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3,7

sur 487 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un loft. 8 candidats. Des caméras.

Manque juste Loana et sa piscine … Non, je blague car en fait ici le loft, c'est le sanatorium de Waverly Hills, un lieu glauque à souhait propice à la folie ; les 8 candidats n'ont rien de blondasses siliconées puisqu'il s'agit de meurtriers condamnés à mort qui vont devoir se déchirer car un seul gagnera la liberté.

Lecture d'été, page turner efficace mais qui pour moi a manqué de surprises. On voit venir beaucoup de choses hélas et on arrive au bout sans peine mais sans non plus tomber de sa chaise (electrique ?).

Le sujet reste malgré tout original. Auteur à suivre
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J'avais ce livre depuis un bon moment dans ma Pal, et c'est à l'occasion de plusieurs challenges sur Babelio que je me suis enfin décidée à le déterrer !
Je n'avais pas encore lu de livre d'Armelle Carbonel, même si j'en avais entendu parler à plusieurs reprises de manière très positive
Le sujet est clairement aux antipodes de mes intérêts puisque ne regardant quasiment jamais la télévision, je n'ai aucune expérience en ce qui concerne la télé-réalité. Et ce n'est pas ce livre qui risquait de me faire changer d'avis, il faut le dire.
Et la, nous sommes bien dans ce qu'on peut appeler une critique de ce genre d'émission qui va être poussée à l'extrême. En effet, des condamnés à mort vont être sélectionnés pour participer à « Criminal Loft ». L'endroit où ils vont évoluer est un ancien sanatorium auréolé d'un tas de légendes sinistres plus ou moins avérées. le gagnant de ce « jeu » (?!) se verra attribuer une remise de peine et retrouvera la liberté. Je précise que l'histoire se déroule aux Etats-Unis.
Le personnage principal, John, qui est aussi le narrateur d'une partie de cette histoire m'a un peu fait penser à Hannibal Lecter, sans pour autant lui arriver à la cheville.
Une histoire dont j'ai eu de la peine à croire en sa crédibilité, même si j'ai trouvé le postulat de départ fort intéressant.
Un polar bien écrit, clairement, mais pas de véritable surprise pour ma part, car je m'attendais à un dénouement de ce genre.


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Je viens de finir ce bouquin et mon avis est mitigé cela commence très fort, l'idée est très originale d'enfermé 8 meurtriers des Etats-Unis condamnés à mort dans un ancien sanatorium dans la ville de Waverly Hills (un des lieux réputés les plus hantés au monde) et de les filmer pour une télé-réalité. le gagnant désigné par les téléspectateur ne repartira pas en prison et pourra continuer sa vie normalement.

Dans le pitch tout me plait, le lieu, les psychopathes enfermés à l'intérieur. La narration est plaisante également car on suit l'histoire du point de vue de John un des prisonniers. On découvre dans ce livre beaucoup de manipulation lié "au jeu de la téléréalité", lieu interdit, lieu ou il n'y a pas de caméra, montage télé favorable aux uns et pas aux autres.

Mais vers le milieu du livre je trouve que le rythme s'essouffle et que la mécanique reste toujours un peu la même. Je n'en dirais pas plus à ce sujet pour ne pas spolier les lecteurs qui souhaitent lire ce livre. La fin ne m'a pas tellement plût ce qui est quand même vraiment dommage pour un thriller.

Il ne faut pas oublier qu'il s'agit ici aussi du premier thriller de cet auteur et donc par conséquent reconnaître qu'il y a du talent et que je suivrais ses prochaines parutions.
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J'ai trouvé l'histoire intéressante, j'ai été prise par leur récit et je me suis même attaché aux personnages.

Un loft de criminel rien que ça : 8 condamnés à mort, un seul gagnant !

Il n'y a que la fin qui m'a déçu, je m'attendais à autre chose.

Bonne lecture !
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Bien que le style soit bon et fluide, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire. La 4e de couverture était alléchante et promettait une lecture passionnante; l'attrait de l'être humain pour le macabre; ces télé-réalités dont le seul but est de nourrir le vice du voyeurisme. Malgré tout ce potentiel, le récit n'a pas été à la hauteur de mes attentes. Toutefois je lirai un autre roman de A.C..
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Criminal Loft, c'est l'histoire de huit assassins sélectionnés pour participer à une émission de télé-réalité. A défaut de loft avec piscine pour tirer un coup, ils sont enfermés à Waverly Hills, un ancien sanatorium réputé comme le lieu le plus hanté des Etats-Unis (à égalité avec cinquante autres coins qui se disputent le titre...). A la fin, il ne peut en rester qu'un. Mais on n'est pas dans Highlander, donc sans épée, la seule solution consiste à convaincre le public de renvoyer les autres candidats dans le couloir de la mort. le vainqueur ressortira libre.
Sur le papier, ça sonnait bien. A la lecture moins.

Côté bons points, le style de Carbonnel est efficace et rend très bien ce qui se passe dans la tête du narrateur, John, psychiatre de son métier et tueur en série à ses (nombreuses) heures perdues.
L'auteur s'est abondamment documentée sur Waverly Hills, son passé, son architecture, ses mystères, ses fantômes… L'ensemble est bien rendu et bien utilisé, donnant au loft un corps et une personnalité. Au point, que ce vieil hosto est devenu mon personnage préféré.
Le cocktail tueurs en série et baraque hantée concourt à créer une ambiance noire qui tient la route.
Donc un bouquin avec de bonnes idées et des choix intéressants. Les deux points forts : le traitement de la psychologie d'un tueur en série et la perte des pédales d'une psyché déjà bien barrée.

Après, il y a des défauts...
Vu le pitch, j'imaginais le roman plus axé télé-réalité proprement dite. L'aspect huis-clos ne fait pas assez intervenir l'extérieur. Tu me diras, c'est le principe d'un huis-clos. Mais la télé-réalité n'est qu'un faux enfermement, elle joue sur le regard intrusif et omniprésent de l'extérieur vers l'intérieur, via les spectateurs, les quotidiennes, le prime-time du samedi soir.
J'attendais que le bouquin repose sur la critique du divertissement avilissant et débilitant, tant pour les candidats que les spectateurs. Sur ces émissions qui vont toujours plus loin dans la connerie et dans la mise en danger des participants, avec la complicité des annonceurs et des millions de glandus devant leur poste.
Oui, il y en a, de cette critique, mais pas assez, en tout cas moins que ce que j'aurais voulu (et qui est annoncé en quatrième, soit dit en passant). Sans spoiler le détail, Criminal Loft raconte moins l'émission que les tribulations mentales de John, pas inintéressantes mais pas le sujet que j'étais venu chercher.

L'émission elle-même, puisqu'on en parle, je l'ai trouvée pas réaliste dans certains aspects qui auraient dû l'être. L'Ombre solitaire qui gère tout… Et les producteurs, ils sont où ? les responsables de com' ? les techniciens ? les équipes de ceci-cela ? le show fonctionne avec un big boss mystérieux très docteur Gang dans Inspecteur Gadget, deux présentateurs et deux matons. Il manque beaucoup de choses pour rendre l'univers de la télé et du divertissement cheap, cette fourmilière sous coke. Les spectateurs auraient aussi gagné à être davantage présents. Cette soupe télévisuelle ne fonctionne que grâce à leur adhésion.
A l'intérieur du loft, les candidats ne font pas grand-chose, ça normal. La télé-réalité, dans la catégorie exaltation du néant, s'impose comme une valeur sûre. Mais pas à ce point. Pas assez de gugusseries à thèmes, défis débiles, moments de confidence à la caméra… A la place, les personnages passent la moitié du temps consignés ou dans les vapes. L'autre moitié est consacrée à papoter loin des caméras. Hein ? Oui, l'endroit est truffé de caméras, mais ils trouvent toujours des coins peinards pour discuter chaque fois qu'ils en ont besoin, ce qui tue le concept du Big Brother H24. Petite facilité scénaristique qui aurait pu être contournée. Les huit concurrents ont passé quelques années en prison, excellente école de la débrouillardise. Les taulards se montrent très imaginatifs quand il s'agit de truander les règles.

Passons aux protagonistes (cette chronique est un monument de logique, je vais finir par m'en ériger un, de monument – je vous tiens au courant d'un Ulule pour une statue de bibi haute de 144 mètres).
Carbonel a trop bien fait les choses. En soi, rien à reprocher, elle a su leur donner la dimension de salopards qu'ils méritaient. L'Ombre sadique derrière l'émission, les candidats qui sont des ordures finies (pédophilie, meurtres en série, fantasme cannibale, c'est la fête du slip), les matons à la fois serviles et ivres de pouvoir… Une sacrée brochette de fumiers, chacun avec ses particularités et son background. Très bien foutu sur ce point, bravo Armelle.
Mais voilà, ils sont tous atroces au dernier degré. Chez aucun d'eux on ne trouve quoi que ce soit qui permette l'empathie, l'identification, l'attachement. Oui, dans un roman, on peut accrocher à un anti-héros, mais pas à ce niveau d'horreur.
Au final, on n'en apprécie aucun, on les déteste mais pas un plus qu'un autre. Qu'ils vivent ou meurent, au fond on s'en fout, rien ne les rachète.

Là j'arrive au gros défaut de ce bouquin : la narration. le choix de John. le pire tueur du lot. Dans un récit à la première personne.
On a donc les souvenirs de John, les fantasmes de John, les interrogations de John sur Waverley Hills. le procédé tue une partie du suspens – on se doute qu'il ne lui arrivera rien de mortel avant la fin – et renvoie les autres personnages au second plan
Je comprends la volonté immersive. Placer le lecteur dans les godasses de John joue sur deux tableaux : 1) il est dans le loft, on devient spectateur-voyeur aux premières loges ; 2) participer à l'histoire par le biais un monstre est censé créer un malaise chez le lecteur-complice.
Dans mon cas – et pourtant, comme psychopathe, je me pose là – ça n'a pas fonctionné. Comme je n'ai jamais réussi à accrocher au personnage de John, je ne suis jamais parvenu à rentrer dans le roman.
J'ai cherché pourquoi, parce que j'avais vraiment envie de l'aimer ce bouquin.
C'est le point de vue, y a pas. L'impression que le “je” cherchait à me forcer la main pour entrer dans le loft. le choix de la première personne et du présent ne fonctionne pas, parce qu'il se torpille tout seul à plusieurs reprises. A cause d'effets d'annonce en fin de chapitre, on sent bien que John écrit après coup en utilisant un faux présent (donc autant mettre au passé). Mis en position de narrateur omniscient, son “je” devient factice. A plus forte raison avec l'insert de chapitres à la troisième personne centrés sur l'Ombre. Pour moi, quand le roman propose du FPS, le lecteur ne doit avoir que du “je”, être dans la peau du personnage, donc igorer ce qui se trame hors champ.
Le choix était intéressant dans l'absolu, toujours mieux de faire parler un monstre qu'un gentil propre sur lui. Mais casse-gueule en pratique. le fait est que j'ai retourné le problème, pas évident à solutionner vu la situation du roman. le récit à travers un spectateur aurait obligé l'auteur à abandonner l'ambiance Waverly Hills qui n'aurait pas pu passer la barrière de l'écran, c'eût été dommage. Trop extérieur et désincarné, même si ça colle avec l'idée de la vie par procuration via la petite lucarne. Je dirais qu'il aurait fallu alterner les troisièmes personnes entre spectateurs, candidats, Ombre, présentateurs… Jouer sur les différents points de vue et rapports à l'émission. Ce qui aurait en plus rendu possibles différentes identifications aux personnages en fonction de chaque lecteur, et par ce biais, susciter davantage de réflexions sur la télé-réalité.

Bilan mitigé, noyé sous les oui mais non mais si mais non… Déception sur la satire sociale mais bon portrait de tueur en série mais blocage sur la narration mais… La définition même de mitigé.
Ce qui est sûr, c'est que j'aurais préféré quelque chose de plus critique, dans la lignée d'un Robert Sheckley (Le Prix du danger) ou d'un Pierre Bordage (l'excellent Wang).
Lien : https://unkapart.fr/criminal..
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Criminal Loft nous plonge dans un huis-clos au sein d'un ancien sanatorium réputé pour être hanté et qui va accueillir 8 condamnés à mort pour un jeu de télé-réalité à l'issue duquel le gagnant aura le droit de vivre.

Premier point à aborder et non des moindres, si on veut pouvoir lire ce livre, il faut (je pense) réussir à adhérer au principe de base. Si on n'y arrive pas, il est évident que ça ne passera pas. Pour ma part je trouve que c'est tiré par les cheveux. J'espère ne jamais connaître un monde où on sera prêt à jouer avec la vie des gens et à décider si quelqu'un mérite de sortir de prison sur la base de simples apparences et en oubliant totalement les atrocités qu'il a pu commettre par le passé... Mais je me suis dit "admettons, imaginons que ça se produise réellement". Partant de là j'ai pu poursuivre la lecture de ce roman.

On y retrouve une ambiance pour le moins malsaine (tu m'étonnes avec 8 tueurs en série enfermés ensembles), toutefois je n'ai pas ressenti l'angoisse que j'ai pu ressentir sur d'autres huis-clos comme Vertige de Franck Thilliez notamment, et ce malgré quelques passages peu ragoûtants. L'idée que les faits se déroulent dans un ancien sanatorium qui se veut hanté n'a eu aucun effet sur moi. À vrai dire j'ai même trouvé que cet aspect des choses n'était pas suffisamment exploité.

Le récit est écrit à la première personne, le narrateur étant l'un des "participants" qui n'est autre qu'un tueur en série. Forcément cela participe énormément à l'atmosphère malsaine qui se dégage du livre : on nous sert les pensées et les désirs du tueur sur un plateau, en direct, sans filtre. de ce fait, le style de l'auteure peut être assez dur parfois, tout en étant beaucoup plus "travaillé" à d'autres moments, selon l'état d'esprit du narrateur.

Du reste l'auteure intercale quelques flashbacks qui, progressivement, nous en apprennent un peu plus sur le narrateur. de la même façon, on ne sait rien des autres participants, si ce n'est qu'ils sont condamnés à mort. C'est au fil des éliminations notamment qu'on va découvrir les crimes qu'ils ont commis. Je pense que c'est ce rythme donné aux révélations qui a fait que je ne me suis pas sentie angoissée, oppressée (cherchez les autres synonymes vous-même, je n'ai pas le courage...) comme le voudrait un huis-clos. Alors, évidemment, on sait dès le départ qu'ils ne sont pas des saints : on ne se retrouve pas dans le couloir de la mort pour un simple vol à l'étalage (encore que les erreurs judiciaires existent, mais c'est un autre débat). Mais de savoir ce qu'ils sont capables de faire une fois qu'ils ont quitté la partie... c'est trop tard si on veut retrouver cet aspect oppressant de la situation puisqu'ils ne sont plus là.

Ce qui est très dérangeant dans ce livre, c'est que, au départ d'une certain façon, on s'attache au narrateur, puisque les premiers flashbacks mis en place nous montrent son enfance et l'univers dans lequel il a grandi, qui n'est pas un milieu dans lequel on aimerait voir grandir un enfant. Mais progressivement quand on se rend compte de ce qu'il a fait par la suite, on se retrouve avec un sentiment très contradictoire en se demandant comment on a pu avoir de l'empathie pour lui. Mais en réalité, si on a eu de l'empathie ce n'est pas pour celui qu'il est devenu, mais bien pour l'enfant qu'il était.

Du point de vue de l'intrigue, pas d'énormes surprises, si ce n'est que certaines révélations sur la fin permettent de voir l'histoire sous un angle un peu différent. Je pense que l'auteure a voulu axer le roman sur l'aspect "que va-t-il se passer ?" plus que "qui a fait quoi ?". le hic étant que l'ambiance n'a pas fait mouche avec moi.

Au-delà de tout cela, ce livre pose clairement une question éthique et morale. D'un côté, se pose la question de la peine de mort. D'un autre, on sait qu'il existe des personnes qui collectionnent des objets en lien avec des tueurs en série, que certaines personnes sont obsédées par ces tueurs, mais d'une obsession maladive et malsaine. Je suis bien incapable de comprendre ces personnes. Et du reste, tout au long du livre je ne pouvais m'empêcher de me demander comment on peut regarder une telle émission par fascination pour des tueurs, comment on peut oublier les horreurs commises par quelqu'un pour décider que c'est lui qui sortira vainqueur et qui se retrouvera libre de pouvoir à nouveau torturer, tuer...

Je me rends compte que j'ai abordé pas mal de points qui semblent négatifs, pour autant je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce livre. Mais je l'ai trouvé intéressant pour les sujets qu'il aborde.
Lien : https://chroniquesdunedevore..
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"Etats-unis. Kentucky. Sanatorium de Waverly Hills. Ils sont huit. Six hommes, deux femmes, condamnés à la peine capitale et sélectionnés pour participer au reality show le plus brûlant qui ait jamais existé : « CRIMINAL LOFT » !

Chaque semaine, les votes du public élimineront un candidat afin qu'il reprenne sa place dans le couloir de la mort.
Un seul d'entre eux recouvrera la liberté… Mais lorsque huit dangereux criminels se retrouvent prisonniers du lieu dit « le plus hanté des Etats-Unis », l'aventure tourne au cauchemar... Quelles terribles épreuves leur réservent les créateurs du loft ? Jusqu'où iront-ils pour prouver qu'ils méritent de vivre ? A vous de juger."

Notre société est envahie par les télé-réalité les plus diverses. L'idée? Aller toujours plus loin... Ici, Armelle Carbonnel repousse les limites à l'extrême en regroupant de dangereux psychopathes au sein d'un loft, hanté de surcroît.
Si j'avoue que l'idée me semblait alléchante, je dois dire que pour autant, le livre m'a quelque peu déconcertée...
L'ambiance est extrêmement noire, pesante, angoissante, souvent trash et met le lecteur parfois extrêmement mal à l'aise... Gage de qualité s'il en est puisque je pense que telle était l'intention de l'auteur.
Toutefois, mieux vaut en être averti.
L'intrigue est, elle, plutôt bien ficelée. Les rebondissements successifs sont parfaitement amenés jusqu'à la fin un peu décevante.
En effet, le dénouement est prévisible et malgré une petite surprise, j'espérais un scénario final plus spectaculaire et bluffant...
En somme, si la lecture de ce "Criminal loft" n'est pas désagréable, elle s'est révélée parfois laborieuse et souvent oppressante.
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Un loft, très loin de celui rendu (tristement) célèbre dans nos esprits européens francophones par une scène dans une piscine.
Ici, pas de piscine, pas de décor coloré et bling bling, pas de candidats bronzés et tatoués et plus ou moins mal rasés, pas de candidates à la poitrine refaite, aux lèvres siliconées, capables de sortir des énormités telles que "je pensais qu'il y avait deux lunes".
Huit candidats, condamnés à mort, en attente de leur exécution.
Huit candidats à qui on peut difficilement s'identifier (du moins je l'espère).
Le but de ce jeu de télé-réalité d'enfermement, comme dirait Denis Brogniart : il n'en restera qu'un, un qui sera sauvé de la peine de mort.
Qui regarderait un tel jeu s'il venait à être réellement diffusé sur nos petits écrans ? Beaucoup de gens, j'imagine, même si personne ne l'avouera. Car, au final, le temps des exécutions en place publique n'est pas si lointain que ça.
Huit candidats qu'on découvre peu à peu. Un ressort du lot, l'histoire tourne quasi autour de lui dès le départ. John, un psychopathe, sociopathe, assassin multi-récidiviste. Pourquoi lui ?
Bienvenue dans l'enfer du loft, où les candidats diminuent semaine après semaine.

J'attendais beaucoup de cette histoire, qui a le mérite d'oser, et au final je n'ai pas été terrifiée sur place par les candidats et l'ambiance surnaturelle régnant dans cet ancien sanatorium.
Certes, cela se lit facilement mais j'ai trouvé que le tout manquait d'un petit quelque chose, plus de suspense, plus de développement psychologique, plus de place pour les autres assassins, plus de surprises.

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Un loft, 8 candidats, une télé-réalité....on peut dire que nous sommes clairement dans l'ère du temps ou du moins sur le modèle qui a fait les succès télévisuels des années 2000.
Sauf que nous ne sommes pas ici sur des candidats tous mignons, ou bébêtes mais sur des tueurs-violeurs emprisonnés et attendant la peine capitale dans les couloirs de la mort aux USA.
Et on vient leur proposer de participer à la plus grande télé-réalité jamais tournée où à la fin il n'en restera qu'un, vainqueur et choisi par le public pour être réhabilité et ainsi échapper à la peine de mort.
Mais enfermer 8 psychopathes avec une telle victoire dans un même loft où règne une ambiance macabre, n'est-ce pas jouer avec le feu et voir des évènements non-prévus se produire (comme le décès de certains participants ?) Et/ou voir les plus bas instincts animals réapparaitre ?
Cela fait très longtemps que je souhaitais lire ce roman car je trouve le thème absolument génial et très prometteur.
Sauf que voilà, je ressors de cette lecture mitigée et restant sur ma faim.
J'en en attendais beaucoup plus. Beaucoup plus de noirceur, beaucoup plus de mal, beaucoup plus de gore, beaucoup plus de sang....
Alors au risque d'en choquer certains, j'ai trouvé ça gentillet....
Le fait d'avoir les trois-quarts du roman à la 1ère personne du point de vue du plus "sadique et terrifiant" des candidats était une approche intéressante et effectivement on s'immerge dans son cerveau de psychopathe.
Mais voilà il manque un truc.
Et le coté "paranormal" exploité mais pas jusqu'au bout et nous laissant sur des interrogations m'a laissé un sentiment d'inachevé...
Par contre la fin est sympa et sur le coup je ne l'ai pas vu venir. Bon point.
Après n'oublions pas que ce roman est le premier de Armelle Carbonel et je salue quand même la qualité de ce roman pour un premier et je lirais encore avec plaisir cette autrice.
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