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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tous les 27 juillet, Barnabé Quills organise une grande fête au bord de mer dans cette petite ville du nom de Black. le 27 juillet 2014, Théa, une jeune fille saute du haut de la falaise. Pour découvrir le fin fond de cet acte désespéré, il nous faut rencontrer une panoplie de personnages, découvrir les lettres de la mère de Théa décédée et enfin le carnet intime de Théa.
Plusieurs procédés narratifs sont donc en oeuvre dans ce roman Charleston. de nombreuses ellipses, des personnages parallèles, j'ai eu du mal à rentrer dans ce roman qui m'a semblé dispersé et décousu. En l'ayant fini, j'ai toujours ce sentiment de ne pas avoir cerné l'intérêt de ces personnages sans lien apparent avec Théa. À côté de ces difficultés, l'écriture est tout à fait agréable, très poétique, à mi chemin entre la philosophie et le développement personnel. Il y a aussi beaucoup de douceur et de tendresse dans la plume d'Alia Cardyn, une vague idée du bonheur, de l'espoir et cette citation qui colle bien au roman : « ils ne croyaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait ».

C'est en conclusion, une histoire sur les blessures liées à l'enfance, toutes ces ratures qu'on enregistre depuis petit et nous font grandir à côté de l'essentiel. L'héritage familial en guise de destin, en guise de flambeau. Des êtres qu'on aime mal, qu'on laisse s'enfuir même si on les aime, qu'on garde alors qu'ils ne nous conviennent pas.

Théa aura sauté dans le vide comme s'il ne restait plus rien à attendre de la vie. On découvrira au fil des pages la souffrance de Théa et de tous ces êtres rongés par l'absence d'amour.

Un beau roman mais qui aurait gagné en intensité avec une trame plus directe il me semble, sans tous ces allers-retours temporels, et ces personnages qui n'apportent pas grand chose à l'histoire.
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L'envol est le premier roman que je lis d'Alia Cardyn
Les mises en oeuvre de l'auteur m'ont perdue pendant de nombreuses pages m'empêchant de me laisser porter par l'histoire. le premier procédé à m'avoir gênée est l'incursion régulière de lettres rédigées par la mère de l'héroïne et qui nous ramène 10 ans en arrière. Cette rupture temporelle dans le récit a brisé de façon systématique mon élan à m'immerger dans le récit. Parallèlement à cela, l'impossibilité de savoir où se situait cette ville, dans quel pays, m'a empêchée de m'y établir. Dans un même registre, l'alternance du journal intime de Théa, des lettres de sa mère et du récit du présent m'ont fait faire une gymnastique qui me faisait réfléchir à chaque fois pour que je restitue le contexte, l'époque et les personnages. Enfin, les nombreux protagonistes de l'histoire n'ont pas facilité ma lecture puisque les relations et liens que je cherchais à établir étaient freinés par les deux procédés sus-cités.
J'ai commencé à apprécier l'histoire à la moitié du roman.
De cette histoire, j'ai aimé le sujet du désamour parental, conjugal qui frappe certains personnages avec des conséquences différentes : subir, se laisser porter ou réagir. J'ai beaucoup aimé l'insouciance de la jeunesse, la vie qui semble belle à Black malgré les blessures de certains. Une certaine légèreté se dégageait de ces vies. J'ai surtout aimé Jane, Lancelot et Théa.
Voici donc une lecture en demi-teinte de cet auteur qu'il me tardait de découvrir.
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L'envol est avant tout une histoire de famille qui n'arrive pas à exprimer leurs sentiments et qui par leurs silences laissent place à des blessures qui les suivront tout au long de leurs vies.
Malgré un roman touchant je ne suis pas arrivé à m'attacher à ces personnages mais très ennvie de découvrir un autre livre de cette auteure car j'ai apprécié sa plume que j'ai trouvé délicate, dans le vrai.
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Alia Cardyn et son roman "Une vie à t'attendre" a été ma toute première lecture de chez Charleston, et je m'en souviens parfaitement, cette lecture a été un peu une révélation : je voulais lire d'autres romans comme ça, j'ai ainsi découvert cette merveilleuse maison d'édition et les pépites qu'elle publie.

Chaque année, Barnabé Quills organise une fête somptueuse le 27 juillet. Dans la petite ville de Black, où tout le monde se connaît et se cotoie de génération en génération, c'est l'apothéose de l'année. le soir de se montrer sous son meilleur jour, de séduire qui l'on veut et peut-être même de renaître. le 27 juillet 2014, alors que tout le monde s'apprête à regarder le feu d'artifice, Théa se met à courir et saute du rebord de la falaise. Pendant l'espace d'un instant, elle s'envole, puis vient la chute et la réalité qu'elle entraîne avec elle...

Particulier, c'est le mot qui me vient en rédigeant cet avis. Ce roman est particulier, le début est un peu confus je dois le dire, j'ai eu du mal à démêler chaque chapitre, chaque personnage, les temporalités et surtout où l'autrice voulait nous emmener. Et pourtant, j'ai adoré, tout finit par se rejoindre pour peu qu'on s'accroche au récit. Au fil de la lecture, un lien se forme entre nous, lecteurs, et les passages de vies que l'on traverse aux côtés de Théa, Arthur, Barnabé, Charlotte, Jane, Jill... Un lien étrange et unique.

C'est une histoire à la fois très poétique et très triste, presque douloureuse à lire. Une telle douceur et une telle délicatesse émanent de l'écriture de l'autrice qu'on ne peut qu'être subjugué. Des mots doux sur de grands maux.'

Pour découvrir ce roman, il faut choisir le bon moment.

Il ressort une vraie souffrance de chaque personnage et moments de vie racontés mais aussi beaucoup d'espoir. C'est une histoire sublime sur l'amour, la parentalité, la famille. Ce roman est presque un cheminement de questions et d'instropection des personnages, pour en arriver à l'épique conclusion : jusqu'au faut-il aller pour se sentir aimé ?

L'originalité du roman repose sur sa manière d'être conté de 27 juillet en 27 juillet, et de comprendre pourquoi Théa a finalement décidé de prendre son envol... et de sauter. La lecture est fluide, prenante et on se laisse très vite emporter par cette vague.

En bref : un roman saisissant, je conseille de se laisser porter sans forcément tout comprendre pour apprécier !
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Comment ne pas aimer et ne pas s'attacher aux personnages de L'Envol ?

Dans leur quête d'amour, de reconnaissance ou de rédemption ils posent chacun la question du choix, du sens qu'on donne à sa vie et du besoin d'amour qu'éprouve chaque être humain.

Barnabé, Théa, Jill, tous les trois souffrent d'un manque. Théa est en manque de sa mère et de l'amour de son père, Barnabé pleure son grand amour, et Jill, la mère de Théa, laisse à travers ses lettres à sa fille le témoignage poignant d'un amour perdu mais aussi d'un amour sublime qui transcende tout, celui qu'elle porte à Théa.

Impossible de rester indifférent devant ces rendez-vous manqués entre ces êtres abîmés, déconstruits. Théa est celle qui ira le plus loin dans sa quête en commettant un geste tragique.

L'histoire de ces personnages m'a totalement happée et j'ai souffert et espéré avec eux. Leurs failles sont totalement exposées, entraînant le lecteur au plus profond de leur esprit pour comprendre comment ces enchaînements et ces destins imbriqués ont pu conduire Théa a choisir une façon extrême d'attirer l'attention de son père, comme pour mettre fin à une suite de malédictions, d'exorciser tout ce qui a pu être douloureux dans leurs vie pour enfin connaître le bonheur.

Alia Cardyn raconte le manque d'amour sous toute ses formes. Entre parents et enfants, entre maris et femmes, entre amants, elle explore toutes les facettes avec une écriture à la fois légère et précise. Elle ouvre aussi une porte sur un espoir, celui que toutes ces douleurs n'auront pas été vécues en vain et auront finalement conduit à une véritable renaissance.

Un roman profondément touchant.
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Cela ressemble à une vie de village avec ces habitants qui connaissent tous des autres, passionnés par les moindres soubresauts du quotidien. Ce village avec un accès direct à la mer et des habitants qui gravitent autour de cet air marin et de la fête annuel de Barnabé Quills. le 27 juillet est LE jour de l'année où tout le monde s'apprête plus que de raison. On s'interroge sur les couples qui vont se former, se séparer ou s'officialiser.
Le roman se focalise sur différents personnages auxquels on s'attache vite. Il y a la jeune Théa que le père ne regarde pas et dont la mère est décédé à ses 6 ans. Il y a Barnabé Quills qui cherche a fuir son passé en tombant amoureux de très belles femmes. Il y a Charlotte et Jane, deux amies qui se soutiennent l'une et l'autre malgré les déceptions de la vie. Il y a les amis de Théa et son amour secret ... Bref ! Nous ne nous ennuyons pas dans ce roman !

Le traitement des personnages et de leur sentiment est très bien réalisé. C'est un éventail des coups dur et espoirs que nous portons en regardant l'horizon. J'ai particulièrement aimé les séances chez la psy, catharsis nécessaire pour comprendre tous les traumatismes ignorés. le roman parle des petites douleurs du quotidien, des absences et du manque d'amour. La narration est sans jugement, elle ne malmène pas ses personnages. Chacun trouve sa place.

J'ai adhérer difficilement aux choix de Théa mais j'en comprend la teneur. C'est le bémol du récit pour moi. Je ne sais pas ce que j'aurais aimé à la place à vrai dire ... car la marche à atteindre est si grande. Il faut sans doute être fou pour pouvoir se libérer ... Je ne sais pas !

Je recommande cette lecture, elle est douce et rappelle que l'insubmersible vie ne tient individuellement qu'à un fil.
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histoire redondante avec des sujets déjà abordés. dommage
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