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sur 2466 notes
Un chef d'oeuvre de SF. Coup de coeur !

Ender est un jeune garçon (6 ans) qui est sélectionné, et pas par hasard, pour rejoindre l'armée. Il fait face à la haine des ainés, car, bien plus jeune qu'eux, il les surpasse tous. Ender est un personnage attachant. Il subit une sorte de harcèlement scolaire, dans le silence des "professeurs" (des dirigeants militaires, en l'occurrence). Malgré cela, il réussit toujours à surpasser la haine des autres et se faire respecter par ses ainés. le but de la formation militaire est de détruire les Doryphores, pour empêcher une Troisième Invasion de la Terre.

Les phases d'entraînement me font beaucoup penser à Starship Troopers. Les ennemis semblent, eux aussi, êtres inspirer de ST; c'est-à-dire une race extraterrestre insectoïde. Au fait, "doryphore" est le nom d'une espèce d'insecte.

Un roman incontournable pour tous les lecteurs de SF.
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J'avais vu le film de 2013 mais, avec ma petite mémoire, j'avais déjà oublié les twists et ai donc pu pleinement savourer le livre. Livre sans doute bien meilleur que le film, même si j'avais déjà beaucoup apprécié ce dernier. Un gros bémol tout de même, qui m'a gêné tout le long du roman : le jeune héros est trop… jeune. A six ans, le voilà enrôlé pour subir des années d'entraînement intensif afin de devenir l'élite des commandants de guerre face à la seconde invasion extra-terrestre qui s'annonce. Je n'ai pas réussi à y croire une seule seconde tout au long du livre. Dommage, il suffisait pourtant de lui donner trois ou quatre ans de plus, comme dans le film, et tout aurait été parfait.

Car sinon, en effet, voilà une aventure vraiment prenante, même si les séquences d'action sont virtuelles ou en tout cas se déroulent dans des salles d'entraînement reproduisant des combats spatiaux. Cet entraînement incessant pousse ce gamin à toujours se dépasser, dans des épreuves de plus en plus dures. Tout tourne autour des affrontements en salle sans pesanteur (là aussi peu crédible avec cette histoire de pistolet congélation qui n'a rien à voir avec la vraie guerre, mais bon…), l'occasion de séquences bien animées toujours palpitantes, jusqu'à une fin assez surprenante et bien pensée, mais dont les dernières pages très riches auraient mérité de plus larges développements.

S'il date déjà de 1985, ce roman n'est en rien daté (pas toujours évident pour de la science-fiction) et il est surtout remarquablement visionnaire sur les aspects de la communication, de l'instantanéité et des réseaux sociaux. Une lecture très accessible pour les ados mais tout aussi plaisante pour les moins jeunes. A voir si je poursuis avec les suites de ce roman, qui semblent très différentes.
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L'histoire est très bien amenée, l'attachement à Ender est fort, depuis le début, il est absolument génial. Je le conseille à tous les amateurs de SF ainsi qu'à tous ceux qui aiment les aventures humaines. Petite appréhension pour lire la suite car ce livre raconte l'histoire d'Ender enfant, sera-t-il aussi interessant une fois grand ? A suivre.
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Ouvrage à haute portée balistique, permettant de voler en apesanteur mais sans le balai magique d'Harry Potter. Je pense que JK Rowling a lu Orson S. Card.
L'armée a décelé un fort potentiel chez une famille modeste. Elle les autorise à faire un troisième enfant. Les deux premiers, Peter et Valentine, n'ont pas donné entière satisfaction aux différents tests pour rentrer à l'école militaire.
Alors le troisième enfant, un garçon surnommé Ender, est à son tour "acquis" par l'armée depuis sa naissance grâce à un moniteur fixé sur sa nuque.
La réussite de ce roman est de susciter l'empathie pour un écolier pas comme les autres, un petit génie à qui l'on en fait voir de toutes les couleurs. Un enfant maltraité, comme une chose qui se résume à un dossier sur le haut de la pile. Un enfant qui même s'il est très prometteur perd peu à peu ses repères.
En effet, l'armée cherche le futur commandant qui va les mener à la victoire la prochaine guerre contre les...doryphores, des extra-terrestres estampillés méchants.

Cette histoire est classée science fiction militaire mais les thèmes sont bien d'actualité avec la pression scolaire et le harcèlement scolaire.
Suivre les évolutions du petit Ender a quelque chose de terriblement palpitant car son parcours initiatique est constellé d'obstacles dont l'isolement de sa famille.

J'ai un peu retrouvé le gamin que j'étais à 11 ans (lui en a 6 dans le roman) en pension au collège dans un dortoir de 50 lits. Comme pour Ender, faisant partie de la bleusaille, nous avons du subir la violence gratuite exercée par les plus grands quand le surveillant n'était pas là...

Mieux qu'une partie de Spaceship avec une fin bluffante.
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Je devais lire depuis un moment ce roman culte SF. J'avais vu le film il y a qq années ce qui m'a permis de mieux appréhender certains éléments liés à l'entraînement d'Andrew Wiggin, dit Ender.
Parce que c'est ce dont il s'agit dans la majeure partie du livre. Suivre Ender à partir de 6 ans et sur plusieurs années, dans son entraînement militaire qui pourrait lui permettre de sauver le monde des doryphores, espèce extraterrestre qui a tenté d'envahir la terre des années auparavant. On le suit donc notamment à l'école militaire où il va subir une pression très forte à cette fin.
Je n'avais encore jamais lu de roman qui soit autant axé sur cette thématique militaire et ça m'a demandé une certaine concentration. Je pense lire la suite de ce roman qui est le premier d'une trilogie mais qui peut totalement se suffire.
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J'étais curieuse de découvrir cette histoire assez célèbre dans le monde de la science-fiction. J'avais trouvé le film divertissant. Eh bien, c'est également ce que je peux dire du roman. J'avoue je ne suis pas plus enthousiaste que ça face à cette lecture. Autant j'avais vraiment adoré le premier tome de Terre des origines du même auteur pour toute la réflexion sociologique et politique qu'il contient.
Ici, le côté roman d'apprentissage sans en être car pour moi Ender est un véritable Gary Stu. Il sait rien faire mais en fait il sait tout faire. L'âge des protagonistes m'a beaucoup dérangé, j'ai vraiment eu du mal à les imaginer à 6-8 ans mener des batailles spatiales.
Par contre, j'ai beaucoup aimé les détails sur le fonctionnement de l'école militaire et les personnages secondaires, j'aurai aimé suivre davantage Peter et Valentine que je trouvais bien plus ambivalents dans leurs réactions.
On retrouve la qualité du style de Card même si à la différence de Terre des Origines, je n'ai pas forcément envie de me lancer dans la suite.
Si vous appréciez la SF militaire et les grands récits de bataille foncez, vous allez vous régaler. Pour ma part, peut-être ne l'ai-je pas lu au bon moment.
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Un véritable un chef-d'oeuvre de science fiction, je l'ai dévoré.

Je le recommande fortement à tous les amoureux de SF.
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Je ne m'attendais absolument pas à lire un bouquin de ce genre .. et c'est une très bonne surprise. Mais commençons par le début.Sur une Terre futuriste, le petit Ender - pardon, Andrew - grandit comme troisième fils dans une famille dont l'aîné a été recalé de l'académie de la flotte internationale. Cette académie forme les officiers pour la guerre contre les Doryphores. Les Doryphores ? Une espèce extra-terrestre vaguement insectoïde qui, par deux fois, a tenté d'envahir la Terre. Alors forcément, la Terre vit dans la peur paranoïaque d'une autre invasion.Heureusement, les penseurs de l'armée ont une stratégie, et ont déjà choisi leur commandant en chef pour l'appliquer : ce sera Ender. Il va donc rejoindre dès ses 6 ans cette académie, pour y devenir le meilleur stratège que la guerre ait connu.Dit comme ça, ça a l'air bien. Sauf que les soldats qui dirigent cette académie ont une vision très ... manipulatrice des choses, et feront donc en sorte qu'Ender soit toujours sur ses gardes, toujours prêt à lutter, même quand les conditions, les règles, et le monde dans son ensemble sont contre lui.L'Ender qui sortira de cette école ne sera évidement pas le même que celui qui y est entré.Pour vous offrir un aussi long résumé, vous vous doutez bien que j'ai beaucoup aimé ce roman. Et c'est vrai qu'il m'a séduit. Pas forcément grâce à Ender, d'ailleurs : il ne s'agit après tout que d'un gamin qui a certes des aptitudes particulières, mais qui ne peut que réagir aux défis qu'on lui propose sans cesse. Il le dit d'ailleurs à un moment : il a tellement été manipulé tout au long de sa vie qu'il ne saurait pas quoi faire si on ne lui en donnait pas l'ordre. Ce qui, avouons-le, est assez ironique pour un commandant en chef qui jouit d'une certaine autonomie dans ses décisions.Non, ce qui m'a plu, c'est le fait que toute l'analyse sur le côté impitoyablement pourri, ignoble, et cruel de sa formation ne soit jamais dit, alors que c'est clairement perceptible. En effet, si on lit ce livre sans y réfléchir, on voit juste Ender se plaindre que c'est pas juste, que les professeurs le harcèlent, que tout le monde le déteste parce qu'il est l'"élu". Mais, dès qu'on y réfléchit un peu, on comprend que cette formation militaire est totalement déshumanisante : ces enfants sont privés de leur famille, mis dans un contexte spécifiquement conçu pour développer leurs capacités militaires seulement. C'en est d'ailleurs cruel au point que les relations amicales, si elles ne sont pas officiellement découragées, sont tout au moins rendues difficiles par les changements d'équipe.Bref, on ne traite ces enfants que comme des soldats prometteurs, et c'est plutôt rude.Ce qui est également rude, c'est que cette manipulation semble ne jamais vouloir s'arrêter. du coup, on se prend naturellement de pitié pour Ender. Parce qu'il en bave à tous points de vue. Et parce que c'est bien écrit. J'ai en effet eu l'impression d'une oeuivre d'une grande clarté : il y a certes des éléments qui ne sont pas décrits, mais on sent bien que ça n'est pas parce que l'auteur n'ose pas s'y mouiller, mais plutôt parce que ça n'est pas son propos.Par exemple, les parents d'Ender sont à peine évoqués, mais c'est à mon avis plus parce qu'ils n'ont aucun rôle affectif ou d'autorité que parce que l'auteur ne sait pas décrire les relations qui les unissent. D'ailleurs, dans l'esprit d'Ender, ils sont "la Mère" et "le Père" quand valentine et Peter ont droit à un prénom et à un rôle fort dans l'histoire d'Ender.Pour revenir à peter, d'ailleurs, je trouve la description des relations entre ces deux personnages très Castor et Pollux d'une ambivalence absolument parfaite : si Ender est le gentil qui devient méchant parce qu'il est mis face à la cruauté, Peter apparaît plus comme un monstre qui se civilise et en prend la tête sans problème. Et le fait que, contrairement à Valentine, Peter ne soit vu que de l'extérieur n'est sans doute pas anodin : il est, de toutes les façons possibles, la tâche aveugle d'Ender, l'endroit qu'il ne peut pas voir en lui. C'est réellement bien vu.Il y a toutefois une légère tâche dans ce tableau, et encore, je ne suis pas sûr que c'en soit une. Evidement, les derniers jeux que mène Ender n'en sont pas. Et le dernier combat qu'il mène devant toute une brochette d'étoilés est la dernière de la guerre contre les Doryphores. Mais était-ce nécessaire d'aller aussi loin dans l'avenir d'Ender en nous présentant aussi lestement sa rencontre avec la alrve Doryphore ? Je n'en suis pas vraiment sûr ... Et encore. En fait, je sens que ça apporte une ouverture vers les suites, mais j'aurais aimé ne pas voir cette ouverture et avoir cette oeuvre terminée de façon un peu définitive. D'un autre côté, ne me demandez pas comment ce roman aurait pu se finir autrement.Alors du coup, je ne peux que vous recommander chaudement cette lecture. Et encore plus chaudement si, par exemple, vous avez été séduits par [b:l'apprentissage du guerrier|7661577|L'Apprentissage du Guerrier (La Saga Vorkosigan, #1)|Dominique Latil|https://d.gr-assets.com/books/1332516481s/7661577.jpg|10250859] qui reprend une thématique commune, même si les buts d'Ender et de Miles Vorkosigan sont ... au mieux ... éloignés.
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Film découvert au hasard sur le net. Bon moment passé devant mon écran.
Livre trouvé au hasard sur une braderie. Très bon roman de S.F. Scénario original, une vision de la guerre, du rapport à l'autre et de la manipulation très critique.
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A-do-ré, je m'y suis plongée comme dans un film (que j'ai vu d'ailleurs, mais les livres sont mille fois plus riches et intéressants... le premier volet raconte le destin d'Ender, programmé dès sa naissance pour servir le pays et peut-être devenir celui qui délivrera le monde des Doryphores (sortes d'extra-terrestres à l'allure de fourmis géantes)... la suite dans les prochain tomes m'a plu également par la richesse des mondes décrits et l'invention de l'auteur par rapport à la création entière d'autres formes de vies et de faune... A LIRE absolument...
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