de tout et qui héberge un cochon du nom de Mussolini (et quel meilleur nom pour un cochon!!).
Comme tout jeune de sa génération Roméo n'est pas passionné de jardinage pourtant c'est par cette activité qu'il fera la connaissance de sa voisine Lucille qui en sait bien plus sur son grand-père que lui-même. Ottavio, ancien mineur, est atteint de Silicose, une maladie des poumons. Pour en savoir plus Lucille emmène Roméo au musée de la ville retraçant la vie dans les mines de charbon.
Intrigué Roméo interroge son grand-père qui reste mutique face aux questions notamment celle sur son pouce coupé.

Il s'agit là d'une histoire sur l'immigration italienne, une population venue trouver du travail dans les mines du Nord de l'Europe. le personnage d'Ottavio est rongé par l'aigreur d'avoir raté sa vie, il se mure dans le silence en pestant contre Giulia sa défunte femme de lui avoir volé la possibilité de devenir quelqu'un d'autre. Les rapports entre Ottavio et son petit-fils sont très tendus mais finiront pas s'apaiser au fur et à mesure que chacun fait un pas vers l'autre, ainsi vole en éclats les préjugés sur des générations bien différentes. Chacun apprend à se connaître. J'ai beaucoup aimé le personnage d'Ottavio qui me rappelle énormément mes deux grands-pères aussi mutique l'un que l'autre sur le passé, pourtant ils avaient tous deux vécus beaucoup de choses.

Un dessin délicat aux couleurs chaudes qui mêle passé et présent, fait apparaître les fantôme de Giulia et des anciens compagnons de mine, comme le lien invisible unissant un grand-père à son petit fils. Un bel album qui m'a énormément plu mêlant racines et abandon sans trop de patho.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          70
Voilà une Bande dessinée intéressante. J'avais en son temps vu le spectacle de marionnettes pour enfants, racontant l'histoire ayant pour thème l'immigration italienne dans notre pays.

Roméo arrive chez son grand-père Ottavio pour une petite semaine. Il n'y va jamais et ils ne se connaissent pas. Roméo le surnomme "le vieux chiant", ce n'est pas peu dire ...

Son grand-père parle peu, il porte un masque à oxygène. Roméo apprend par Lucie, la petite voisine que c'est à cause de la silicose qu'il a attrapé quand il travaillait dans les mines.

Petit à petit une complicité va naître entre le petit fils et son nonno. Il découvrira son histoire, celle de l'immigration, du paradis annoncé en Belgique mais ce sera plutôt l'enfer : le travail dans le fond de la mine, les baraquements qui leur serviront de logement (la cantine des italiens), et puis ce fameux surnom de "Macaroni" donné à l'époque aux italiens.

Mais un secret ronge Ottavio, des regrets aussi.

Un très bel album, un dessin aux couleurs chaudes ; l'ocre et l'orange qui respirent l'Italie, le pays du dessinateur Thomas Campi. de jolies surimpressions floutées qui inspirent les souvenirs, les regrets, les fantômes du passé. Une présentation aérée. J'ai adoré. Merci Vincent Zabus pour cette belle histoire.

Ma note : ♥♥♥♥♥

Lien : https://nathavh49.blogspot.b..
Commenter  J’apprécie          70
C'est la couverture qui m'a interpelée d'abord, puis le titre. Ce rouge brique, cette ombre passante, et puis le titre découpé en lettres aussi jaunes que les fameuses pâtes ! En voilà une BD puissante, qui en dit beaucoup avec très peu. Surtout du suggéré. Si vous aimez les histoires de famille, la cuisine italienne, et que vous avez beaucoup d'imagination. Je vous la recommande chaudement.

Bonne lecture :)
Commenter  J’apprécie          60



Autres livres de Thomas Campi (1) Voir plus

Lecteurs (298) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5236 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}