Le linguiste était presque parfait

Déçu.
Je m'attendais à une orgie de bons mots, d'étymologies fumeuses et de jeux de langage pour ce roman "linguistique", il n'en est rien.
C'est un policier sans grande envergure dont l'intrigue est faible et le suspens absent.
Je ne suis pas très "roman policier"certes, mais j'en attendais mieux.

Sur la quatrième de couverture il est écrit : l'humour le dispute à la tragédie.
Je ne suis pas d'accord.
Si j'ai terminé ce livre, c'est parce que, comme d'habitude, je voulais connaître le coupable.
Sinon, c'est du temps ( le mien ) et de l'argent ( celui de l'acheteur ) gaspillés.
Un Monde inutile dont je me serais bien passée !

Reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique, je remercie Babelio et les éditions du Point pour cet ouvrage.

Dans un centre de recherche linguistique , une crèche mise à disposition des familles alentours, permet aux chercheurs d'étudier la mise en place du langage chez les jeunes enfants.

L'ambiance de travail est peu chaleureuse , d'un côté il y a les différences de classes sociales entre les chercheurs et le personnel qui s'occupe des enfants, d'autre part , entre chercheurs les relations ne sont pas très conviviales . de fait , une guerre larvée mine l'équipe , beaucoup de jalousie , de rivalités amènent les chercheurs à s'espionner , se soupçonner ,se méfier ...

C'est dans ce contexte que l'on retrouve le chercheur le plus ancien , mort assassiné dans le bureau de Cork.

Peu à peu de nombreux indices vont venir pointer la responsabilité de Cork dans ce meurtre. Ce dernier se charge donc d'aider le commandant Leaf qui est chargé de l'enquête ...

J'avais lu des critiques tellement positives sur ce roman que j'étais persuadée de passer un bon moment.... et bien, erreur! Je me suis ennuyée ferme avec cette lecture dans laquelle je ne suis jamais rentrée.
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