Quand on se consacre aux mots, on ne peut pas être touché par l'horreur du monde.
Pour survivre au monde, parfois il faut l'ignorer.
Le destin d'un fantôme est triste.Il observe les exigences grises des vivants, leurs souffrances, tandis qu'ils s'épuisent à courir après le temps, tandis qu'ils s'épuisent pour rien. Il les regarde se débattre avec les problèmes auxquels le destin les confronte chaque jour. Et il les envie.
Combien d'hommes aimeraient être à ta place ? Combien voudraient qu'une amnésie efface pour toujours les erreurs, les échecs ou la douleur du passé pour recommencer de zéro ?
Tu ne peux pas être ce que tu n’es pas. C’est ta nature.
Un fantôme. Un être capable d’apparaître et disparaître selon son bon vouloir.
Il est difficile de comprendre le choix de ces sœurs, beaucoup de gens pensent qu’elles pourraient aller faire du bien aux gens, plutôt que de s’enfermer entre les murs d’un couvent.
Sortir est beaucoup plus simple, il n’y a pas de contrôles. Et puis, si l’on ne veut pas attirer l’attention, il suffit de se mêler au flux des pèlerins et des touristes.
Quand nos ennemis veulent nous frapper ils nous accusent d’opulence, de vivre trop loin des préceptes du Christ, la pauvreté et la générosité envers son prochain. Alors ils affirment que le diable est entré au Vatican…