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4,31

sur 2444 notes
Un excellent livre de SF. Lu alors que la bande-annonce du film tournait sans arrêt sur la toile. J'ai dû me détacher des images pour pénétrer dans l'univers étouffant et cruel dans lequel est enfermé le jeune Ender.
Ma culture en littérature SF est très limitée mais j'ai trouvé ce récit très original et vraiment intéressant, du point de vue de la psychologie du jeune héros. Confronté au machiavélisme des adultes qui n'ont apparemment d'autre choix que de le "sacrifier" pour sauver l'espèce humaine d'une imminente invasion extra-terrestre, Ender n'est pas dupe. Il n'est jamais dupe et subit son terrible destin page après page sans pouvoir se permettre d'espérer leur pitié ou une quelconque rémission. j'ai vraiment beaucoup aimé.
Allez hop ! Je me lâche ! 5 étoiles !
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J'ai beaucoup aimé ce livre. Orson Scott Card a réussi son coup en me faisant oublier que les personnages de ce livre étaient des enfants. On y trouve un univers difficile, des enfances oubliées, des guerres inutiles, mais aussi une belle fraternité entre "frères d'arme" dans les derniers chapitres. Il faut faire preuve d'énormément d'imagination pour entrer dans ce(s) monde(s). J'ai franchement adoré et je lirai sans hésitation "La voix des morts". Par contre, je ne suis pas d'accord sur un point : à mon sens, Ender n'est pas un monstre, bien au contraire. Bref, à lire absolument !
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Franchement, au début, j'ai vraiment eu du mal. Mais les personnages de Valentine et Ender, fins stratèges, nous embarquent dans leurs vaisseaux pour nous mettre game over.
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La Stratégie Ender (Ender's Game) est un roman de science-fiction de l'écrivain américain Orson Scott Card, publié en 1985, qui reprend et développe une nouvelle du même auteur publiée en 1977 dans le magazine Analog.

C'est son roman le plus célèbre. Il a reçu les prestigieux prix Nebula en 1985 et Hugo en 1986. Il possède une suite écrite un an après, La Voix des morts (également prix Nebula et Hugo), et fait partie du Cycle d'Ende
Ender, de son vrai nom Andrew Wiggin mais ainsi nommé par sa soeur, est un enfant aux talents exceptionnels, mais à la sensibilité exacerbée et doué d'un instinct de survie sur-développé. Il n'hésite pas à prendre des décisions terribles lorsque sa vie est menacée, ce qui l'amène à tuer deux enfants qui l'avaient agressé. Doté d'une intelligence et d'une maturité hors du commun, il se révèle vite un stratège de génie et un tacticien hors-pair. Avec l'équipe d'enfants qu'il dirige à l'école de guerre, il remporte tous les combats simulés et réels qu'on lui impose. Malgré son intelligence, il ne prend qu'à demi conscience des manipulations dont il est l'objet de la part du colonel Graff.
Valentine et Peter Wiggin sont la grande soeur et le grand frère d'Ender. Tout aussi exceptionnels que leur cadet, ils s'orientent vers des activités politiques. de caractères opposés, l'une est douce et sensible, l'autre violent et cruel, ils s'associent pourtant pour influer sur la vie politique de la planète en manipulant l'opinion publique à travers deux personnages virtuels, Démosthène et Locke, officiellement opposés.
Hyrum Graff, colonel et commandant de l'école de guerre, cynique et désabusé mais tout acquis à son devoir, suit Ender tout au long de son parcours. Dans le cadre d'un plan secret de la dernière chance mis au point pour obtenir la victoire, il manipule le garçon pour mettre le plus à profit son génie. Il joue sur sa sensibilité, son sens de la justice et son instinct de conservation.
Bean, de son vrai nom Julian Delphiki, est le soldat le plus intelligent d'Ender dans l'armée d'entraînement qu'il dirige à l'école de guerre. Enfant exceptionnel, il est le personnage principal du roman parallèle que Orson Scott Card a écrit bien après, intitulé La Stratégie de l'ombre, et qui raconte la même histoire, mais de son point de vue. Bean est aussi le héros de la Saga des ombres.
Dans un avenir relativement lointain, l'espèce humaine mène une guerre totale et désespérée contre la seule espèce extraterrestre connue : les Doryphores, êtres intelligents ayant une forme et un mode de vie semblables à ceux des insectes. Les deux espèces disposent du voyage spatial mais sont limitées par les lois de la physique relativiste. À la suite d'une invasion avortée des Doryphores, l'Humanité découvre le moyen de communiquer instantanément d'un bout à l'autre de la galaxie. Dénommée ansible, cette technologie leur est incompréhensible mais utilisable. Bien que l'humanité ait acquis de nouvelles technologies inconnues de leurs adversaires, les Doryphores détiennent une supériorité numérique écrasante, vu leur implantation dans plus de 80 systèmes de la galaxie.

Pour tenter de renverser l'avantage, une école de guerre spatiale forme des enfants à devenir des officiers émérites. Les autorités, ayant déjà rejeté deux enfants supérieurement intelligents de la famille Wiggin, ont exigé la naissance exceptionnelle d'un troisième : Andrew, surnommé Ender par sa soeur Valentine (en anglais : « le dernier, celui qui termine (les choses) » : dans cette société, seuls deux enfants sont normalement autorisés par famille). À quatre ans, Ender est un garçon exceptionnel, doté d'une intelligence et d'une maturité hors du commun, mais il possède toutefois le don dangereux d'écraser ses adversaires.

Remarqué par le colonel Hyrum Graff, commandant de l'école de guerre, Ender y est enrôlé et gravit les échelons avec une rapidité stupéfiante : le roman suit son évolution dans l'école et ses progrès fulgurants en matière de commandement, stratégie et tactique, tout comme la façon dont il est manipulé par les autorités militaires. Ses frère et soeur aînés se consacrent pendant ce temps à des actions politiques.

Ce qu'Ender ignore, c'est qu'il est entièrement manipulé par le colonel afin de tirer le meilleur parti de son génie, pour réaliser un plan secret mis au point pour renverser le cours de la guerre. Peu à peu, une stratégie de la dernière chance se met en place autour de lui sans qu'il en ait conscience, bien qu'il en soit la clé : croyant s'entraîner sur un simulateur de combats spatiaux, il ignore que, grâce à l'ansible, il commande en fait une armée réelle lancée à l'assaut de la planète des Doryphores. C'est donc sans scrupules, comme dans un jeu, qu'il sacrifie ses vaisseaux et les équipages lorsque la stratégie l'impose. Acculé lors de la dernière bataille, qui paraît impossible à gagner, il décide de « tricher » dans le but d'être libéré de sa formation et fait exploser une planète qui s'avère en fait être le refuge ultime des Doryphores. Il donne ainsi la victoire finale à l'humanité, mais anéantit par là même une espèce entière, causant ainsi le premier « xénocide » de l'histoire humaine.

Son frère abhorré ayant accédé à la direction politique d'une faction sur Terre, Ender et sa soeur partent coloniser l'un des mondes désertés des Doryphores, où Ender découvre l'oeuf fécondé d'une reine Doryphore laissé à son intention
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j'ai adoré l'histoire de ce petit génie de 6 ans, sa vie à l'école de guerre, ses introspections et ses doutes malgré tous ses succès qui provoquent la jalousie de ses camarades et ce mystère autour de lui.
Je n'ai pas vu le film mais j'aimerais bien voir comment cette histoire a été adaptée.
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J'ai trouvé ce roman peu intéressant car l'action met beaucoup de temps à se mettre en place et on s'ennuie vite. Cependant l'histoire reste plutôt bien écrite.
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J'avais entendu parler de ce livre parce qu'il a récolté de nombreux prix et qu'il est devenu un peu un classique de la littérature de science-fiction, mais je ne l'avais encore jamais lu. C'est chose faite. C'est le film (que j'ai beaucoup aimé) qui m'a donné envie de lire le livre. Je m'attendais à une foule de détails et d'explications que le film n'est pas en mesure de nous donner, je n'ai pas été déçue.

Il y a cinquante ans, la flotte terrienne a réussi à repousser l'attaque des doryphores... Aujourd'hui pourtant, une nouvelle invasion menace.
Un programme militaire pour la formation des futurs commandants de la flotte est en cours, mais le temps est compté. Parmi les élèves-officiers — tous des surdoués —, Andrew Wiggin, dit Ender, focalise toutes les attentions. Appelé à devenir un puissant Stratège, il est le jouet des manipulations de ses supérieurs depuis sa naissance... et cela le dépasse.
Car c'est entre ses mains que repose le sort de l'humanité.
Et Ender n'a que six ans.

J'ai beaucoup aimé le personnage d'Ender sur les épaules de qui le sort de l'Humanité toute entière repose. Il est extrêmement intelligent mais il reste malgré tout sensible par certains côtés. Ce qui m'a un peu dérangé par contre, c'est son âge. Comment un enfant de six, bien que surdoué, peut-il avoir de tels agissements et de telles réflexions ? ... Ce sera le bémol du livre.

J'ai préféré le livre au film (comme très souvent) car les personnages de Peter et Valentine Wiggin, le frère et la soeur d'Ender, sont très bien exploités et ils prennent une consistance qu'ils n'ont pas dans le film. Leur destinée n'est pas semblable dans les deux oeuvres.

Le style d'Orson Scott Card est très sympa, très fluide. L'histoire se déroule sans encombre jusqu'au dénouement qui nous laisse un peu "sur les fesses". La surprise est vraiment totale et bien amenée. L'atmosphère est parfois pesante, rarement légère ... Tout est bien rendu et il est très facile d'imaginer l'Ecole de Guerre avec sa salle de combat dans laquelle il n'y a aucune pesanteur par exemple.

Bref, un très bon livre de SF. Je pense lire la suite mais sans doute pas le cycle complet car on m'a dit qu'au bout de quelques tomes, tout cette histoire s'essoufflait un peu. J'ai envie de rester sur ma bonne impression ...
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Le Cycle d'Ender...
Je l'ai lu quand j'étais adolescente.
Plus qu'une fresque militaire, c'est une fresque humaine, qui m'a aidée à comprendre que parfois, on peut faire du mal et détruire à son corps défendant.
C'est dans ce livre que j'ai compris que lorsqu'on comprend quelqu'un, on en vient à l'aimer, et que si l'on en vient à l'aimer, on a le pouvoir de le détruire.
C'est une notion que je n'ai jamais perdue de vue dans ma vie de tous les jours et qui m'a permis d'aimer mes proches sans les posséder.
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Ender est un petit garçon de six ans, qui vit dans un monde futuriste pas si éloigné du nôtre. C'est un « troisième », autrement dit, le dernier espoir de ses parents qui ont bravé les lois et les préjugés pour autoriser sa naissance. Dans ce monde au destin parallèle à celui que nous lui connaissons, les enfants sont équipés dès la naissance d'un moniteur, et sont éduqués pour devenir des soldats de guerre, chacun dans l'espoir d'intégrer une prestigieuse formation militaire dans une école d'élites. Et l'on ne tarde pas à découvrir que tous les espoirs de la planète reposent sur lui, le seul capable à sauver l'Humanité d'une nouvelle attaque des Doryphores, créatures venues d'ailleurs et déjà terrassées lors d'une première guerre…

C'est le genre de livres dont la fin fait TOUT. Celui que vous lisez en l'appréciant, et qui vous surprend tellement avec ses dernières pages que vous mourrez d'envie de le relire. Moi, j'ai un peu triché : c'est le film qui s'est plutôt laissé regarder sans animer en moi une grande passion, et dont la fin m'a tellement retournée – ça, c'est sûr que je ne l'avais pas vue venir ! – que je me suis dit : il faut approfondir.
Déjà, pour poser les bases, il faut bien souligner que le film ne met pas autant l'accent sur le jeune âge de Ender que le livre. L'adaptation cinématographique passe en effet sur tout ce qui, pour moi, fait la grandeur du personnage, et aussi sa fragilité : la peur qu'il a de ressembler à son frère (un aspect totalement éludé sur grand écran), l'amour qu'il porte à sa soeur, le rapport qu'entretiennent les deux au fur et à mesure de la progression de la diégèse, les doutes auxquels Ender est en proie, et surtout, la lenteur, les difficultés qu'il rencontre. Voilà le plus gros reproche qu'il faut vraiment adresser au réalisateur : sur les deux heures et quelques que dure le film, Ender progresse à une vitesse fulgurante, là où le livre se déploie en réalité sur plusieurs années ! Disparues également les véritables amitiés qui mettent en relief la profonde solitude à laquelle Ender est livré, le dégoût qu'il s'inspire. le film est sans nuances : Ender a des amis, quelques rares ennemis (bien moins que dans le livre !) mais aucun Bean à l'horizon, ni même d'Alai. La solitude et la fatigue se font plus supportables… En bref : on entre moins bien dans la psychologie du personnage qu'à travers les mots. Est-ce nouveau ? C'est le tort de grand nombre d'adaptations me semble-t-il…
Mais il faut quand même reconnaître une grande qualité au film : les scènes de combat. Certes, tout est décrit minutieusement par Orson Scott Card. Mais je dois avouer que j'avais beaucoup de mal à projeter ces scènes. Si le souvenir du film n'était pas venu supporter ma lecture, j'aurais très certainement été découragée par ces descriptions un peu maladroites, peut-être mal traduites (pour s'en assurer, il faudrait jeter un coup d'oeil à la VO). C'est toujours l'avantage de l'adaptation : l'imagination est épaulée par la visualisation. Parfois c'est une limite, mais en l'occurrence, cela m'a bien soulagée.
Il faut ajouter à ces variantes de support un fond commun : une critique assez solide de la société. Qui est le colonel Graff pour se servir ainsi d'Ender comme d'un vulgaire objet destiné à sauver l'Humanité ? le contraste est saisissant entre le traitement que la société inflige à Ender, non seulement à l'école de guerre, mais également depuis sa naissance, et l'hypersensibilité dont il est victime. La portée réflexive de l'intrigue n'est pas à sous-estimer, l'auteur y dresse une peinture révoltante de la manipulation des êtres humains, et l'aspect politique est réellement omniprésent, comme en témoignent les costumes de Locke et Démosthène, totalement inexistants dans le film.

En résumé : pour la Stratégie Ender, lecture et visionnage se complètent. L'un pour l'abondance de détails inexistants dans le film, l'autre pour une projection plus aisée de scènes difficilement conceptualisables à travers les mots. La note attribuée ne rend pas forcément compte du plaisir que j'ai eu à dévorer le livre ; seuls les petits bémols que j'ai soulignés en sont responsables. L'univers est à découvrir, et je ne tarderai pas à me procurer le tome 2 !
Lien : http://carnetparisien.wordpr..
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Le parcours d'un jeune enfant qui deviendra le sauveur de l'humanité face à une race extraterrestre très agressive qui a attaqué la terre 2 fois.
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