Les Fossoyeurs

Je connais un peu le secteur de la prise en charge des ainés dans les EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées). Ce n'est donc pas en "novice" du fonctionnement des structures que j'ai lu ce roman.
Je m'attendais à un livre/enquête à charge, avec quelques recherches, mais rien d'approfondi, comme on en a eu un certain nombre depuis de nombreuses années. J'étais donc curieuse de découvrir ce livre qui a fait "trembler" le numéro un mondial des EHPAD et des cliniques.
Et j'admets que je suis agréablement surprise, non pas par le fond (personne en devrait se faire de l'argent sur nos ainés), mais sur la qualité de l'enquête. Elle est certes à charge contre le groupe, mais elle est particulièrement bien documentée. L'auteur évoque 3 ans de recherches (dont une partie en pleine crise sanitaire / dans un secteur qui a été particulièrement impacté, cela est suffisamment remarquable à mon sens pour le mentionner), d'entretiens (dont certaines personnes haut placées dans le système, qui parlent de façon libre et non sous couvert d'anonymat) et de documents glanés ça et là (dont certains confidentiels).

Les dérives à l'extrême de la maitrise financière dans ce secteur, de ce système qui fait passer le profit pour les actionnaires avant les gens (résidents et familles d'une part, salariés d'autre part) et qui déshumanise la partie soignante.
Je ne suis pas totalement surprise par certains éléments, je dois l'admettre, d'autres me font vraiment froid dans le dos. Je ne rentrerai pas dans le détail, certains éléments étant difficiles à expliquer hors contexte, mais il évoque notamment des aspects liés à la prise en charge directe (produits absorbants et lien avec les fournisseurs...), les méthodes de management, les négociations avec les politiques ou les liens avec les institutions.
J'ai été captivée par l'écriture, bien amenée et la plume assez simple et accessible. Les chapitres suivent un fil rouge, et on monte crescendo dans la découverte du système, en partant de la situation d'un des établissements les plus luxueux du groupe pour aller jusqu'à des révélations chocs sur le trio de la tête dirigeante.
Le fonctionnement des EHPAD n'est pas le simple à présenter, mais l'auteur prend le temps de l'expliquer, notamment les différentes sources de financements, dont une grande partie provient d'argent public.
J'ai apprécié le fait qu'il ne généralise pas non plus les pratiques dont il se fait l'écho, en protégeant aussi les équipes (j'insiste, elles aussi sont victimes de ce système).
A noter que l'auteur a sollicité plusieurs fois le groupe, pour avoir des réponses, sans retour (sauf du mépris et des menaces venant de la chargée de comm).

Merci Mr Castanet pour ce travail riche de journalisme, pour permettre au débat d'éclore - enfin (pas seulement sur ce groupe, mais de façon plus large), et ce malgré les pressions reçues. J'espère qu'au delà de l'indignation provoquée à sa sortie, ce livre permettra de se (re)poser les questions liées à la prise en charge des personnes les plus vulnérables.
Et merci aux équipes qui se mobilisent chaque jour auprès de nos ainés.
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..

J'ai enfin fini cette incroyable enquête du journaliste Victor Castanet, dont je salue le travail de fourmi pendant 3 ans, la patience, la détermination même face à la pression grandissante du groupe Orpea, et la pédagogie nécessaire pour que nous comprenions bien les enjeux lorsqu'on ne travaille pas dans ce milieu.

38 chapitres au coeur d'une machine où seuls comptent le profit, et comme le dira si bien un cadre du groupe, "le parcage de vieux". On ressort absolument scandalisé par le système de RFA (remise de fin d'année ou rétrocession), qui implique que les sociétés exclusivement partenaires du leader du secteur, comme Bastide (dispositifs médicaux) et Hartmann (protections hygiéniques) reversent de l'argent à un groupe côté en bourse, et dont les dirigeants sont multimillionnaires, au détriment du soin, de l'humain, du respect, et d'une fin de vie dans des conditions optimales.

Dans de nombreux établissements, il est établi qu'on ne donnera que 3 protections par jour à un pensionnaire. On a rogné sur la qualité de ces mêmes protections afin de faire de nouvelles économies, entraînant des fuites. Quitte à enfermer des personnes en enroulant un drap autour de leur porte la nuit, et que, sous la colère et l humiliation, ils jettent le contenu de leur couche sale sur les murs.

Cette maltraitance a été entretenue jusque dans les établissements de standing comme à Neuilly, dans la manière de traiter le personnel, le tout avec la complicité d'un faux syndicat créé par Orpea (Arc-en-ciel) et de nombreux politiques bien souvent (ô quelle surprise) de droite (Sarkozy, Bertrand, Devedjian, de nombreux élus LR de Champagne Ardennes par exemple, sans compter les préfets).

J'ai lu ce livre suite à la médiatisation de sa sortie.

Je lis dans plusieurs avis de lecteurs " ce n'est pas un énième livre sur la qualité des soins en Ehpad"

Et bien je n'en n'avais jamais lu.
C'est le premier ( et certainement le dernier)

Le début est affligeant : cela décrit les conditions de (sur)vie des résidents qui paient des sommes folles pour mourir de faim, ne pas être changé ou être enfermé dans sa chambre la nuit faute de surveillance suffisante.

Orpéa rogne sur tous les budgets possibles et imaginables pour faire des profits de folie.

Mais c'est bien plus profond que ça. Je vous passe les détails, c'est vachement compliqué ( rétrocessions, licenciements abusifs qui coûtent moins cher de que de payer des indemnités de départ, violences psychologiques et physiques sur les cadres ou directeurs des établissements, ....)

Une honte que cela existe. Evidemment, vous l'avez deviné cela n'est possible qu'avec des soutiens en haut lieu. On parle de Ministre de la Santé, rien que ça. Qui a rempli les poches d'un groupe privé en fermant les yeux sur tout ce que ça peut signifier pour les résidents.

Bref, un livre passionnant. Edifiant. Gerbant. Les titres de chapitres, on dirait les titres des " putes à clics" mais ça m'a plus fait rire qu'autre chose.

Je pense qu'il fallait bien du courage pour assumer d'avoir son nom dans cet essai, ce témoignage. Tant pour les aides-soignants, que les médecins et toutes les personnes plus haut placé.
Bravo à tous d'avoir témoigné. Et ce n'est pas en vain.
Enfin, merci à Victor Castanet pour avoir tenu bon!

À lire.

Les fossoyeurs de Victor Castanet n'est pas le style de roman que je lis habituellement. Comme on me l'a prêté et qu'il a fait l'actualité pendant plusieurs jours à sa sortie, je l'ai lu avec intérêt.
C'est un livre extrêmement bien documenté, il y a des témoignages de familles, du personnel et même certains dirigeants de ce groupe. C'est édifiant et terrifiant qu'une telle chose puisse exister !
Je ne sais pas si ce livre va faire changer les choses mais il faut quand même espérer.....

Le livre qui dénonce le scandale d'Orpea. Un livre coup de poing.
Bien sûr je devais le lire puisque l'enquête débute en février 2019, date à laquelle ma petite maman était encore en vie dans un Orpea du 92, pas un princier comme ceux dont on parle en début de livre, mais avec des dysfonctionnements qui m'ont fait lever le poing plusieurs fois.
L'exemple des médecins traitants qui signent les feuilles par dizaines sans jamais voir les familles, je l'ai vécu !
Maintes fois j'ai laissé des messages au secrétariat, jamais en cinq ans ce toubib fantôme ne m'a rappelée. Et pourtant les factures sécu et mutuelles tombaient ! Énormes. J'avais même signalé en fin de vie la prescription de traitements oraux à 150€ la boîte alors que la pauvre femme était en état végétatif ! Une honte ! Je comprends maintenant les frais exorbitants de coiffeur, ceux de kinésithérapeute dont je voyais les remboursements mutuels alors que maman n'y allait jamais.
Et le reste, ce profit qui dégouline ! Une honte ! Quand on voit que des ministres ont fermé les yeux, qu'ils savaient !
Un livre à lire impérativement ! Parce que parfois on n'a pas d'autres choix que de placer ses parents et que ces hébergements profitent de la détresse des familles. Bravo à l'auteur pour avoir oser ! Et surtout que Justice soit un jour rendue !

un vaste système de corruption est finalement révélé dans ce livre :
Orpea fait des faux contrats de travail , des faux plannings pour être en théorie à 1 salarié sur 10 patients ( ce qui est vraiment mensonger , quand on connait un minimum le système de santé ( visite à des proches , opération bénigne, visite médicale tout le monde a du vivre cela un jour dans sa vie et je n ai personnellement jamais vu un soignant pour dix patients que cela soit à Orpea ou ailleurs ) salaires financée la plupart du temps à 100 % par l ETAT .
Orpea également fraude pour les fournitures c est à dire qu il achète à prix fort ou plus élevé que le prix réel du matériel médical financée également à 100 % par l Etat pour se faire rembourser par deux sociétés Hartmann et Bastide le " surplus " payé à ses frais ,un système de rétrocommission qui a rapporté au début de sa création des millions via les protections . il effectue donc des fausses factures . On a vu des gens "tombés " pour moins que cela .
D' autres montages financiers sont révélés comme des partenariats avec des kiné, des laboratoires ,des coiffeurs, le moindre centime est calculé
Orpea a eu également des autorisations de construction à prix bas grâce à des élus voir même des constructions payés par des HLM et donné à orpea pour "soutien à la dépendance et aide citoyenne et blablabla "

finalement c est vraiment un système de corruption qui est décrit "on se fait de l argent pour l argent "et l excuse presque du sens de l entreprise, c est à dire s occuper réellement des gens âgées non autonomes est occulté , voir un prétexte à peine dissimulé une sorte de plaisanterie entre gens qui se sont pas" n importe qui" .

des aspects encore plus " criminels " sont révélés comment la mère d un ancien ministre s étant fait euthanasier de force devant tout un personnel non informé et viré ensuite .

Il faudrait être bien naïf pour être surpris dans un pays aussi corrompu que la France mais bien inhumain pour ne pas être révoltée par ces révélations où le "moi finalement n est pas un je" .

le titre d orpea après être descendu quelques jours pour le " spectacle " est en train de remonter rapidement .
On pourrait aussi se demander la place de la personne âgée "le biais de l apparence "qui tue la société occidentale et leurs parents et grand parents mais après avoir plongé dans ce cynisme qui s en revendique autant "conclure" de manière "biblique " ( la" bible" est étrangement citée de nombreuses fois dans le livre )
de pourri tu redeviendras ....

On ne peut être qu'atterré quand on lit cette enquête sur les Ehpads notamment d'Orpea ! le règne de l'argent dans toute sa splendeur, faisant souffrir au passage les pensionnaires, les directeurs, les employés avec des méthodes illégales et dignes du Far West ! Avec en plus l'appui d'hommes politiques ! Écoeurant...mais éclairant !

Tout a été dit sur ce livre qui illustre à la perfection la rapacité dont peut être capable l'être humain dans son indifférence aux souffrances de plus faible que lui.
Il suffit de parcourir les titres des chapitres pour se faire une idée de l'humanité des hauts dirigeants du groupe Orpéa : "Trois couches par jour", "Démerde-toi pour faire des économies", "On fait du parcage de vieux" ... Des dirigeants que la publication de l'enquête a inquiétés au point de proposer à son auteur Victor Castanet pas moins de 15 millions d'euros pour qu'elle ne voie pas le jour ! Ce chiffre à lui seul laisse à penser qu'il y a du lourd dans les nombreux témoignages recueillis, sous couvert d'anonymat ou pas, par un journaliste qui ne pensait pas être poussé à aller aussi loin dans ses investigations.
L'enquête débute à l'EHPAD de haut de gamme Les Bords de Seine à Neuilly, où les tarifs mensuels débutent à 6500 euros et peuvent atteindre 12000 euros, un établissement où est décédée dans d'atroces souffrances la femme de lettres Françoise Dorin suite à une infection provoquée par une escarre qui avait creusé au niveau du sacrum un trou béant de la taille d'un poing. Après d'autres exemples qui prouvent que l'argent ne fait pas toujours le bonheur en Ehpad, Victor Castanet aborde l'analyse du fonctionnement du groupe Orpéa de manière plus technique mais toujours très accessible et il en ressort entre autres que ce groupe privé ponctionne lourdement l'argent public dans l' indifférence, si ce n'est avec la complicité, de hauts fonctionnaires ou d'hommes politiques parmi lesquels l'ancien ministre de la santé Xavier Bertrand occupe une place de choix : le fondateur et grand manitou d'Orpéa Jean-Claude Marian n'avait-il pas coutume de dire "OK, j'appelle l'assureur (la profession de Bertrand avant d'entrer en politique) !" dès lors qu'un problème peinait à trouver une solution ?
Un document d'une très grande richesse dont les révélations nous marquent à jamais.

Ma critique est établie à la lecture de l'édition augmentée qui vient de paraître aux Éditions j'ai lu, et qui s'arrache comme des petits pains…
Comment le numéro un, mondial, du secteur des EPAHD et des cliniques ( ORPEA et CLINEA), qui gère plus de 1100 établissements dans 23 pays et 3 continents, a su se développer sur le terreau hyper favorable et français, en gardant la même trinité de hauts dirigeants pendant 3 décennies, ce qui est inédit ! Voilà le sujet de l'enquête.
Je ne m'étendrais pas ici, sur le détail de la réponse, précipitez vous, dans la lecture du document, fort bien écrit, et vous ne pourrez pas le lâcher jusqu'à la dernière ligne !
Toutefois pour résumer, le germe de la construction de l'empire fondé par le docteur Marian, qui aujourd'hui s'en lave les mains, puisqu'il à vendu, au bon moment ses actions avant la chute ! Et qui est ainsi devenu une des plus grandes fortunes françaises non répertoriée, pour des raisons de paradis fiscal qu'il maîtrise à merveille, passons ! Ce germe est celui des pratiques douteuses, d'une logique comptable poussée jusqu'à l'absurde mais terriblement efficace, et surtout qui a prospéré par l'argent public non contrôlé, principalement par les ARS, créés à la va-vite et sous dotées, mais aussi par les conseils départementaux, et au fond primat des politiques sur l'administration dont ils construits méthodiquement le climat de méfiance, en créant une multitude de structures fantoches, aux ordres, prétendant diriger sans passer par la case objectivation, connaissance , complexité pour ne retenir que la logique financière, le chiffre et donc in fine la puissance de la communication plutôt que la fragilité féconde de l'information.
Comment donc tout ceci est arrivé ?
Par le détournement, par des tordus, droits dans leurs bottes mondialisées grâce à l'exploitation méthodique et persévérante des failles ici bien de chez nous ! Bien franco-françaises, juridiquement parfaitement adaptées et conformes, à notre univers dominé par l'argent dématérialisé certes mais où les patrimoines bien réels eux se construisent avec des normes et des autorisations relevant des États .

Ce livre, et c'est sur ce point que je souhaite insister, est le fruit d'un travail l'investigation exceptionnel.
Mais c'est aussi un miracle. Victor Castanet, l'explique avec précision, en rendant hommage à la directrice des éditions Fayard, Sophie de Closets, pour son éthique, son soutien sans faille et ses capacités tactiques et stratégiques juste avant la sortie effective du livre. Il cite également l'éditrice Diane Feyel, et Christophe Bigot, l'avocat de Fayard.
La partie 5, intitulée les coulisses d'une enquête hors-norme est peut-être la partie la plus importante de cette édition augmentée 2023.
L'épilogue reprend la liste de 56 questions adressées a Orpéa, et auxquelles la trinité inamovible et infernale des trois dirigeants du groupe n'a jamais répondu.
Pour couronner le tout, la Macronie,s'est arrangée pour empêcher la tenue d'une enquête parlementaire, sous le prétexte de l'élection présidentielle ! Inouï ! C'est bien la preuve que bien au delà du système Orpea il y a bien une forme de gangrène bien au delà .

La plus grande leçon que je retiens et que je vous livre, est relative à la fragilité de l'information ( versus la communication) ce sont les derniers phrases du document.
«  les freins que l'on a tenté - en vain, heureusement - de soumettre à mon enquête permettent de mesurer à quel point l'information, aussi puissante soit-elle, reste une chose éminemment fragile. Elle peut être attaquée de toute parts. Par des sociétés d'intelligence économiques missionnées pour la saborder. Par des communicants habiles qui ont les moyens de l'étouffer. Par des sondages commandés dans le but de brouiller des pistes. Par des hackers expert en manipulations. Par des officines privées qui n'hésitent pas à s'attaquer à la vie privée en montant des campagnes de dénigrement. Il arrive même que des journalistes peu scrupuleux participent à ces opérations de désinformation. Et, au bout du compte, des personnalités politiques peuvent trouver un intérêt à ce que la vérité n'émerge pas.
Mais peu importe les obstacles qui se dressent, les fakes news qui pullulent; tant qu'il y aura dés hommes et des femmes assez courageux pour témoigner, et des citoyens suffisamment nombreux pour les écouter, les faits objectifs occuperont la place qu'ils méritent dans le débat public : la première. ».

Merci à eux, ce document, a généré une onde de choc, du côté des intègres, cette fois, aidée par les conséquences de la crise Covid-19, exploitée par certains pour continuer à accumuler de la poussière sous le tapis, à eu l'effet inverse, enfin !!

Précipitez vous sur ce livre ! En 2022 : Prix Babelio non fiction, Prix Albert Londres, Prix du Livre du journalisme, Prix littéraire des droits de l'homme .

Surtout ne pas en rester là ! C'est aussi un levier formidable pour s'engager et en premier lieu pour l'information objective, celle des faits têtus ! En donc en résistance pour notre humanité, notre humanisme…

Le système que Victor Castanet décrit grâce a de nombreux témoignages est glaçant: dureté envers les personnes âgées hébergées dans les EPAHD du groupe concerné faute de personnel, pénurie générale et faible qualité du matériel médical du fait des "rétrocommissions" demandées aux fournisseurs, harcèlement moral du personnel pour qu'il soit efficace et maximise le rendement du système, manipulation des comptes pour rester au moins sur le papier dans les clous des cahiers des charges légaux en cas de contrôle, tentatives d'influence des élus et des services publics, toutes ces pratiques se succèdent, enflent et le groupe prospère en France et à l'international. Et que croyez vous qu'il advint? le secret des affaires permet encore plus aujourd'hui qu'hier de ne pas communiquer au public des éléments liés à l'emploi de l'argent public....
Tout cela dans un seul but: dégager des bénéfices non seulement sur le volet hôtellerie mais plus grave sur les voltes financés par l'argent public, par les ARS et les département. Et cela dure et progresse depuis 1996...
L'"or gris" coule à flot pendant que les aînés souffrent.