Criminal Loft

J'ai d'abord dévoré ce livre, me suis un peu essoufflée en cours de route et en suis finalement restée perplexe. Plus je réfléchissais, plus j'étais partagée…du coup j'ai arrêté de réfléchir…
L'idée même du jeu, du reality show est fabuleuse et originale. J'ai adhéré à la fois à ce principe et aux personnages.
J'ai aimé son écriture et le fait de vivre cette aventure au travers des yeux de John et de ses pulsions. J'ai adoré l'idée de ce public avide de sensations, qui grandit et qui en veut plus. Ce qui m'a d'ailleurs largement rappelé un film qui m'avait profondément marquée : Intraçable de Gregory Hoblit.
J'ai, cependant, été déçue que cela ne soit, justement, pas plus exploité. le principe de jeu se suffisait à lui seul. Il n'était pas nécessaire de rajouter tout le tralala qui se colle au fil de l'histoire. Et enfin le vrai gros moins…un dénouement qui devient très clair vers les 3/4 du livre avec l'évidence du « qui tire les ficelles de tous ces pantins » et ça j'aime pas ! Ce qui nous mène à une fin qui m'a laissée…sur ma faim…
La sensation de déguster un plat somptueux avec des ingrédients de premier choix, auquel on a voulu ajouter trop d'épices, trop d'ingrédients superflus pour le rendre soit disant meilleur mais au final...
Le plus tue le goût...Et c'est bien dommage
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Waverly Hills. On le dit le lieu le plus hanté des États-Unis. Un sanatorium désaffecté de cinq étages construit au début du xx siècle au sommet d'une colline de Louisville, converti en loft pour satisfaire les plus bas instincts de l'espèce humaine.

Ils sont huit. Six hommes et deux femmes, condamnés par la justice américaine pour avoir commis des actes irréparables. Leur transfert s'est fait sous haute sécurité, menottes aux poignets et chaînes aux chevilles.

Ils ignorent tout avant d'entrer dans le loft. Seulement qu'un seul d'entre eux échappera à l'injection létale pour être réhabilité. Parmi eux John, et c'est à travers sa voix que l'on va vivre jour après jour les épreuves qu'ils vont traverser. Il a quitté une cellule de six mètres carrés pour un monde de noirceur, qu'incarnent de longs couloirs noyés dans l'obscurité.

Et puis dans le loft, et cela vous parlera sans doute, il y a la Voix de l'Ombre. Celle qui les guidera tout au long de leur séjour. La voix à laquelle ils devront répondre à tous les appels, faute d'encourir son châtiment... se soumettre à tous les exercices qu'elle leur fera subir. Au signal sonore, ils devront se rendre au parloir pour l'Épreuve de vérité afin de se présenter aux téléspectateurs.

Si le scénario de base avait tout pour me plaire, et même si les premières pages ont su me captiver, assez vite j'ai trouvé que l'intrigue s'essoufflait et je me suis ennuyée. L'idée d'abandonner m'a traversée l'esprit mais je me suis accrochée par solidarité pour ma partenaire de lecture qui n'abandonne jamais !

Alors certes l'écriture est fluide, directe et dure, à la limite de l'horreur parfois, en appuyant là où ça fait mal. La psychologie des personnages est plutôt bien abordée et reflète bien notamment la personnalité de John et de certains autres concurrents davantage mis en avant.

Mais mon intérêt est retombé trop tôt, trop vite et l'intrigue a manqué de surprises selon moi. La fin ne m'a pas convaincue non plus. C'est donc une déception pour ma part.

J'ai bien aimé ce livre mais je m'attendais à autre chose.
Les créateurs d'émissions de téléréalité veulent toujours aller plus loin pour faire un maximum d'audience et les dérives que cela peut entraîner sont bien décrites ici....
L'écriture est fluide et on en découvre un peu plus sur ces huit meurtriers au fil de la lecture.
J'ai trouvé quelques passages angoissants mais la fin m'a parue un peu trop rapide.

Ce livre est fait pour ceux qui aiment la violence et le sang, et les États-Unis. le contexte, une émission de téléréalité, est intéressant à découvrir : promotion à outrance et manipulation sont au rendez-vous. le cadre, une maison qui existe vraiment, apporte aussi un intérêt à ce bouquin. J'ai peu apprécié les personnages, ils sont bien décrits mais aucun ne m'a vraiment "fait vibrer". Les pages se tournent vite car on a envie de savoir la suite et la fin vaut la peine d'avoir lu le début… A découvrir.

Si à quelques heures du réveillon, vous vient l'idée de faire le show, restez branché, j'ai ce qu'il vous faut : Criminal Loft le dernier thriller d'Armelle Carbonel. Il vient de paraître en format poche aux Éditions Milady et il est très show...

Les règles du jeu sont simples. Enfermer huit criminels condamnés à mort dans le Sanatorium désaffecté de Waverly Hills et les filmer pour divertir les amateurs de télé-réalité avides de sensations et de voyeurisme. A la clé, la liberté, mais pour un seul d'entre eux uniquement. Les candidats, six hommes et deux femmes, sont tous particulièrement dangereux et déjantés. Ils ne se connaissent pas et ne connaissent pas le passé criminel des autres participants. Pour mieux émoustiller les téléspectateurs, les participants sont filmés 24 heures sur 24, guidés par une voix off, surveillés par deux matons. Pour échapper à l'injection létale, ils doivent convaincre le public coûte que coûte qu'ils méritent de vivre et de rester dans le loft. Pour ce faire, ils n'hésiteront pas à mettre en place tous types de stratagèmes quitte à pousser les autres à la faute. Voilà pour le décor. Pour le reste, tout n'est que manipulation, machiavélisme, hémoglobine et suspense. Bienvenue au loft !

Bien que l'idée départ de Criminal Loft puisse sembler originale, elle m'a immédiatement renvoyée à L'oeil de Caine, le premier roman de Patrick Bowen duquel j'ai eu beaucoup de mal à me détacher. Trop de ressemblances sur le fond et la volonté de la part de ces deux auteurs de dénoncer la télé-réalité, le voyeurisme et la manipulation. Outre cette similitude, j'ai trouvé que les personnalités des criminels étaient inégales. Autant celle de John et d'Aileen sont bien appréhendées, autant celle des autres criminels, notamment de Linda ou de Wallace manquent à mon sens de profondeur, si bien qu'ils perdent en crédibilité et on a du mal à les imaginer en odieux criminels pervers. Côté écriture, le style est fluide, rythmé, l'ambiance bien retranscrite. Pour autant, Criminal Loft n'est pas la bombe ou le chef d'oeuvre annoncé par certains. C'est un bon thriller qui réunit tous les ingrédients permettant de passer un agréable moment, mais je suis restée sur ma faim. C'est donc sans regret que je quitte le loft...
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L'idée de départ de Criminal Loft est intéressante et originale, mais machiavélique. Il s"agit d'une émission de télé-réalité dans laquelle huit condamnés à mort aux Etats-Unis se font éliminer à tour de rôle par le vote des téléspectateurs. Un seul doit échapper à la mort qui lui est promise. le spectateur semble tout-puissant, le jeu est poussé à l'extrême, encore de la science-fiction à ce jour, mais qui sait.....? un jour, peut-être? des jeux du cirque d'un type nouveau.....
Une idée de départ originale donc, mais..... il manque un souffle à ce roman. Je n'ai pas été embarquée, je n'ai pas ressenti l'épouvante à laquelle je m'étais préparée, tant du côté des meurtriers que du côté du public qui joue ainsi avec la vie des gens, aussi monstrueux soient-ils.
Armelle Carbonel, dans sa biographie présentée en postface, évoque sa rencontre littéraire avec Maxime Chattam. Il lui aurait prodigué des conseils d'écriture qu'elle aurait appliqués. Pour moi, elle souffre justement de la comparaison, notamment dans les deux cent premières pages,car que l'on aime ou pas ce genre de littérature, il faut avouer que M.Chattam sait manier l'épouvante, l'horreur. Ses romans ne s'adressent pas à des âmes sensibles. Or c'est la dimension qui, à mon sens, manque chez Armelle Carbonel. Tout y est: les personnages, l'action, le décor, mais..... je n'ai pas été captivée, je n'ai jamais refermé le livre parce que le lire devenait insoutenable, comme cela a pu m'arriver avec les romans de M.Chattam justement, ou Thomas Harris ou même Stephen King.
Armelle Carbonel en étant encore à ses débuts en matière d'écriture de thrillers, peut-être lui manque-t-il seulement de l'expérience?
Ce qui me fait frémir en revanche, c'est de penser que l'on n'a peut-être pas encore atteint le fond avec les émissions de télé-réalité. le concepteur du jeu (on n'apprend qu'à la fin qui c'est) semble être encore plus relever de la maladie mentale que les condamnés (quant aux gardiens....!) et que le public puisse se laisser entraîner dans ce type de jeu. Mais aux Etats-Unis, malheureusement, rien n'est étonnant......

Huit condamnés à mort sont sélectionnés pour participer à un jeu de télé réalité. le gagnant recouvrira sa liberté, les autres regagneront le couloir de la mort.
Le lieu de tournage, un ancien sanatorium dans une ville perdue des Etats Unis, où se sont produits des expériences scientifiques sur des cobayes humains. Depuis, cette bâtisse est hantée par les morts.
Quelques jours après le début du tournage, des meurtres se produisent. Est-ce le fruit des criminels ou des fantômes ?
Le narrateur est John T., un sérial killer sadique. Nous découvrons au fil des pages ses méfaits via des flash-back, et son parcours pour tenter de sortir gagnant du jeu.

Ce livre m'a laissé un goût mi-figue, mi-raisin.

Côté sucré, c'est un page turner efficace, dès le premier chapitre, nous voilà happé par l'histoire de John T. le narrateur ne nous cache pas son abomination. C'est un meurtrier pulsionnel rationnel qui va devoir mettre ses pulsions de côté afin de sortir victorieux.
Le style de l'écriture est fluide.

Côté amer, à trop vouloir brasser de thématiques, certaines ne sont qu'explorées :
La critique de la télé réalité est bien présente au début du livre. A toujours vouloir faire de l'audimat, la suite logique est toujours plus de glauque et de voyeurisme. Certaines épreuves éliminatoires le prouvent et sont bien menées. Cependant, il manque un peu d'explications pour nous faire croire à la possibilité d'un tel jeu. Comment la société peut-elle délivrer, via un jeu, un meurtrier après l'avoir jugé ? Il manque aussi une analyse du voyeurisme, la psychologie sociale en est absente. En outre, cette critique de la télé réalité est assez vite oubliée.

Il n'y a pas de jugement du système de la peine de mort. Les condamnés sont tous coupables. Qu'en est-il des erreurs judiciaires ?

La thématique de la maison hantée n'est là que pour planter un décor, l'auteur aurait pu se servir de ce lieu pour alimenter les peurs et l'irrationnel

Les motivations de certains personnages et explications données sont parfois traitées à la légère.
le père d'une des victimes. J'ai dû mal à cerner le pourquoi de ses actions ? Se venger ? Il me semble que la punition infligée est bien faible par rapport à toute la mise en place de sa stratégie. Il manque de la logique dans la psychologie des personnages.

Malgré ces bémols, le livre d'Armelle Carbonel est un bon divertissement, nous sommes face à un bon « film » (pour bientôt ?) mais qui demande une suspension de l'incrédulité trop importante.
Une auteure à suivre.

Le concept est parfaitement malsain et effrayant. Sans doute un peu trop à mon goût.

Huit criminels dans le couloir de la mort ont été sélectionnés pour participer à Criminal Loft, une émission de télé-réalité qui consiste à les faire vivre dans le Sanatorium de Waverly Hills aux Etats Unis, un lieu qui existe pour de vrai et qui est réputé pour être hanté. Chaque semaine, les téléspectateurs doivent voter pour éliminer un des huit participants qui devra retourner dans le couloir de la mort. le finaliste de ce show se verra retrouver sa liberté. Chacun de ces psychopathes devra convaincre le public qu'il mérite de vivre.

Nous découvrons progressivement les crimes de chacun, leurs mensonges, leurs subterfuges pour gagner, la cohabitation et les phénomènes paranormaux… et tout cela du point de vue de John T., l'un des huit participants du Criminal Loft. On apprend qu'il a été psychiatre et tant mieux car il a un regard intéressant sur ce qui l'entoure. Malgré cela, il reste un psychopathe, sadique, sans remords. On apprend ses traumatismes de l'enfance par le biais de flash-backs, ce que je trouve très intéressant car cela explique pourquoi il est devenu comme ça. Nous devons même plutôt parler de sociopathie puisque c'est l'environnement qui l'a rendu comme ça… l'auteure parle d'ailleurs de sociopathe.

John T. commence à avoir des doutes sur une éventuelle machination de Criminal Loft. Qui se cache derrière cette émission ? Et pourquoi ?

L'histoire est donc très originale, la lecture est fluide, on a envie d'en savoir plus mais assez vite, on devine la fin, ce qui est dommage. En effet, l'auteure met trop d'indices, certains éléments sont donc facilement prévisibles. Par ailleurs, le roman est qualifié d'horreur mais j'ai trouvé que les phénomènes paranormaux n'étaient pas assez exploités, en tout cas pas du point de vue de John T, autant dire que je n'ai eu aucun frisson. L'horreur se définie davantage dans les crimes de ces criminels mais je m'attendais d'ailleurs à plus d'actes barbares de leur part au sein du loft mais les caméras ont pu limité leurs envies.

Bref, une assez bonne lecture pour ce thriller horreur très original mais pas grand chose m'a surprise. Je pense avoir eu trop d'attentes après les nombreux coups de coeurs d'autres lecteurs.

Si vous souhaitez lire d'autres romans sur la sociopathie, je vous recommande Jours parfaits de Raphael Montes et Au-delà du mal de Shane Stevens. Dans le même esprit, un huis clos avec 8 prisonniers où seuls 2 d'entres eux peuvent sortir en trouvant le code de sortie, c'est Faites vos jeux de Julia Richard, une auteure très prometteuse. Et enfin, si vous souhaitez lire un roman thriller psychologique bouleversant par des actes pédophiles et tortures, je vous conseille Mais c'est à toi que je pense de Gary A. Braunbeck, âmes sensibles s'abstenir…
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je n'ai jamais regarder de télé-réalité, même le fameux Loft story avec Loana. Oui, je sais je dois vous paraitre une extraterrestre. Et bien, après avoir lu Criminal Loft d'Armelle Carbonel, je ne suis pas près de regarder ses émissions. Car elles me paraitront très fades au niveau événements.
De plus, le lieu où se situe le livre existe vraiment, ça apporte un plus, je trouve