La femme aux fleurs de papier

J'adore les conteurs d'histoire, surtout quand c'est à partir de faits réels et qu'une grosse part d'imagination se mélange et forme un très bon livre.
Les histoires sont attirantes, un peu mystérieuses et la fin est belle et douce.
J'apprécie beaucoup ce style et ce premier roman de Donato Carrisi.

Quel surprenant ouvrage que ce roman!
Telles les mille et une nuits, un prisonnier italien va nous entraîner à sa suite heure après heure dans la vie de Guzman. Qui est Guzman? C'est justement l'une des trois questions auxquelles ce prisonnier se propose de nous répondre avec qui est-il lui même ? Mais surtout qui était l'homme qui fumait sur le Titanic?
La plume de Donato Carrisi est à la fois poétique et entraînante. Avec le récit de ce prisonnier italien nous traversons une partie du début du siècle mais aussi d'autres périodes de l'histoire. Narré comme un conte, ce récit qui doit nous permettre de découvrir son nom va surtout permettre à Jacob Roumann, docteur de son état sur le front pendant la première guerre mondiale, de faire la part des choses et d'oublier un temps les horreurs des tranchées et des combats.
Pour le lecteur c'est une intrusion dans ce quotidien des tranchées et surtout dans la vie de ce Guzman, narrateur né qui en quelques mots éveille la curiosité de celui à qui il a choisi de conter son histoire.
Le lecteur ne sait pas trop ce qu'il attend, vers qui tend ce récit mais il est tout de même happé par la plume de Donato Carrisi, par sa simplicité et sa fraîcheur, par cette histoire entraînante et belle.
C'est une leçon de Vie, de vies au travers de ces personnages attachants, à la fois proches et lointains.
Guzman, Eva, Jacob, Dardamel et notre prisonnier ont tous ce quelque chose qui vous pousse vers eux. Chacun à leur manière ils nous charment et nous entraînent.
C'est aussi une histoire d'amour magnifique et pure, emplie de non-dit.
Roman noir et plein de mélancolie, c'est une lecture que je vous recommande.
Je crois qu'elle éveillera en chacun un sentiment propre mais surtout une nostalgie des événements inachevés.

Surprise... Je m'attendais à un polar, dans la lignée de l'excellent "Le chuchoteur" qui m'avait fait trembler quelques heures. Et bien pas du tout. Donato Carrisi marche ici dans les traces de son compatriote Alessandro Baricco en s'essayant à raconter une histoire d'un autre temps, entre conte et légende. de celles qu'on s'imagine très bien écouter, silencieux, au coin d'un feu crépitant, suspendu aux lèvres du narrateur.

La légende de départ, c'est celle de cet homme mystérieux sur le pont du Titanic en train de sombrer. Plutôt que de se ruer avec les autres vers les canots de sauvetage, il se contenta de monter sur le pont et d'attendre la mort en fumant un cigare. Qui était-il ? le mystère s'épaissit encore lorsqu'on découvrit que l'homme sensé être à bord n'avait en fait jamais embarqué puisqu'il était mort deux jours avant l'appareillage... En 1916, quatre ans après, jour pour jour, italiens et autrichiens s'affrontent dans les tranchées du mont Fumo. Jacob Roumann, un médecin autrichien est chargé de faire parler un prisonnier italien et de découvrir son identité. Mais celui-ci semble avoir beaucoup à raconter et en particulier sur l'homme qui fumait sur le Titanic.

A partir de là, Donato Carrisi entraîne son lecteur à la suite de personnages romanesques à souhait dans des pays où les montagnes chantent, où savoir raconter des histoires peut vous ouvrir toutes les portes et où seul l'amour régit tout. Qui est Guzman ? Qui est cet homme qui rêve de baptiser une montagne ? Fasciné, Jacob Roumann n'a de cesse de connaître la vérité alors que les propos de l'italien trouvent une étrange résonance avec sa propre vie.

On a l'impression que l'auteur a voulu s'accorder une petite pause, comme un temps de respiration pour sortir de l'atmosphère pesante de ses romans noirs. Ici, le mystère est beaucoup plus léger... et également beaucoup plus vite résolu. Tout ceci n'est pas désagréable, assez léger, aussi vaporeux qu'un nuage de fumée de cigarette.

Après tout, pourquoi serait-il interdit de retomber en enfance, de retrouver ce plaisir de se laisser mener en bateau par un conteur talentueux ?
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..

Je remercie Babelio et les éditions Livredepoche pour ce partenariat.

J'adore les romans de Donato Carrisi. Ces thrillers sont vraiment très prenants. Je suis contente d'avoir pu lire celui-ci, qui est pourtant différents de ces autres romans que j'ai lu.

On se retrouve propulé en 1916, lors de la Première Guerre Mondiale. Les Autrichiens ont fait prisonnier un soldat italien. Pour le faire parler et lui faire révéler son identité pour un futur échange, ils font appel à Jacob Roumann, médecin de guerre. Sauf que… ce prisonnier a décidé de lui raconter une histoire. Qui tourne autour de trois questions. Qui est Guzmann ? Qui suis-je ? Qui était l'homme qui fumait sur le Titanic.

Ce roman n'a rien d'un thriller : pas de sang, pas de tension, pas de suspense psychologique… non, juste une « tension » lors du récit de cet homme car on se retrouve dans la peau du médecin. Donc on est tributaire de son écoute. Si le médecin est dérangé par ces obligations de la guerre, le récit est coupé, donc on est dans cette même frustration d'attente que l'est le médecin.

Oui, frustration car ce récit est intéressant. J'ai été transporté par le récit, lestyle de l'auteur est plus « poétique » que ces thrillers. Je voulais savoir qui était cet homme sur le Titanic. Je voulais connaître Guzmann. Et enfin je voulais savoir qui était ce prisonnier, et pourquoi il a décidé de raconter cette histoire.

Ce roman se lit très vite, 200 pages que je n'ai pas vus passé. Ce fut une lecture sympathique, même si moins thriller que je l'aurais pensé.
Lien : http://salhuna.canalblog.com..

Ne pas se fier à la couverture ni au titre, peu aguicheurs. Ce roman se lit d'une traite tellement il est captivant.

L'auteur, Donato Carrisi, est connu pour ses thrillers "Le Chuchoteur" et "L'écorchée". Ici, point de sang. Nous sommes pendant la guerre qui oppose l'Italie et l'Autriche, quelques années après le naufrage du Titanic. Ce détail a son importance. Jacob Roumann est docteur dans les tranchées, côté autrichien. On lui donne comme mission de découvrir l'identité d'un officier italien capturé. Il a toute la nuit, avant que le captif ne soit fusillé. Un étrange lien va se créer entre les deux hommes. le mystérieux italien va lui raconter l'histoire singulière de Guzman.

Comme le docteur autrichien, nous sommes happé par la narration et l'histoire de Guzman, un homme dont le réel et l'imaginaire ne font qu'un. L'homme a deux passions : le tabac et les histoires.

L'écriture est fluide et les chapitres relativement courts. Les personnages principaux sont intéressants et il y a des choses à ressortir de ce roman. La place qu'occupe l'imaginaire dans la vie d'un homme semble importante. D'ailleurs, le roman repose sur des faits réels et inventés. Au lecteur de faire la part des choses.

Ce roman prend comme point de départ l'homme qui attendait la mort en fumant à bord du Titanic et nous emmène loin.

La nuit où le Titanic sombra on se rappelle d'un passager qui fumait un cigare sur le pont en smoking et qui attendait sa mort. Quatre ans plus tard , un italien est fait prisonnier lors de la 1ère guerre mondiale et il sera fusillé s'il ne révèle pas son identité. Jacob, le médecin autrichien va tenter de percer à jour mais il va être face à une curieuse proposition.
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Au milieu des volutes de fumée et de nicotine nous allons voyager et faire le tour du monde alors que nous ne quitterons pas cette cellule. Seules deux personnes sont enfermées et pourtant nous rencontrerons une multitude de protagonistes haut en couleur.
Alors que l'on pourrait croire que cette oeuvre est à part et ne ressemble pas aux habituels tueur en série que l'on croise dans la bibliographie de l'auteur, avec tout son talent habituel de manipulation et de tiroirs que l'on ouvre et referme, il va nous captiver pour mieux nous posséder.
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Cet italien prisonnier veut diriger l'interrogatoire, mais il ne parle pas à Jacob, il nous parle à nous et nous mordons à l'hameçon.On le laisse entrer dans notre esprit. On fait défiler les pages de ce petit livre sans nous en rendre compte et nous nous retrouvons à sauter dans le vide sans nous apercevoir.
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Un talent de conteur qui m'a encore une fois embarquée et qui nous démontre tout le talent de Donato Carrisi.

un roman original avec un bon suspens. L'auteur nous raconte une histoire prenante et on peut difficilement lâcher le livre. Ce roman n'est pas sans nous rappeler un livre du même genre : le collier rouge

Résumé : Nuit du 14 au 15 avril 1912. le Titanic vient de percuter un iceberg et commence à sombrer dans les eaux noires et glaciales. Un homme descend dans sa cabine, revêt son smoking puis remonte tranquillement sur le pont fumer un cigare en attendant la mort.
Première guerre mondiale, le 14 avril 1916, dans les tranchées du mont Fumo, en Italie. Un soldat italien est fait prisonnier par l'ennemi. Jacob Roumann, médecin autrichien, est désigné pour l'interroger et découvrir son nom ainsi que son grade, en vue d'un échange d'otages avec l'ennemi. Il n'a que la nuit pour y arriver et éviter au prisonnier d'être fusillé à l'aube. Mais l'homme ne semble pas s'inquiéter de son sort et fait un marché avec le médecin : il lui dévoilera son nom quand ce dernier pourra répondre à trois questions : Qui suis-je ? Qui est Guzman ? Qui est l'homme qui fumait sur le Titanic ?

Mon avis : J'ai commencé ce livre court (environs 200 pages) en pensant logiquement qu'il s'agissait d'un thriller, l'auteur ayant écrit le sublime « Chuchoteur », entre autres. Pas du tout ! C'est un roman, un voyage, un poème... Un conte pour adultes, empli de magie du quotidien, d'amour, et d'un soupçon d'histoire. J'ai eu la sensation d'être le compagnon de voyage invisible de Guzman, à travers sa vie, ses voyages et ses rencontres. J'ai aimé découvrir son histoire au travers d'épisodes loufoques et d'une certaine beauté un peu naïve. J'ai aussi ri plusieurs fois (ce qui ne m'arrive que rarement tant mes lectures sont d'habitude teintées d'hémoglobine !), mais j'ai également été triste avec certaines révélations. Je ne m'attendais pas à ces trois réponses, l'auteur nous offre un beau dénouement. J'ai donc été surprise, en bien, j'ai beaucoup aimé cette lecture, et je pense que je devrais peut-être sortir un peu de ma zone de confort de temps en temps.

Si vous pensez retrouver ici le "Carrisi" du Chuchoteur, passez votre chemin car vous allez être extrêmement déçu.

C'est plutôt un conte philosophique et poétique qui ne m'a pas emballé plus que ça. le livre se lit très facilement car les chapitres sont très courts et c'est bien écrit, mais.... ce n'est pas le Carrisi que j'aime.

j ai lu pas mal d avis négatif sur ce livre de carrisi... je ne comprends absolument pas pourquoi. Je l ai dévoré aujourd'hui et je l ai adore. Attention, je conçois que pour les amateurs de thriller ça n est pas plus, ce n en est pas un. C est un roman, c est une histoire et c est beau.
On est happé par l histoire que raconte cet homme, on veut connaître la suite, plus rien n a d importance.
Je peux vous dire que j ai même pleuré à la fin, oui ça arrive souvent je sais 😂
Bref très différent dès thrillers que peut écrire cet auteur mais pour moi, c est 7ne grande réussite.