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4,31

sur 2468 notes
Cela fait un moment que je l'ai lu.
J'ai trouvé la traduction française moyenne mais je le relirais surement en version originale.

La stratégie Ender raconte le sort d'Ender, un enfant qui est envoyé dans un centre de formation militaire d'excellence qui tente de former les leaders de demain dans leur guerre contre les Doryphores, ces créatures insectoides qui menacent l'humanité toute entière.

Mais là où l'histoire paraît plutôt simple et orienté pour adolescent, on se retrouve entrainé dans des problèmes d'adultes, l'intelligence d'Ender étant largement supérieur au commun des mortels.
Le livre se transforme donc en livre de plus en plus philosophique, ou les questionnements d'Ender ainsi que ceux de son frère et de sa soeur restés sur Terre, nous pousse à nous interroger sur ce conflits, mais aussi sur l'ensemble des conflits humains.

J'ai trouvé la partie terrestre intéressante mais moins bien amenée et expliquée que celle stellaire. Il y a de nombreuses bonnes idées mais peu de briques sur lesquelles se reposer pour imaginer cette vision du futur. Pourtant, on ne se lasse pas des réflexions d'Ender et des stratégies qu'il met en place pour se sortir des situations les plus dangereuses.

La fin est plutôt concluante, même si j'ai préféré celle du film où le sacrifice est bien plus grand que celui mentionné dans le livre. Je me suis donc imaginé une fin qui mélange un peu des deux et que je trouve beaucoup plus épique et sidérante.

Au final, l'histoire reste intéressante est le dénouement reste un des meilleurs à ce jour. Et l'on ne peut que conseiller la lecture de ce livre et surtout de l'ensemble de la trilogie.
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Quand on sort d'un marathon Asimov (18 livres), la comparaison fait très mal ! Je me suis ennuyé tout le long.

Vous aimez la SF militaire ? Lisez autre chose.

Les 3-4 dernières pages de conclusion sont incompréhensible. L'histoire politique sur Terre à oublier, ni queue ni tête.

Les personnages sont vides, j'ai eu envie de les secouer tout le long de ma lecture, insupportable.
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Les trois premiers tomes sont bien mais après ça part en cacahuète. L'idée de faire des enfants soldats est excitante et les personnages sont mit dans plein de situation passionnantes. Les agresseurs posent des défis à chaque fois différents. J'ai beaucoup aimé.
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Ce livre est le seul livre de science fiction à m'avoir fait pleurer. Orson Scotte Card a su transcrire le poids immense du regret. Ce n'est certes pas un chef d'oeuvre mais il est devenu le livre que je n'ai jamais oublié. Il y a comme une morale cachée derrière : prendre du recul et voir au-delà de ce que l'on nous inculte.
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L'histoire d'un enfant-soldat astronaute Une histoire impressionnante d'un enfant sélectionné pour commander une armée face à une future invasion extraterrestre. Dès les premières pages on est prit dans l'histoire. L'émotion d' Ender est très bien retransmise. Il subira un enseignement qui le coupera de sa famille mais aussi détruira ses liens d'amitiés avec d'autres camarades pour le rendre plus fort et en faire un commandant exceptionnel. de la SF qui montre aussi la nature humaine.
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Un roman devenu un classique de la science fiction alors qu'il ne date que des années 80 et adapté en film sous le nom de la stratégie Ender. Des sujets toujours d'actualité . l'informatique et ses usages, l'intelligence artificielle, le numérique, le contrôle des individus...
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L'histoire est très bien amenée, l'attachement à Ender est fort, depuis le début, il est absolument génial. Je le conseille à tous les amateurs de SF ainsi qu'à tous ceux qui aiment les aventures humaines. Petite appréhension pour lire la suite car ce livre raconte l'histoire d'Ender enfant, sera-t-il aussi interessant une fois grand ? A suivre.
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Je ne m'attendais absolument pas à lire un bouquin de ce genre .. et c'est une très bonne surprise. Mais commençons par le début.Sur une Terre futuriste, le petit Ender - pardon, Andrew - grandit comme troisième fils dans une famille dont l'aîné a été recalé de l'académie de la flotte internationale. Cette académie forme les officiers pour la guerre contre les Doryphores. Les Doryphores ? Une espèce extra-terrestre vaguement insectoïde qui, par deux fois, a tenté d'envahir la Terre. Alors forcément, la Terre vit dans la peur paranoïaque d'une autre invasion.Heureusement, les penseurs de l'armée ont une stratégie, et ont déjà choisi leur commandant en chef pour l'appliquer : ce sera Ender. Il va donc rejoindre dès ses 6 ans cette académie, pour y devenir le meilleur stratège que la guerre ait connu.Dit comme ça, ça a l'air bien. Sauf que les soldats qui dirigent cette académie ont une vision très ... manipulatrice des choses, et feront donc en sorte qu'Ender soit toujours sur ses gardes, toujours prêt à lutter, même quand les conditions, les règles, et le monde dans son ensemble sont contre lui.L'Ender qui sortira de cette école ne sera évidement pas le même que celui qui y est entré.Pour vous offrir un aussi long résumé, vous vous doutez bien que j'ai beaucoup aimé ce roman. Et c'est vrai qu'il m'a séduit. Pas forcément grâce à Ender, d'ailleurs : il ne s'agit après tout que d'un gamin qui a certes des aptitudes particulières, mais qui ne peut que réagir aux défis qu'on lui propose sans cesse. Il le dit d'ailleurs à un moment : il a tellement été manipulé tout au long de sa vie qu'il ne saurait pas quoi faire si on ne lui en donnait pas l'ordre. Ce qui, avouons-le, est assez ironique pour un commandant en chef qui jouit d'une certaine autonomie dans ses décisions.Non, ce qui m'a plu, c'est le fait que toute l'analyse sur le côté impitoyablement pourri, ignoble, et cruel de sa formation ne soit jamais dit, alors que c'est clairement perceptible. En effet, si on lit ce livre sans y réfléchir, on voit juste Ender se plaindre que c'est pas juste, que les professeurs le harcèlent, que tout le monde le déteste parce qu'il est l'"élu". Mais, dès qu'on y réfléchit un peu, on comprend que cette formation militaire est totalement déshumanisante : ces enfants sont privés de leur famille, mis dans un contexte spécifiquement conçu pour développer leurs capacités militaires seulement. C'en est d'ailleurs cruel au point que les relations amicales, si elles ne sont pas officiellement découragées, sont tout au moins rendues difficiles par les changements d'équipe.Bref, on ne traite ces enfants que comme des soldats prometteurs, et c'est plutôt rude.Ce qui est également rude, c'est que cette manipulation semble ne jamais vouloir s'arrêter. du coup, on se prend naturellement de pitié pour Ender. Parce qu'il en bave à tous points de vue. Et parce que c'est bien écrit. J'ai en effet eu l'impression d'une oeuivre d'une grande clarté : il y a certes des éléments qui ne sont pas décrits, mais on sent bien que ça n'est pas parce que l'auteur n'ose pas s'y mouiller, mais plutôt parce que ça n'est pas son propos.Par exemple, les parents d'Ender sont à peine évoqués, mais c'est à mon avis plus parce qu'ils n'ont aucun rôle affectif ou d'autorité que parce que l'auteur ne sait pas décrire les relations qui les unissent. D'ailleurs, dans l'esprit d'Ender, ils sont "la Mère" et "le Père" quand valentine et Peter ont droit à un prénom et à un rôle fort dans l'histoire d'Ender.Pour revenir à peter, d'ailleurs, je trouve la description des relations entre ces deux personnages très Castor et Pollux d'une ambivalence absolument parfaite : si Ender est le gentil qui devient méchant parce qu'il est mis face à la cruauté, Peter apparaît plus comme un monstre qui se civilise et en prend la tête sans problème. Et le fait que, contrairement à Valentine, Peter ne soit vu que de l'extérieur n'est sans doute pas anodin : il est, de toutes les façons possibles, la tâche aveugle d'Ender, l'endroit qu'il ne peut pas voir en lui. C'est réellement bien vu.Il y a toutefois une légère tâche dans ce tableau, et encore, je ne suis pas sûr que c'en soit une. Evidement, les derniers jeux que mène Ender n'en sont pas. Et le dernier combat qu'il mène devant toute une brochette d'étoilés est la dernière de la guerre contre les Doryphores. Mais était-ce nécessaire d'aller aussi loin dans l'avenir d'Ender en nous présentant aussi lestement sa rencontre avec la alrve Doryphore ? Je n'en suis pas vraiment sûr ... Et encore. En fait, je sens que ça apporte une ouverture vers les suites, mais j'aurais aimé ne pas voir cette ouverture et avoir cette oeuvre terminée de façon un peu définitive. D'un autre côté, ne me demandez pas comment ce roman aurait pu se finir autrement.Alors du coup, je ne peux que vous recommander chaudement cette lecture. Et encore plus chaudement si, par exemple, vous avez été séduits par [b:l'apprentissage du guerrier|7661577|L'Apprentissage du Guerrier (La Saga Vorkosigan, #1)|Dominique Latil|https://d.gr-assets.com/books/1332516481s/7661577.jpg|10250859] qui reprend une thématique commune, même si les buts d'Ender et de Miles Vorkosigan sont ... au mieux ... éloignés.
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Film découvert au hasard sur le net. Bon moment passé devant mon écran.
Livre trouvé au hasard sur une braderie. Très bon roman de S.F. Scénario original, une vision de la guerre, du rapport à l'autre et de la manipulation très critique.
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Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce roman est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=31865
J'ai mis la note de : 14.5/20

Mon avis : Rééditée et remise au goût du jour, notamment grâce au film éponyme avec Harrison Ford en 2013, La stratégie Ender fait maintenant partie des classiques de la science-fiction moderne. Auréolé de nombreux prix dans les années 80, Orson Scott Card a su écrire une oeuvre qui s'adresse aussi bien aux adolescents qu'aux adultes. Toutefois, attention aux âmes sensibles : même si la violence n'est pas l'objectif de ce livre, les tortures psychologiques sont légion et peuvent perturber.

Ender, que l'on pourrait traduire par « Terminateur » en français, est un jeune garçon de 6 ans au début du livre et qui se nomme Andrew Wiggin. On suit son parcours militaire, depuis son entrée à l'Ecole de la Guerre jusqu'à la fin de son éducation à l'Ecole de Commandement peu après ses 11 ans. Contrairement à de nombreuses autres histoires mettant en scène de si jeunes protagonistes, celle-ci est très mature tant le personnage est étrange, bien trop intelligent pour son âge et façonné dans un but précis. Effectivement, troisième enfant d'une famille ne pouvant en avoir que deux selon les lois du système, Ender vit un calvaire sous le joug de son frère Peter et dans la presque indifférence de ses parents qui savent que leur dernier enfant leur sera bientôt enlevé pour une cause supérieure à toute autre : devenir le commandant suprême qui libèrera l'humanité de la future invasion des doryphores, vieil ennemi déjà battu à deux reprises mais dont la force ne fait qu'augmenter avec le temps. Tous les espoirs reposent sur Ender qui ne s'en rendra compte qu'en temps voulu, une fois sa formation achevée.

L'évolution psychologique d'Ender est le point central de ce livre et est plutôt réussie. Intéressante, prenante, perturbante et parfois choquante, ses pensées et interrogations nous sont livrées avec beaucoup de détails. Torturé, perdu, motivé, déprimé, désemparé, satisfait, … Ender passe par des états et des prises de conscience d'importance, qui auraient pu démotiver un adulte entraîné et sûr de ses aptitudes. L'âge d'Ender est quasi transparent pour le lecteur qui se souvient surtout de la personnalité du héros alors que sa jeunesse lui vaut les insultes, le mépris et le rejet de ses nouveaux camarades de classe. Cette dualité est parfois dérangeante. Même si Andrew reste en effet un enfant, ses capacités sont loin d'être celles que l'on attend à cet âge. Son entourage ne semble pas le voir et s'amuse à le rabaisser un bon moment à ce propos, ce qui finit par lasser à un moment donné. Il apprend cependant à utiliser cela à son avantage, appréciant le fait d'être sous-estimé pour mieux impressionner.

Les personnalités de son frère et de sa soeur sont aussi intéressantes mais ne sont pas aussi développées. Une sous-intrigue concernant Peter et Valentine est entamée vers le milieu du livre. Elle n'est malheureusement pas vraiment mise en avant par la suite alors que l'on aurait aimé suivre ces deux intrigants et en savoir davantage sur leurs actions. Alors que la partie sur Ender est basée sur le pouvoir, la violence psychologique et l'action, celle sur Peter et Valentine est basée sur la manipulation de masse, la politique et l'appropriation de personnalités stratégiques pour des enjeux plus terre à terre, loin des mouvements spatiaux et inter dimensionnels. Les partis politiques ainsi que les relations internationales ne sont pas détaillées et certains termes, tels que Hégémon ou Pacte de Varsovie, ne sont pas expliqués. On se perd facilement et on a du mal à suivre, ce qui est vraiment dommage étant donné l'importance de la sous-intrigue, notamment sur la fin.

Les phases d'enseignement à l'Ecole de la Guerre sont à la fois originales et déjà vues. Les étudiants travaillent sur des simulateurs perfectionnés, suivent des cours classiques, passent leur temps libre sur des jeux vidéo intelligents, et sont poussés à bout par un personnel encadrant frisant parfois la cruauté. La persuasion et la manipulation sont au coeur d'un régime truqué qui transforme de jeunes recrues à fort potentiel en des pions soumis. Ender déroge quelque peu à cette règle, préférant se fier à ses intuitions et n'hésitant pas à se frotter à l'insubordination, au grand damne des dirigeants. Isolé de force, Andrew se transforme petit à petit en une machine de guerre. Les cours, les séances d'entraînement et les exercices militaires, bien que répétés, n'ennuient pas. Chaque bataille est ainsi faite pour varier légèrement de la précédente, ce qui permet à Andrew d'en apprendre toujours plus et au lecteur de ne pas avoir l'impression de lire deux fois la même chose. de plus, beaucoup d'exercices ne sont pas décrits, ce qui limite ainsi les scènes d'actions répétitives et ennuyeuses.

Ce caractère à la fois rebelle et torturé par l'enseignement agressif de l'école, fait du héros un personnage attachant. Modeste, se remettant toujours en question, n'aimant pas la violence mais n'hésitant pas à se défendre, Ender apparaît comme un commandant unique en son genre. Curieux, il cherche toujours à en savoir plus sur ses ennemis, les doryphores, et cherche à comprendre leurs motivations. Cet intérêt, que les autres personnages du livre n'ont pas, permet de séparer Ender des autres et d'en faire un être plus humain, capable de compréhension et de sentiments. Cette personnalité complexe est plaisante et donne une vigueur et un fond vibrant au roman, malgré un ton plat et une traduction trop stricte. Par exemple, les descriptions des scènes actions sont monocordes et sans saveur. On s'y ennuierait presque. Les stratégies ne sont pas réellement détaillées, ce qui est décevant étant donné l'apprentissage d'Ender. Les dialogues sont plus intéressants mais manquent parfois d'attrait. Il faut dire que les autres personnalités du livre sont loin d'être jouissives. Les professeurs sont durs et droits, les dirigeants sont froids et calculateurs et les autres élèves sont fermés et méfiants. Alai, Bean, Dink ou Petra sortent quelque peu du lot même s'ils nous donnent l'impression d'être de de quasi inconnus tant on n'en sait si peu sur eux.

Chaque début de chapitre est un dialogue entre deux adultes : des dirigeants, des politiciens, des scientifiques ou des enseignants. Ils ne nous apprennent finalement pas grand-chose et finissent même par être agaçants. Au début ils sont mystérieux et posent un peu les choses puis ils deviennent inintéressants au possible.

La fin étonne vraiment et nous fait nous poser plein de questions. Tous les mystères ne sont tout de même pas résolus, notamment un dont l'explication apparaît comme peu suffisante. Les dernières pages apparaissent bien plus prenantes qu'une grande partie du livre et donnent envie de continuer le cycle, qui compte 4 autres livres.

Un roman à la fois humaniste, provocant, qui nous montre comment il est possible et facile de pervertir une âme jeune et innocente et qui critique un système inhumain. Un livre intéressant surtout au niveau psychologique, même si l'intrigue finit par nous surprendre sur les dernières pages. Un classique qui n'a rien perdu de son intérêt et qui met en place un personnage fort et captivant.
Lien : http://www.lavisqteam.fr/?p=..
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