Alia Cardyn et son roman "
Une vie à t'attendre" a été ma toute première lecture de chez Charleston, et je m'en souviens parfaitement, cette lecture a été un peu une révélation : je voulais lire d'autres romans comme ça, j'ai ainsi découvert cette merveilleuse maison d'édition et les pépites qu'elle publie.
Chaque année, Barnabé Quills organise une fête somptueuse le 27 juillet. Dans la petite ville de Black, où tout le monde se connaît et se cotoie de génération en génération, c'est l'apothéose de l'année. le soir de se montrer sous son meilleur jour, de séduire qui l'on veut et peut-être même de renaître. le 27 juillet 2014, alors que tout le monde s'apprête à regarder le feu d'artifice, Théa se met à courir et saute du rebord de la falaise. Pendant l'espace d'un instant, elle s'envole, puis vient la chute et la réalité qu'elle entraîne avec elle...
Particulier, c'est le mot qui me vient en rédigeant cet avis. Ce roman est particulier, le début est un peu confus je dois le dire, j'ai eu du mal à démêler chaque chapitre, chaque personnage, les temporalités et surtout où l'autrice voulait nous emmener. Et pourtant, j'ai adoré, tout finit par se rejoindre pour peu qu'on s'accroche au récit. Au fil de la lecture, un lien se forme entre nous, lecteurs, et les passages de vies que l'on traverse aux côtés de Théa, Arthur, Barnabé, Charlotte, Jane, Jill... Un lien étrange et unique.
C'est une histoire à la fois très poétique et très triste, presque douloureuse à lire. Une telle douceur et une telle délicatesse émanent de l'écriture de l'autrice qu'on ne peut qu'être subjugué. Des mots doux sur de grands maux.'
Pour découvrir ce roman, il faut choisir le bon moment.
Il ressort une vraie souffrance de chaque personnage et moments de vie racontés mais aussi beaucoup d'espoir. C'est une histoire sublime sur l'amour, la parentalité, la famille. Ce roman est presque un cheminement de questions et d'instropection des personnages, pour en arriver à l'épique conclusion : jusqu'au faut-il aller pour se sentir aimé ?
L'originalité du roman repose sur sa manière d'être conté de 27 juillet en 27 juillet, et de comprendre pourquoi Théa a finalement décidé de prendre son envol... et de sauter. La lecture est fluide, prenante et on se laisse très vite emporter par cette vague.
En bref : un roman saisissant, je conseille de se laisser porter sans forcément tout comprendre pour apprécier !
Lien :
https://www.instagram.com/p/..