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Citations sur La guerre des salamandres (65)

Alors le Bureau International du Travail à Genève se pencha à son tour sur le Problème des Salamandres. Deux positions s’affrontaient: l’une reconnaissait dans les salamandres une nouvelle classe travailleuse et voulait leur appliquer toute la législation sociale sur les heures de travail, les assurances d’invalidité et de vieillesse et ainsi de suite; l’autre soutenait au contraire que les salamandres faisaient une dangereuse concurrence à la main-d’oeuvre humaine et que le travail des salamandres, étant antisocial, devait être tout simplement interdit. Cette proposition se heurta à l’opposition non seulement des représentants des employeurs, mais aussi à celle des délégués ouvriers; ces derniers firent observer que la nouvelle armée du travail constituée par les salamandres représentait aussi un important débouché dont l’importance ne cessait de croître. D’après leurs données, l’emploi avait atteint un niveau sans précédent dans la métallurgie (outils, machines et idoles pour les salamandres), dans l’armement, dans l’industrie chimique (explosifs sous-marins), dans les pâtes et papiers (manuels pour les salamandres), dans le ciment, le bois, les aliments synthétiques (salamander-food) et dans de nombreuses autres branches.
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Qu’elles soient salamandres pourvu qu’elles ne soient pas marxistes.
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Que diable, je ne suis pas un vulgaire boutiquier. Je suis un rêveur. Je suis poète à ma façon. Parle-moi donc de Sindbad le Marin, de Sourabaya ou des îles Phénix. N’as-tu pas été attiré par la Montagne Magnétique, l’oiseau Noh ne t’a-t-il point emporté dans son nid? Ne reviens-tu pas avec un bateau chargé de perles, de cannelle et de bézoards?
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C’est pour cela que le rythme de l’Histoire s’accélère considérablement (on estime que sa vitesse est de cinq fois supérieure à celle du passé). Aujourd’hui, nous ne pouvons plus patienter plusieurs centaines d’années avant qu’il se passe quelque chose de bon ou de mauvais dans le monde. Par exemple, les grandes migrations qui, autrefois, durèrent plusieurs siècles, auraient pu être complètement réalisées en trois ans, compte tenu de l’organisation actuelle des transports ; sans quoi, l’opération n’aurait pas été rentable.
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“Alors l’Allemagne y a passé, se disait-il. Eh oui, il ne faut s’étonner de rien. Le bruit qu’on faisait autrefois quand les salamandres inondaient un pays! ça n’avait beau être que la Mésopotamie ou la Chine, les journaux en étaient pleins. Maintenant, on ne prend plus les choses comme ça, songeait mélancoliquement M. Povondra, clignant lentement des yeux et regardant sa canne. On s’habitue, qu’y faire? Ce n’est pas chez nous, alors quoi! Si seulement la vie n’était pas si chère! Ce qu’ils nous demandent pour un peu de café, par exemple - c’est vrai que le Brésil a déjà disparu dans les flots. ça se remarque tout de même dans les magasins, quand on submerge un bout de terre!”
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Et Wolf Meynert analysait sans merci l’état mental du monde actuel, ce mélange de peur et de haine, de méfiance et de mégalomanie, de cynisme et de découragement : En un mot, concluait Wolf Meynert, le désespoir.
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On sait bien que tous les collectionneurs sont prêts à voler ou à tuer pour agrandir leur collection ; mais cela ne met nullement en question leur haute moralité.
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Sa vie intellectuelle, dans la mesure où elle en a une, se compose de conceptions et d’opinions courantes à l’heure actuelle.
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Elle s’intéresse aux mêmes sujets que l’Anglais moyen et réagit d’une manière analogue, c’est-à-dire selon les idées reçues.
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Les lecteurs de journaux, mourant doucement d’ennui, étendus au bord de l’eau ou à l’ombre avare des arbres, démoralisés par la chaleur, la nature, le calme de la campagne et par toute cette vie simple et saine, attendaient, avec un espoir tous les jours déçu, que le journal leur apportât au moins quelque chose de nouveau et de rafraîchissant, un crime, une guerre, un tremblement de terre, enfin Quelque Chose.
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