Presque dix ans que les fans de
Caleb Carr, dont je suis, attendaient la publication d'un nouveau roman de la part du mythique auteur de
L'aliéniste et de
L'ange des ténèbres. C'est donc avec un a priori plus que favorable que je me suis jetée sur
le secrétaire italien, qui non content d'être écrit par Carr, reprenait, à la demande de la famille de
Sir Arthur Conan Doyle, le personnage non moins mythique de
Sherlock Holmes. Dire alors que cette lecture fut une déception est en dessous de la réalité, la frustration étant à la mesure de l'attente : immense.
Je dois préciser, à mon grand regret, que seule l'atmosphère brumeuse et mystérieuse des paysages écossais est relativement bien rendue dans ce livre, pour tout le reste, c'est un désastre. L'intrigue tout d'abord, inutilement emberlificotée, se révèle bien vite aussi creuse qu'ennuyeuse, si bien que l'on peine à parvenir au dénouement, lequel déçoit également. de même, le choix revendiqué d'avoir recours au surnaturel, en hommage au Chien des Baskerville, ne m'a pas convaincue et en devient plus risible qu'effrayant.
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