C'est le dessin à main libre dont nous cherchons aujourd'hui à établir le principe, c'est-à-dire le dessin n'empruntant, pour l'interprétation du modèle ou de la nature, que le crayon, la plume ou le pinceau, à l'exclusion du compas, de la règle et de l'équerre, persuadé par de longues années d'enseignement que l'enfant qui s'habitue dès le début à appuyer sur ces instruments la régularité de son travail laisse son œil et son esprit oisifs, et ne sait plus marcher quand ses béquilles lui manquent.