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C'est toujours un très grand plaisir de retrouver Holmes et Watson, fut-ce en pastiches ou en "copies". Caleb Carr, dont j'ai lu "l'Aliéniste" et "L'ange des ténèbres", est un excellent auteur en ce qui concerne le Dr Kreitzler, son propre héros, qui officie plus ou moins dans les mêmes "temps", aux débuts de la psychologie.
Il a le chic pour les intrigues tordues.

Cependant, je l'ai trouvé moins à l'aise avec Sherlock Holmes. Si les personnages sont plutôt bien repris, l'intrigue quant à elle pèche un peu par sa simplicité et une résolution qui sied assez peu à Holmes. Enfin je n'ai pas trouvé ses explications aussi convaincantes que dans les C. Doyle. On saute très vite d'une conclusion à l'autre, d'un personnage à l'autre, dans une progression plutôt heurtée et pas si logique que ça, il manque vraiment le "truc" de C. Doyle qui arrivait à dérouler ses histoires sans que ça choque, ou que ça paraisse incohérent.

Bref, c'est sympathique à lire pour retrouver Holmes, Watson et Mycroft, mais il manque vraiment la patte du maître.
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Caleb Carr, l'auteur de L'aliéniste, adapté il y a quelques temps en série, avait initialement été sollicité afin de rédiger une nouvelle fantastique destinée à intégrer un recueil consacré à Sherlock Holmes. Se laissant porter par l'exercice, l'auteur est allé bien au-delà de la commande initiale.

Cette ambivalence se retrouve clairement à la lecture de cette nouvelle qui n'en est pas vraiment une, sans vraiment être un roman. le texte est à la fois long pour l'une et court pour l'autre. L'aspect fantastique est réduit à sa plus simple expression. Il va certes être question d'un fantôme, de manifestations étranges, de morts inquiétantes, mais tout cela reste au deuxième plan.

La comparaison avec le chien des Baskerville est peut-être fondée pour ce qui concerne le personnage de Sherlock ici présenté. Nous avons droit à un détective manipulateur, arrogant… et pas toujours bien inspiré. de son côté Watson fait des siennes et se révèle plus perspicace que de coutume, ce qui ne l'empêchera pas de commettre des erreurs qui confinent à la comédie (décidément ses traitements sont vraiment… originaux et toujours bien arrosés, santé !).

Mycroft sera également de la partie. Hélas, nous avons ici affaire à une version assez éloignée du personnage original. D'ailleurs, l'auteur lui fait vivre des heures assez difficiles et quelques passages amusants (quoique à la limite de la grossophobie).

Malgré tout cela, l'éditeur se défend de produire un ouvrage humoristique. L'histoire proposée est sérieuse, malgré plusieurs passages plutôt cocasses. La trame est assez simple en fait et est terriblement terre-à-terre. Dommage que l'histoire manque d'ambition malgré toutes les pistes présentes ici. La plupart se sont pas exploitées ou demeurent sous-exploitées.

L'ensemble est facile d'accès car le style de l'auteur est sublime. le travail de traduction est clairement à la hauteur. Nous partons ici sur un roman court, facile à lire, qui nous offre beaucoup de temps avec Sherlock et Watson (notamment au travers d'une longue introduction), quitte à faire passer l'enquête au second plan.

Au final cet apocryphe n'est pas la référence genre du genre, mais offre un bon compromis avec un pastiche.
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J'ai arrêté cette lecture à la page 127.
La couverture mentionne : une nouvelle aventure de Sherlock Holmes. C'est la raison pour laquelle je me suis procuré cet ouvrage, d'autant que j'avais beaucoup aimé et apprécié tant "L'aliéniste" que "L'ange des ténèbres" du même Caleb Carr. J'ajouterai que j'ai lu, relu et re-relu l'oeuvre de Conan Doyle relative à M. Sherlock Holmes et au Docteur Watson. Avec bonheur!
Il n'est pas dans mes habitudes d'arrêter une lecture, ici ce n'était plus possible de continuer. J'avais beau me dire : encore une page, encore une page, le livre me tombait des mains et je m'endormais sur mon fauteuil.
Carr signale qu'il a actualisé l'orthographe du Dr. Watson pour certains mots. Il se fiche de nous, sauf s'il s'agit de l'anglais bien sûr.
Ce roman est du pur bavardage, il ne se passe rien ou presque. Il faut attendre la page 100 pour lire un peu de mouvements dans le récit et encore, rien de bien formidable, du moins pour Holmes et pour nous lecteurs. L'arrivée de Holmes grand frérot, Mycroft, n'y change rien, pourtant lorsqu'il y a les deux frères, en général, ça vole haut, là, non! Dialogue indigent, redondant, on tourne autour du pot, chutttt, tête vers le droite, la gauche, non nous écoute! Mais on s'enfiche des écoutes nous! du mouvement, on veut du mouvement. Rien, dodo l'enfant do.
Là dessus, vient se greffer l'histoire de Marie Stuart, que tout le monde connaît ou presque (livre de Zweig, pièce de Schiller et film de je ne sais plus qui), racontée par Holmes et là le lecteur fulmine : que ça bouge, que ça bouge, de l'action, de l'action, bref, rien.
Voilà mon sentiment sur ce livre que je ne note pas par respect pour Conan Doyle.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Après la lecture de L'aliéniste et de L'ange des ténèbres du même auteur, je suis plutôt déçue de celui-ci, je m'attendais à mieux.

Il s'agit d'une nouvelle aventure de Sherlock Holmes. le célèbre détective reçoit un télégramme codé de son frère Mycroft l'informant qu'un complot contre la reine Victoria se trame en Ecosse. Il part le soir même avec Watson, des agents des services secrets les escortent. le train est d'abord attaqué par des nationalistes écossais, puis Mycroft y monte et informe son frère qu'on soupçonne les services secrets allemands de vouloir déstabiliser l'Angleterre en essayant de tuer la reine.

Sherlock raconte l'histoire de David Rizzio, le secrétaire italien de la reine Marie Stuart, assassiné de nombreux coups de poignard par le mari de la reine et d'autres complices. La légende dit que son fantôme hante toujours la tour ouest du château. Les autres ailes ont été rénovées depuis longtemps, mais pas les appartements privés de la reine Marie. Victoria a décidé de le faire, malheureusement l'architecte et le contremaître chargés du chantier ont été assassinés, apparemment comme David Rizzio. Tout le monde accuse le fantôme du secrétaire italien. Holmes et Watson enquêtent au château, la piste allemande est vite écartée et le détective privilégie celle du fantôme, évidemment moins surnaturel qu'il n'en a l'air.

Il y a très longtemps que je n'ai pas lu de roman de Conan Doyle, donc je ne me souviens plus si le Sherlock de Carr est conforme au modèle ou non. Il est en tout cas très caricatural, quant à Watson c'est juste un idiot qui sert de faire-valoir à son illustre ami. de plus l'intrigue peine à démarrer, il ne se passe pas grand chose avant la page 100, ce qui fait vraiment tard pour un petit roman de 270 pages. Les dialogues entre les frères Holmes et Watson sont écrit dans un style très alambiqué et pas naturel du tout, un verbiage insupportable. Pour ce qui concerne le fantôme, même si on ne sait pas tout de suite de qui il s'agit, on comprend très vite le ressort de l'intrigue, qui n'a rien de surprenant. La partie la plus intéressante du est celle qui concerne Marie Stuart et son contexte. Caleb Carr est historien et sait vraiment restituer le cadre de façon passionnante.

Je suis consciente que ma critique est sévère, mais je sais que l'auteur peut faire beaucoup beaucoup mieux, comme il l'a démontré dans ses deux précédents romans. La postface explique qu'il s'agissait à l'origine d'un corpus de nouvelles racontant de nouvelles aventures de Sherlock en lien avec le surnaturel et que Holmes est l'équivalent du docteur Kreizler. Mais cet ajout ne sauve pas ce petit roman, car ses personnages sont aussi vides et caricaturaux que ceux de L'aliéniste et L'ange des ténèbres sont plein de vie et convaincants.
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C'était avec joie que j'avais découvert ce livre avec Holmes chez Belgique Loisirs. C'était aussi avec plaisir que je l'avais emmené avec moi, durant mes vacances de juin 2006.

Oui, c'était...

Je fus mitigée au sortir de ma lecture.

Carr respecte les personnages de Doyle, sur ce point, rien à redire. Les références aux autres enquêtes sont nombreuses, le frère de Sherlock, Mycroft, est présent aussi, le 221b Baker Street aussi,... Bref, tous les détails canoniques sont là et cela a ravi la fan que je suis !

L'atmosphère de l'Écosse et son ambiance particulière : Carr fait de l'excellent travail. Qu'il s'agisse de la justesse des descriptions de l'Écosse, du souci de respect de l'Histoire, ou du climat fantastique dans lequel baigne cette aventure (on repense bien sûr au roman le Chien des Baskervilles), tout est nickel.

Mais là où tout est niqué, c'est que l'approche historique prenne trop souvent le pas sur l'intrigue ! Je n'ai pas acheté ce livre pour me prendre tous les détails historiques en long et en large. C'est un polar et si je voulais de l'Histoire brute de décoffrage, il me suffisait d'acheter un livre qui me parlait de tout cela.

L'auteur aurait pu sabrer dans le gras de l'Histoire qui n'était pas nécessaire et rendait le tout indigeste. Place à l'intrigue, merde !

Ah oui, puisque l'on parle de cette intrigue, je vous dirai que, au final, elle était un peu décevante.

Fort, fort, décevante... de plus, Holmes n'est pas assez mis en avance, comme dans "le chien des Baskerville". J'adore Watson, mais please, je veux Sherlock Holmes aussi ? Pourquoi cet ostracisme ?

Carr aurait-il voulu faire comme Doyle, quand il écrivit et publia "le chien des Baskerville" (pour une enquête antérieure au "Dernier problème") en 1901-1902 et, fâché de devoir reprendre son personnage (fallait des sous sous à Doyle) qu'il avait fait choir dans les chutes de Reichenbach, l'utilisa peu, manquant même de le remplacer par Watson uniquement ?

A méditer...
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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J'ai craqué pour ce roman car grande fan de Sir Conan Doyle que j'admire pour son imagination fertile et son écriture. Alors la déception a été difficile. Ce roman n'est qu'une pâle imitation des aventures de Sherlock Holmes. Peu de charisme, Sherlock n'est pas mis en valeur. le vrai héros de ce roman serait plutôt le docteur Watson.
En outre, j'ai trouvé que tout n'était pas clair. J'ai dû m'y reprendre à deux ou trois fois pour comprendre les différentes actions. Bref je n'ai pas aimé du tout même si j'ai réussi à lire le livre en entier.
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Après l'Aliéniste, voilà que je me lance dans la lecture du secrétaire italien.
Qu'elle ne fut pas ma joie d'aborder une intrigue policière en partie fondée sur un des plus grands assassinats de l'histoire ou du moins le plus atroce. En effet, dans le secrétaire italienCaleb Carr rappelle au lecteur comment, Rizzio, secrétaire italien de Marie Stuart a été sauvagement assassiné d'une soixantaine de coups de couteau par les hommes de Darnley, le mari de Marie. Ce crime est d'autant plus terrible qu'il a été commis devant les yeux de cette dernière.
Alors je dois dire que d'un point de vue historique ce bouquin m'a comblée.
Le secrétaire italien c'est aussi Sherlock Holmes et le docteur Watson qui mènent l'enquête, une enquête qui débute suite à une énigme envoyée par Mycroft, le frère de Sherlock. Et tout ceci bien évidemment sur fond de décor d'une Angleterre victorienne dont je ne me lasserai jamais.
Un seul bémol. L'intrigue est résolue trop brusquement, Caleb Carr nous prive du plaisir de partager pas à pas la découverte de la machination et du ou des assassins avec Holmes et Watson.
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ça y est, j'ai fait la connaissance de Sherlock et son fidèle John D. Watson. au passage, j'ai fait la connaissance également de Mycroft, frère de Sherlock, ce qui m'a permis de gagner un point dans un quiz de babelio. hé! ^-^
c'est finalement un bon choix que j'ai fait, en lisant ce roman : d'un coup, j'ai suivi une enquête , rencontré un célèbre détective -peut-être le plus connu?-, pris un cours d'Histoire, le tout d'agréable manière, si je puis dire parlant de crimes horribles (il y a des crimes pas horribles???) et fait une virée en Ecosse.
ce qui n'est pas la moindre qualité d'un roman en ces temps de confinement et/ou de couvre-feu.
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Connu pour les enquêtes policières du Dr Laszlo Kreizler (L'Aliéniste, L'ange des ténèbres) qui se situent à la même période que celles d'Holmes et Watson (fin 19e – début 20e) mais de l'autre côté de l'Atlantique, Caleb Carr est a son aise pour bâtir une intrigue policière. le roman qui nous occupe, le Secrétaire italien, pourrait tout à fait s'intégrer à l'oeuvre de Conan Doyle sans trop dépareiller. Petit bonus pour moi, il fait apparaître l'un de mes personnages secondaires favoris, Mycroft Holmes. le résultat est une intrigue solide au sein du palais royal d'Holyrood (à Édimbourg en Écosse) et bien ficelée. Malgré l'utilisation ingénieuse d'armes médiévales, elle reste à mon goût trop classique et trop proche du modèle original. Mais elle a au moins le mérite de confronter Holmes et Watson au surnaturel, comme dans le Chien des Baskerville.
Lien : https://www.outrelivres.fr/d..
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je me demandai ce que la combinaison Caleb Carr (que j'aime beaucoup) + le personnage de Sherlock Holmes (lectures de jeunesse !) allait donner. Sans être déçue, je ne suis pas au comble du ravissement : C'est bien écrit, mais il y a pour moi des longueurs (plus d'1/3 du texte intégral avant que ne commence vriament l'histoire !!!) et le côté trépident des autres livres de l'auteur m'a manqué car la solution était prévisible assez vite. Cependant, si l'on considère que C.C a choisi d'écrire à la manière du XIX°s (et de Conan Doyle, si mes souvenirs sont bons) alors oui c'est assez réussi et Je ne regrette pas ma lecture. C'est un bon policier, mais sans plus !
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