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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
C'était avec joie que j'avais découvert ce livre avec Holmes chez Belgique Loisirs. C'était aussi avec plaisir que je l'avais emmené avec moi, durant mes vacances de juin 2006.

Oui, c'était...

Je fus mitigée au sortir de ma lecture.

Carr respecte les personnages de Doyle, sur ce point, rien à redire. Les références aux autres enquêtes sont nombreuses, le frère de Sherlock, Mycroft, est présent aussi, le 221b Baker Street aussi,... Bref, tous les détails canoniques sont là et cela a ravi la fan que je suis !

L'atmosphère de l'Écosse et son ambiance particulière : Carr fait de l'excellent travail. Qu'il s'agisse de la justesse des descriptions de l'Écosse, du souci de respect de l'Histoire, ou du climat fantastique dans lequel baigne cette aventure (on repense bien sûr au roman le Chien des Baskervilles), tout est nickel.

Mais là où tout est niqué, c'est que l'approche historique prenne trop souvent le pas sur l'intrigue ! Je n'ai pas acheté ce livre pour me prendre tous les détails historiques en long et en large. C'est un polar et si je voulais de l'Histoire brute de décoffrage, il me suffisait d'acheter un livre qui me parlait de tout cela.

L'auteur aurait pu sabrer dans le gras de l'Histoire qui n'était pas nécessaire et rendait le tout indigeste. Place à l'intrigue, merde !

Ah oui, puisque l'on parle de cette intrigue, je vous dirai que, au final, elle était un peu décevante.

Fort, fort, décevante... de plus, Holmes n'est pas assez mis en avance, comme dans "le chien des Baskerville". J'adore Watson, mais please, je veux Sherlock Holmes aussi ? Pourquoi cet ostracisme ?

Carr aurait-il voulu faire comme Doyle, quand il écrivit et publia "le chien des Baskerville" (pour une enquête antérieure au "Dernier problème") en 1901-1902 et, fâché de devoir reprendre son personnage (fallait des sous sous à Doyle) qu'il avait fait choir dans les chutes de Reichenbach, l'utilisa peu, manquant même de le remplacer par Watson uniquement ?

A méditer...
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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J'ai craqué pour ce roman car grande fan de Sir Conan Doyle que j'admire pour son imagination fertile et son écriture. Alors la déception a été difficile. Ce roman n'est qu'une pâle imitation des aventures de Sherlock Holmes. Peu de charisme, Sherlock n'est pas mis en valeur. le vrai héros de ce roman serait plutôt le docteur Watson.
En outre, j'ai trouvé que tout n'était pas clair. J'ai dû m'y reprendre à deux ou trois fois pour comprendre les différentes actions. Bref je n'ai pas aimé du tout même si j'ai réussi à lire le livre en entier.
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Ayant beaucoup aimé l'aliéniste et l'ange des ténèbres, je me suis dit pourquoi pas lire ce roman, surtout que sherlock holmes reste incontournable avec ses expériences scientifiques... c'est ce qui m'avait plus dans les précédents romans et les prémices des investigations policières ... Au final, je reste sur ma faim. Les personnages sont fidèle à ceux de Conan Doyle. Mais bien que l'intrigue soit bonne, je trouve la déduction de Sherlock Holmes un peu tiré par les cheveux. Et certaines longueurs du roman ont fortement pesé sur ma lecture.
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Après une incursion dans le futur désenchanté de Cory Doctorow, je retourne à l'Angleterre Victorienne. Point d'attaque de train d'or ce coup-ci, mais encore une affaire criminelle à résoudre, du côté de la justice ce coup-ci.
Je retrouve le personnage mythique de Sherlock Holmes confronté à l'affaire du scrétaire italien. Il ne s'agit pas d'un roman perdu de Conan Doyle, mais d'une ouvre récente écrite par le talentueux Caleb Carr.
Cet auteur m'avait ébloui dans ses premiers romans, l'Aliéniste et l'Ange des ténèbres avec son personnage de Lazlo Kreizler. Singulier pionner de la psychologie qui démasquait les tueurs en série dans le New York de la fin du XIXeme siècle.
Alors la perspective de voir Caleb Carr reprendre l'illustre enquêteur consultant avait tout pour me réjouir. Et bien finalement non. le livre n'est pas singulièrement mauvais, Sherlock Holmes reste fidèle à son intelligence et ses magistrales déductions. Mais on sent que le livre n'a pas la patine magnifiée par les années de la saga de Conan Doyle. C'est faiblard et ne supporte pas vraiment la comparaison.
L'enquête policière est plus classique, sauf que Sherlock Holmes se trouve dans le terrain dangereux des intrigues autour de la personnalité royale. Ca surprend pour un Sherlock Holmes, d'autant que la confrontation avec son frère Mycroft n'était pas vraiment indispensable. Autre chose, l'auteur se complaît à valoriser le personnage de Watson et d'insister sur son passé héroïque tandis que Watson dénigre son ami. L'effort est louable pour ce pauvre faire-valoir mais ça dénature l'oeuvre. L'intrigue est passablement intéressante par son lien avec l'histoire de la reine d'Ecosse Marie Stuart. Mais on ne retrouve pas les trésors de logique habituellement employé par Holmes. Au contraire, l'histoire se résous par à coup, arrivé à la moitié du livre, le lecteur connaît tous les tenants et aboutissants de l'affaire. le reste est inutile voir ennuyeux.

En résumé, ça se laisse lire. Mais pour tous les fans de Sherlock Holmes, préférez l'original. Je vais de ce pas me relire le chien des Baskerville d'ailleurs.
Lien : http://oiseauchanteur.blogsp..
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