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A lire avant 40 ans. A mon âge (67), les expériences accumulées de "catastrophes" familiales enlèvent beaucoup de sel à ce gentil roman qui collectionnent les découvertes universelles de la vie à 2!.
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Abandon à plus de la moitié du livre.

Je pense que tout simplement cet ouvrage est arrivé au mauvais moment dans mes lectures. Je suis totalement passée à côté. N'aimant ni les subtilités de langage ou de situations que l'auteur apporte dans ce roman.

J'avoue, je m'attendais à quelque chose de plus piquant au vue du titre, je voulais un roman haut en couleur qui allait partir dans des conflits matrimoniaux dont personne ne verrait le bout.

Roman trop calme pour moi et pour d'autres lecteurs le rythme est très soutenu. Comme quoi les goûts et les couleurs. Je n'étais pas dans la bonne optique et je n'ai tout simplement pas accroché à l'écriture ni à l'humour de l'auteur.
Je ne laisse pourtant pas tomber l'affaire, je lirai prochainement les premières aventures de notre linguiste Jérémy Cook. Sachant à quoi m'attendre du point de vue de l'écriture j'aurai peut-être plus de facilité à apprécier ce roman.
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Le linguiste revient pour mon plus grand plaisir.
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Le mariage (= une putain de catastrophe selon l'auteur, citant Zorba le Grec), le couple, le début, le milieu, la fin menaçante, les concessions permanentes...: l'agence Pillow (...) tente de venir en aide aux couples qui, assommés, ne savent plus communiquer, en leur proposant une thérapie par le language.
Cook, fraîchement séparé et sans emploi, se trouve embauché par cette étrange agence, et, sans formation, le voici directement envoyé auprès des Wilson (avec un étrange manuel), pour les aider à déméler leurs malentendus conjugaux.
S'enchaînent alors (au début) des situations loufoques et drôles, malgré la gravité/profondeur du propos parfois.
Ensuite, ça patine un peu à mes yeux, leurs états d'âme, leur "auto analyse", et agressions/reproches, m'ont semblé tourner en rond.
En même temps cela retransmet sûrement très bien la réalité d'une telle vie de couple, pesante et douloureuse...

L'intégralité:
Lien : http://blablablamia.canalblo..
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Un des personnages de James Ellory dans « Seul le silence » dit que l'on différencie le grand romancier de l'écrivaillon à la première phrase de son écrit, citant par exemple des premières phrases de Steinbeck ou Faulkner.

Je cite là celle de David Crakeet : "La grande arche de St Louis apparut à Jeremy Cook à travers le pare-brise moucheté de cadavres d'insectes de sa voiture". Cela commence plutôt bien avec un J. Cook qui invite à la découverte de la rotondité du mariage, aventure jonchée de cadavres qui empêchent une bonne visi-lisibilité!!!

Est-ce que, comme Ccoco, j'aurais "du mal avec cette écriture à l'américaine où l'on raconte les moindres faits et gestes, paroles des personnages, une écriture que je trouve bavarde" ? Plus de quatre cent pages pour arriver à cette conclusion, sur le secret d'un mariage réussi... c'est plutôt longuet. J'ai sorti les rames.

En effet pendant le décryptage des trois premiers chapitres, je suis allé consulter les critiques Babeloniennes pour savoir ce qu'on pouvait trouver de bon à la lecture de cet auteur et de ce bouquin.
Pris dans la bibliothèque de mon fils aîné, éliminant le trop plein de bouquins SF, j'ai été séduit par la quatrième de couverture qui annonce, via Roy Pillow, que la bonne santé d'un mariage c'est la communication.

Avec ma manie de prendre les choses à l'envers (Egatrap), je me suis dit, in petto, Zorbec le Gras a raison.
A près de 72 ans, sans vous révéler mon propre parcours, j'en suis arrivé, il y a quelque temps déjà, à la même conclusion que celle du roi de l'oreiller (ouais, un peu capillotractée celle là !)

Après une cinquantaine de feuillets, le David Crocket de la linguistique allège son écriture malgré la gravité du sujet. Cependant j'ai vite compris que les deux protagonistes ne s'écoutent pas et n'entendent que ce qui fait sens pour eux.
Classique et douloureux de constater que le Père Noël n'existe pas ! le mariage nous a toujours été plus ou moins vendu comme une fake new.

Et l'auteur de passer en revue, catastrophe !, toutes les rengaines de la vie à deux.
C'est encore loin l'Amérique ? Tout en restant pacifique dans mon aventureuse traversée livresque, putain que j'ai eu du mal à aborder les rivages du final wooliwoodien !
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Une lecture étonnante et à laquelle je n'aurais pas pensé si le livre ne m'avait pas été prêté...La couverture est originale et l'éditeur a beaucoup d'humour!
Pour l'histoire, une intrigue assez simple: un couple en difficultés relationnelles fait appel à une agence (Pillow) pour étudier le couple in situ et l'aider à trouver une solution. C'est un linguiste qui s'y colle et qui vit donc chez les Wilson....L'intérêt est de voir ce linguiste asocial scruter chez les autres des codes relationnels...Pas d'informations supplémentaires de ma part mais une lecture plaisante, sur ce qui se révèle un roman bluette au final!
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Suite au naufrage du centre Wabash où il faisait partie d'une équipe de linguistiques (voir le linguiste était presque parfait), Jeremy Cook obtient un entretien dans une nouvelle compagnie. Mais celle-ci s'avère encore plus bizarre que l'ancienne. Son patron, Roy Pillow, est l'individu le plus mystérieux, étrange, tordu et volatile qui soit. Ses consignes sont absurdes et dénuées de sens, son comportement pousse à la crise de nerfs et son être tout entier respire le point d'interrogation. le linguiste se retrouve catapulté comme observateur conjugal dans un ménage en crise, afin d'apporter ses lumières. Pour un célibataire endurci qui a fait fuir la potentielle femme de sa vie, c'est un drôle de boulot.

Si le métier de linguiste était déjà vaguement obscur dans le premier opus, il devient encore plus abstrait ici. Et les linguistes sont de plus en plus embarrassants, inadéquats et inopportuns, renforçant de fait le comique (et le tragique ?) de la situation, apportant une vague de malaise et encore un gros point d'interrogation. Et pourtant, c'est bien par le langage, le discours, la communication, l'écoute, les non-dits, les éclats, les malentendus et les mensonges que commence l'inévitable descente aux enfers sociale / conjugale / familiale. Comme un piano désaccordé.

David Carkeet joue à la fois sur les clichés et l'inattendu, les présupposés et la surprise. La famille dans laquelle est propulsé son personnage est tout à fait typique, voire banale, et il sera assez aisé pour la plupart des lecteurs•rices de s'y retrouver. Jeremy Cook et Roy Pillow restent toutefois des cas à part, et on retrouvera aussi Paula, qui réserve bien des surprises...

Bref, si vous êtes en froid avec un membre de votre famille, je vous suggère de lui offrir ce livre, cela permettra peut-être de dérider l'ambiance, mais n'omettez pas de le lire avant : on n'est jamais à l'abri d'être soi-même en faute. Cocasse, léger, retentissant, mais aussi pertinent, celui-ci se démarque moins du premier mais n'en reste pas moins une lecture intéressante.
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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Voilà un roman assez déjanté dirais-je. Il est bien écrit et facile à lire, mais l'histoire est bizarre. Ce linguiste est doté d'un caractère étonnant et d'une grande culture dans son domaine. Ce qui m 'a attirée, c'est l'originalité du sujet mais j'ai refermé le livre avec un sentiment de déception.

Avec son «manuel Pillow» sous le bras et à la main le téléphone avec lequel il harcèle sans cesse son employeur, il s'installe dans la maison d'un couple, avec leur accord bien entendu, désireux qu'ils sont de sauver leur ménage.

Il participe à la totalité de la vie familiale, y compris celle du petit garçon du couple. Seule la chambre conjugale lui est interdite. Il doit suivre le plan imposé par son patron et s'inspirer du «manuel» en cas de doute.

S'ensuivent une série de péripéties qui finalement, ne mènent nulle part. Il n'apporte aucune solution à personne et la situation continuera comme avant, les disputes et accrochages journaliers étant tout simplement la façon de fonctionner de ce couple!
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J'ai beaucoup aimé et j'ai presque envie de dire que je ne m'y attendais pas. Aux premières pages du livre, j'ai failli décroché et puis lentement, je suis rentrée dedans et tout à coup, j'ai été happée par ce style particulier, ce deuxième degré assez unique et cette histoire banale qui au final ne l'est pas du tout. J'ai également appris pas mal de choses intéressantes en linguistique et surtout, j'ai passé un très agréable moment !
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Situations cocasses et originales, dialogues réjouissants, écriture alerte, personnes hors du commun et, mine de rien, quelques mini leçons de linguistique appliquée... Que demander de plus. Je me suis régalée sur les talons ce Jeremy Cook, linguiste mal embouché. On dirait un David Lodge qui aurait fumé des substances illicites !
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