Tu me demandes si j’ai envie de t’embrasser à t’en couper le souffle ? Ou si je meurs d’arracher ton t - shirt pour sucer les pointes de tes seins jusqu’à ce que tu me supplies de te faire l’amour ? – Me faire l’amour ? je ricane malgré les fourmillements qui naissent entre mes jambes. – Bien sûr, chérie *, les Français font l’amour. Mais il y a bien des manières de faire l’amour. Ça peut être dur, rapide, lent, tendre. J’ai l’intention de te faire toutes ces choses durant de nombreuses heures. Mais pas maintenant. Maintenant, nous devons travailler. Nous nous amuserons plus tard. Je hoche la tête, ne trouvant pas les mots pour lui répondre. J’aimerais lui demander ce qu’il entend par s’amuser, même si j’ai une bonne idée de ce qu’il a en tête
Il promène sa main sur ma joue et plonge son regard dans le mien.
- Je sera ta muse pour cette photo.
Je vais te montrer, à travers l'art, combien tu es parfaite.
L'art doit émouvoir celui qui l'observe, que ce soit des sentiments de joie ou de tristesse, de colère ou d'amour. Au quotidien, tout ce que nous voyons nous émeut d'une façon ou d'une autre.
"Ces gens peints avec amour dans le furtif silence et l'obsédant vacarme des rues de tous les jours". C'est un extrait du poème Gens de Witold de Jacques Prévert, qui décrit le public devant les tableaux de Witold-K. Il raconte comment les gens passent d'un tableau à l'autre, et ne voient que les dos de ceux qui les précèdent. Mais nous aussi, face au tableau, nous ne montrons que notre dos à ceux qui nous suivent. Ça me rappelle que le public va venir voir mes tableaux et mes photos, et que parfois, les gens s'observeront entre eux. Et cette observation changera leur expérience - finalement, du point de vue de celui qui approche, la personne qui regarde ma peinture fera partie de la toile.
Dans un autre coin de la pièce, un couple nu est allongé sur une gigantesque toile blanche. Un assistant grimpe en haut d'une échelle menant à une plate-forme située au-dessus du couple, sur lequel il verse méthodiquement le contenu d'un seau de peinture bleue.
Merci, Alec, de m’avoir montré que je peux aimer, que je peux me donner librement et accepter ce qu’on m’offre, même si ce n’est que pour une courte durée.
J'ai encore deux jours avec lui, mais c'est de ce moment que je me souviendrai toute ma vie. Le moment où j'ai réalisé qu'il existe différentes formes d'amour et que j'ai le droit d'aimer ceux à qui je me donne, même s'ils ne le méritent pas.
Il caresse mon corps comme si j'étais une toile et que sa main était un pinceau
J'ai encore 2 jours avec lui, mais c'est de ce moment que je me souviendrai toute ma vie. le moment où j'ai réalisé qu'il existe différentes formes d'amour et que j'ai le droit d'aimer ceux à qui je me donne même s'il ne le mérite pas. Alec le mérite, et ses liens que nous avons tissé existera toujours entre nous