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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lorsque Alia Cardyn me contacte pour me proposer la lecture de son livre, j'avoue ne pas être dans un état d'euphorie extrême. Je suis un garçon (oui je sais on est plutôt rares sur Bookstagram) et les éditions CHARLESTON ne semblent s'intéresser qu'aux filles qui lisent la vie en rose ! Pourtant en gros, sur la couverture, on me dit que Thomas de Bergeyck a beaucoup aimé ce roman…

Allez, je suis un fou, je me lance. J'adore décoller les étiquettes qu'on met sur les gens, les livres ou les écrivains …

Dés les premières pages, Théa s'élance et se jette dans le vide. On ne peut dés lors que vouloir découvrir les raisons de ce geste.

Il sera question d'amour dans la petite ville de bord de mer de Black où les êtres aiment et souffrent parfois en retour. L'amour sous toutes ses formes. L'anamour (merci Gainsbourg pour ce mot que je trouve sublime) également qui percute les coeurs et les taillade, les laisse béants pour toute une vie.

Je dois dire la vérité. Au départ, je me demande si je ne suis pas en train de passer complètement à côté de ce roman, j'hésite à continuer. L'histoire semble fragmentée. Je me sens un peu perdu.

Puis de pages en pages, la plume d'Alia Cardyn fait son effet et je me retrouve complètement absorbé. Car elle écrit comme on poétise. Elle met de la lumière dans les mots et nous les offre, il faut juste se laisser entrer dans ce roman, comme on s'immerge lentement dans l'eau froide … Pour finalement se sentir comme un poisson dans l'eau !

J'ai retrouvé dans ce roman des sensations identiques à la lecture du roman le Grand Meaulnes d'Alain Fournier. Mystérieux et étrange.
J'avais dans la tête cette chanson de Polnareff, le Bal des Laze, comme un leitmotiv.

J'ai aimé cette communauté et cette ville imaginaire de Black, comme figée dans le temps, véritable ville de carte postale. Qui vit au rythme du battement des coeurs de ses habitants.

Au final, je suis donc complètement tombé sous le charme de ce livre addictif et émouvant à la construction savante, qui donne envie de le lire d'une traite. Je vais lire les précédents ouvrages d'Alia, c'est une certitude.

Mon Dieu, mais, ça y est, je suis devenue une lectrice Charleston !!!

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Quel plaisir de retrouver la plume sensible et touchante d'Alia Cardyn! Je dois avouer avoir eu du mal au début du livre car je ne savais pas où j'allais puis peu à peu, j'ai compris où l'auteure voulait me mener et j'ai beaucoup aimé! Ce roman est construit autour de la date du 27Juillet. On va repartir dans le passé en 2010 jusqu'en 2014 le jour où Théa se suicide afin de comprendre l'histoire. On va suivre plusieurs membres d'une communauté, celle de la petite ville de Black où tous les habitants se connaissent. Ce sont tous plus ou moins des personnages "blessés", meurtris pour qui aimer est compliqué. Aimer trop, être aimer, s'aimer, ne pas aimer, ne pas aimer assez... C'est un roman sur la famille, les mauvais choix et les impacts sur notre vie mais surtout il nous fournit une réflexion sur le manque d'amour et la difficulté d'aimer. (...)

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Chaque 27 juillet, Barnabé Quills organise une fête somptueuse dans sa propriété dominant l'océan. Cette année, la ville côtière de Black, en Californie, est en émoi. Lors de la fête annuelle, la jeune Théa Vogue a sauté dans le vide.

Un roman cathédrale qui nous raconte la vie de plusieurs personnages de Black avant le saut de Théa, pour comprendre ce qui l'a menée à ce geste, puis ce qui s'en est suivi après son saut.

J'avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans l'histoire au début, beaucoup de personnages se croisant, avec chacun ses moments de vie. Celle de Théa, les lettres de sa maman mais également plusieurs autres habitants de Black.

Mais une fois les protagonistes bien ciblés, j'ai passé un très bon moment de lecture. Un roman sur les blessures de l'enfance, sur les moyens mis en oeuvre pour se reconstruire en essayant de vouloir éviter les erreurs et douleurs du passé. le personnage de Théa est touchant, elle qui a perdu sa mère tôt et a essayé de grandir dans un foyer avec un père qui ne lui a pas manifesté beaucoup d'amour.

Au final, un roman rempli de douceur, de poésie, qui nous emmène chaque 27 juillet, en découvrant comment la vie de chacun a évolué. Il ne faut pas s'arrêter aux premières pages, il faut le continuer pour en saisir tout l'intérêt.
Pas de coup de coeur mais une belle découverte pour ce roman et son auteure
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Chaque 27 juillet Barnabé organise une mega-fête dans son jardin. le 27 juillet 2014, au milieu de l'apéro, la jeune Thea se précipite vers la falaise et saute. Ce roman déroule le fil de l'histoire de Théa, et de sa maman décédée quand elle était enfant. La construction du roman est originale: il alterne sur plusieurs années la soirée du 27 juillet organisée par Barnabé, les lettres de la maman de Thea et enfin le journal de la jeune fille. Au début cela semble décousu, puis petit à petit on s'attache aux personnages, le puzzle d'une vie se met en place et on découvre un petit bijou d'humanité. Les thèmes des blessures d'enfance, de l'amour maternal , de la filiation sont abordés avec beaucoup de douceur. J'aime beaucoup la plume élégante d'Alia Cardyn.
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Théa a décidé de sauter ce 27 juillet 2014, devant tous les habitants de Blake. On découvre au fil du livre certains 27 juillet de la ville de Blake, ses habitants, ponctués par les lettres de la mère de Théa et par son journal intime. La gymnastique d'esprit m'a dérangée car il fallait à chaque chapitre se remettre dans le contexte, est-on en 2010, 2011, 2014? Mais pour le reste, il y a la quête de l'amour, d'être aimé, de la part des différents protagonistes qui est très bien décrite. Sentiment un peu mitigé pour ce troisième roman, mais auteur que je continuerai à suivre
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Dans la petite ville de Black, tous les 27 juillet, Barnabé Quills organise une fête somptueuse au bord de l'océan.

Le scénario est le même chaque année, rien de neuf !

Cependant, en ce 27 juillet 2014, la fête sera chamboulée par Théa ; la jeune fille saute dans le vide.

Qu'est-ce qui a bien pu motiver le geste de la jeune fille ?

C'est, entre autres, ce à quoi l'auteure va répondre dans ce roman.

Je découvre cette auteure belge à travers son troisième roman. le titre m'a donné l'eau à la bouche. Sans avoir lu le résumé, ce titre veut tout dire et son contraire, j'étais intriguée.

En ouvrant ce livre, je trouve l'atmosphère oppressante mais pas dérangeante. On sait que quelque chose de décisif se produira.

Ce roman nous relate donc l'histoire de certains habitants de Black. Entre Charlotte et Jane, les vieilles amies qui me donnent l'impression de ne vivre que pour le 27 juillet, le journal de Théa et les lettres de Jill (la mère de Théa), le livre nous fait tanguer d'un personnage à l'autre et ça me plaît.

Je dois avouer m'être parfois perdue dans les personnages et les récits au début du roman mais n'ayez crainte, cette confusion s'est vite dissipée.

C'est bien écrit, j'avais parfois l'impression de lire un poème tant c'était joli et plein de douceur.

La quête de l'amour est au coeur de ce roman ; on le constate au travers l'histoire de Théa, de Jill, de Charlotte et de Barnabé. Toutes ces personnes sont à la recherche de cet amour dans ce roman, dans toutes ses formes.

Grâce à la structure du roman, on valse entre passé et présent et, vous me connaissez, j'aime ça.

Le dénouement est surprenant, j'en suis soufflée ! L'auteure a réussi à me transporter tout au long de son roman avant que je ne sois totalement subjuguée.

Je vous conseille ce roman prenant, bouleversant et touchant, vous passerez un bon moment lecture.
Lien : https://livresquement-djusti..
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Alia Cardyn nous emmène à Black, avec ses plages de sable fin et ses falaises impressionnantes, son taux de chômage et d'insécurité avoisinant le zéro et un pourcentage de bonheur apparent jamais atteint, même à Disneyland. Dans mon mind palace, il n'y avait que des images de villas sublimées par les couchers de soleil, de belles robes et de personnes à l'esthétique irréprochable, comme si l'ensemble avait été préalablement filtré sur Insta… C'est en cela que le décor de ce roman m'a tout de suite semblé ultra surréaliste, et perso j'ai adhéré à fond. En particulier parce que cet écrin hors du temps et de la réalité sert une histoire on-ne-peut-plus universelle sur le manque d'amour.

Ce suicide brutal, au beau milieu d'une célébration quasi rituelle à Black, choque tout le monde naturellement, autant pour sa violence que pour son caractère improbable. Que pouvait-il bien manquer à cette jeune femme dans un endroit aussi merveilleux ? L'autrice, en alternant extraits de journaux et récits des précédentes célébrations de 27 juillet, va nous donner accès aux véritables failles des personnages liés, de près ou de loin, à la jeune Théa.

En plus d'un retournement de situation final digne des meilleurs romans à suspense, Alia Cardyn nous livre un roman extrêmement juste sur l'expression ou la non-expression des sentiments, sur l'abandon et l'incapacité à s'en remettre. J'avais déjà été très touchée par son précédent roman, le Choix d'une vie, mais, et c'est tout à fait personnel (et il est aussi possible que ma mémoire se foute de moi), je n'avais pas le souvenir d'une aussi belle plume. Alia Cardyn a un style tellement intimiste, délicat, au service de l'introspection de ses personnages… J'ai vraiment été bluffée.

Cette écriture, combinée à cette ambiance et cette exploration des sentiments produisent un roman unique qui m'a laissée un peu flottante, comme si je m'étais perdue à Black moi aussi, hors du temps et de l'espace…
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Chaque année à Black le 27 juillet Barnabé Quills organise une magnifique fête rassemblant toute la ville dans sa superbe propriété au bord de l'océan.
Chaque année les amours se font et se défont mais cette année marquera à jamais l'histoire de Black. Cette année la jeune Théâtre Vogue a sauté dans le vide.

J'ai déjà lu plusieurs livres d'Alia Cardyn que j'avais beaucoup aimés et qui m'avaient chaque fois touchée c'est donc avec un grand plaisir que je retrouver sa plume et le charme a une fois de plus opéré.

Les premières pages m'ont quelque peu déroutée, alternant différents points de vue que je ne parvenais pas à relier entre eux. La curiosité l'emportant j'ai découvert pages après pages ces personnages d'une douce fragilité lié par une même personne: Théa, traversant la vie en marchant sur un fil.

Dans ce livre il est question d'amour ou plutôt de désamour et de recherche d'identité. On cherche à comprendre ce saut, cet envol qui survient dès les premières pages et auquel on assiste bien impuissant. Puis très vite on s'envole nous aussi, bercés par la musicalité de l'écriture de l'auteure, par cette douceur qu'elle place en chacun et qui nous emporte.

Ce livre m'a émue profondément, cette quête de soi si douloureuse m'a bouleversé, je vous recommande de le lire au plus vite...
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En lisant la quatrième de couverture, je me suis dit : » ce roman va certainement te plaire « . J'avais vu juste car même si j'ai mis un peu de temps à entrer dans l'histoire, de part les différents points de vue qui se succèdent au fil de courts chapitres, une fois dedans, une fois les personnages assimilés, ce fut un plaisir de me rendre à Black. Cette petite ville côtière semble avoir échappé au temps. A première vue, la vie y est paisible. Idyllique même, je dirais. de ce lieu, le lecteur sait peu de choses mais en ressent un maximum d'émotions.
Au fil des pages, nous faisons connaissance avec les personnages et nous nous rendons compte qu'à Black comme ailleurs, les relations humaines sont complexes. La plume de l'auteure est fluide, légère, pudique. Elle effleure le papier. Elle m'a fait l'effet d'une personne qui marche délicatement sur la pointe des pieds, tout en se dirigeant vers une direction bien déterminée.

L'atmosphère est très intrigante. L'amour est présent. Partout. Sous toutes ses formes. Amour réciproque. Amour contrarié. Absence d'amour. Surplus d'amour. Amour filial. Amour – amitié. Car l'amitié n'est-elle pas une forme d'amour ? Un point commun néanmoins à tous ces amours : ils sont délicats. Douloureux. Tragiques.

Black, c'est notre planète Terre. Les habitants de cette bourgade : les humains qui la peuplent. L'histoire de Alia Cardyn : les difficultés relationnelles à l'échelle planétaire. C'est cruellement délicat.
Je remercie chaleureusement les éditions Charleston pour leur confiance. Une belle lecture que je vous recommande de découvrir si ce n'est déjà fait.
Lien : https://labibliothequedeceli..
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Ayant rencontré Alia Cardyn (et plus que pour « juste une photo »), je sais que c'est une très belle personne qui fait de son métier d'auteur une aventure qui demande travail et ténacité. Alia est capable de rester une journée sur une phrase car elle ne sonne pas comme il faut. Elle aime retravailler ses mots et ses textes jusqu'à la perfection car elle est très difficile avec elle-même. Une travailleuse qui va jusqu'au bout des choses et qui parvient de cette manière à nous proposer des textes d'une très grande qualité littéraire.

En lisant L'envol, j'ai à la fois retrouvé sa plume que j'avais adoré mais également son âme de mère, sa force de femme. Alia Cardyn a des choses à nous raconter et elle le fait magnifiquement bien. Pourtant, en commençant la lecture de ce roman, j'ai eu du mal à visualiser les relations entre les personnages. Alia fait des sauts dans le passé, le présent, joue à la fois avec le journal intime de Théa, les lettres de Jill et les aventures qui se déroulent à Black, cette petite ville qui s'anime comme jamais, chaque 27 juillet.

Il faut s'imprégner de l'ambiance de cette ville et du ton utilisé par l'auteur pour vraiment apprécier l'histoire. Ce livre donne à réfléchir. Il inspire, il titille notre curiosité. Il nous invite à jouer au détective pour comprendre le pourquoi du comment. Pourquoi une jeune fille dans la fleur de l'âge, belle comme le jour, décide soudainement de sauter du haut d'une falaise pendant ce jour de fête ? L'incompréhension est la seule réponse. Pourtant, au fil des pages, Alia nous amène à comprendre le geste de cette jeune fille. Tel un puzzle, les pièces s'emboitent petit à petit pour nous éclairer le chemin et nous amener à voir les raisons qui l'ont poussé à faire cela.

Ce livre parle de tant de choses et Alia les intercale superbement dans son roman. Clairement, un des thèmes principaux est l'amour manqué. Mais le roman parle également de filiation, d'amour parental, d'amitié aussi et de reconnaissance. Une petite fille a perdu sa maman quand elle était petite et depuis, son monde, n'est plus le même. Elle cherche à se trouver, à mener sa vie mais quelque chose lui manque plus que tout pour être une personne complète. Et ce chainon manquant… je vous laisse le découvrir lors de votre lecture !

La fin m'a envoutée. Toutes les pièces ont enfin un sens et on comprend finalement là où l'auteur essayait de nous amener depuis la première page. Un livre très bien écrit et presque poétique. Un roman « puzzle » qui se lit au calme, à la lueur du petit matin, quand les premiers rayons du soleil viennent effleurer notre peau si fébrile.

Merci aux éditions Charleston de continuer à publier les livres d'Alia Cardyn. Ils sont tous différents mais ils ont chacun ce petit chose de magique. Cette beauté de parler à nos sentiments les plus profonds, aux émotions qui nous font nous sentir des hommes et des femmes aimés. Un moment lumineux !
Lien : https://wp.me/p4zpOd-4ct
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