La guerre des papilles

J'ai passé un agréable moment sous le soleil de Corse avec cette romance pleine de peps et d'humour. Depuis plusieurs générations, Sartène est le lieu d'une grande rivalité entre les Castelli et les Palazzo suite à une dette non honorée, rivalité qui a toujours cours et qui oppose désormais Lucas et Catalina autour de la pâtisserie. En effet, tous deux ont des boutiques à proximité l'une de l'autre depuis que Catalina a quitté sa Bretagne et c'est source de nombreux conflits...Mais heureusement l'animosité a parfois pour corollaire l'amour...Même si la romance reste légère, d'autres sujets sont abordés dans ce texte : la transmission ou encore le chemin difficile que connaissent les couples dans l'incapacité à avoir un enfant. . Une lecture sympathique. Merci à Netgalley et à l'éditeur pour l'envoi de ce livre en avant première.

Comme pour Pas Si Simple que j'ai lu l'année dernière, je ressors de la Guerre des Papilles un peu partagée. J'ai bien aimé ce "Roméo et Juliette" à la sauce corse, mais j'ai eu l'impression que tous les points évoqués n'étaient pas pleinement développés et que certains problèmes se réglaient un peu trop facilement.
Le style de Lucie Castel est très agréable, dynamique et plein d'humour. Elle pousse parfois la comédie très loin, mais elle sait également faire vibrer notre corde sensible. En effet, elle aborde des sujets plus difficiles, dont certains rarement évoqués, comme la stérilité féminine qui touche notre héroïne.
Même si je ne suis pas totalement convaincue par cette comédie romantique, j'ai passé un bon moment et je tenterai sûrement à nouveau ma chance avec un autre roman de Lucie Castel (Qu'est-ce qui fait pleurer les crocodiles ? me tente assez...).

N'étant pas une adepte de romance loin s'en faut ça serait plutôt l'inverse, je partais avec un a priori en entamant cette lecture commune.
J'ai tendance à être vite exaspérée par le côté trop convenu de l'intrigue avec des personnages trop parfaits, comme c'est souvent le cas dans les romances contemporaines.
Eh bien ce livre a été une très belle surprise !! Concernant les personnages ils sont super attachants et très réalistes, exit les clichés habituels, de vraies personnalités et des caractères complexes et fouillés. Par ailleurs, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de réflexions très justes sur la place de la femme dans la société, sur les impératifs dus au genre, qu'on soit homme ou femme, sur les diktats imposés par la société. Sur fond de rivalité familiale, on se retrouve auprès de personnages simplement humains, des gens que l'on pourrait croiser dans notre vie de tous les jours avec leurs complexes, leurs joies, leurs peines, leur passé et leurs rêves. L'auteure a une tendresse infinie pour eux et leur évolution. Ça a été un réel plaisir de découvrir sa plume délicate à travers cette histoire terriblement touchante. Une vraie belle découverte que je conseille à tous ceux qui souhaiteraient un roman feel good qui donne le sourire tout en abordant des sujets difficiles tout en pudeur et délicatesse.

Catalina Palazzo hérite de son grand père d'un local dans lequel elle est bien décidée à ouvrir sa pâtisserie. Mais comme rien n'est simple en ce bas monde, elle devra composer avec le fait qu'à moins d'une dizaine de mètres de là se trouve la chocolaterie des ennemis jurés de sa famille depuis maintenant trois générations, tenue par Lucas Castelli. Un vent froid et hostile souffle dans la rue qui sépare les deux établissements. Et pourtant même si les choses semblent démarrer sous les pires hospices pour nos deux héros, lorsque le destin s'en mêle, même les haines les plus tenaces peuvent fondre pour se transformer... En amour ?
Avec cette jolie histoire, venez passer un doux moment en Corse sous le soleil, les pieds dans l'eau. Si cette histoire reprend les codes assez classiques de la comédie romantique moderne, avec une Catalina battante, et s'efforçant de panser les blessures d'une ancienne histoire d'amour, et un Lucas, célibataire au caractère bien trempé et aussi aimable qu'une porte de prison, cela n'enlève rien au charme irrésistible de ce roman dont on se retrouve à tourner les pages à une vitesse folle.
Ce roman est vraiment un concentré d'humour, de douceur et de gourmandise. Autant dire qu'il n'en fallait pas plus pour me faire passer un superbe moment, comme je les aime. Une évasion bienvenue pour échapper à la rentrée et la reprise du rythme infernal.
Et puis, j'ai adoré le fait que ce ne soit pas seulement une histoire d'amour. En effet, il y a également une quête pour tenter d'éclaircir le mystère qui plane autour de la querelle ancestrale des deux familles. Et même si l'on se doute que l'on ne connaîtra pas de sitôt le fin mot de l'histoire, les tentatives de nos héros pour percer ce secret donnent lieu à des situations très cocasses qui sont juste à mourir de rire.
Les personnages sont tous très attachants et pas seulement les deux principaux, car l'auteure s'est attachée à vraiment donner vie à tous, même les secondaires.
Quant à la plume de Lucie Castel, elle est fluide, drôle, tonique, vivante, pleine de peps, d'humour et de légèreté et on ne peut qu'adhérer et la suivre dans cette histoire.
Vraiment, cette auteure est depuis quelques années une valeur sûre pour moi lorsque je souhaite lire une histoire romantique et drôle. Sa plume fait toujours mouche et je ressors chaque fois complètement charmée et prête à me plonger dans ses prochaines parutions.
Je vous conseille vraiment ce roman si vous souhaitez oublier la morosité, retrouver le sourire, sentir la chaleur du soleil corse, humer les odeurs de chocolats et de pâtisseries et tomber amoureux. Un roman qui est juste parfait pour un moment de détente et qui saura prendre soin de vous. À l'instar de la pâtisserie, un roman de Lucie Castel nous promet toujours un moment de pur délice. À vous de succomber maintenant !
Ps: et j'ai très envie de tester certaines des recettes de Catalina 🥰😋

Une petite romance sympathique écrite avec une plume fluide et empreinte aussi d'humour.
Catalina vient d'être rejetée par son conjoint et associé au profit de l'autre associée Eh oui elle a une "tare" abominable pour ce pauvre homme, après des années d'essais et d'examens, elle n'arrive à garder aucun de ses bébés. Oui oui on peut le dire c'est un gros c.....
Avec cette trahison, elle a perdu aussi son commerce de boulangerie et revient sur son île natale suite au décès de son grand-père qui lui a laissé un local et un peu d'argent. Grâce à cette opportunité elle peut entamer une nouvelle vie en Corse sur la petite place du village en face de la chocolaterie des Castelli. Sa mère l'avait emmenée toute petite en Bretagne pour fuir le tempérament très corse de la famille palazzo. Catalina se retrouve en pleine vendetta entre les deux clans, mésentente déclenchée des décennies plus tôt selon une histoire variant selon le narrateur et dont plus personne ne sait vraiment comment celà a commencé.
On est dans de la romance donc tout naturellement ça va clacher entre Catalina et un Castelli pour finir par bien d'autres étincelles.
Une lecture sympathique avec un thème abordé tout en pudeur des fiveuses, des femmes pouvant se sentir ou dont la pression sociale leur fait ressentir d'être comme des "demi femmes". Un sujet tenant à coeur l'autrice ayant du renoncer à ce désir d'enfant.

Chers vous,

L'an passé, je découvrais « Qu'est-ce qui fait pleurer les crocodiles ? » et « Pas si simple » de Lucie Castel.

Avec «La guerre des papilles », dernière romance de l'autrice, venez passer un bien doux moment, en Corse, entre le soleil et la mer. Cette histoire est une romance moderne, somme toute assez classique. On retrouve, comme souvent, Catalina, la femme battante mais fragilisée après une histoire d'amour brisée, et Lucca, le célibataire au fort caractère et antipathique. Cela ne m'a pas empêché de tourner les pages à toute vitesse. Ce roman est plein d'humour, de tendresse...et, surtout, de gourmandise ! Il devrait vous ouvrir l'appétit !


Malgré la légèreté qui jalonne ce roman, Lucie Castel a su aborder un sujet grave (et sans tomber dans le pathos !) : la difficulté d'avoir des enfants et les parcours FIV.

Si vous appréciez ce genre de romans, foncez.
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Savoureux : s'il fallait résumer « La guerre des papilles » en un mot, ce serait « savoureux ».

Savoureux comme les desserts de folie préparés par Cat et Lucca, dont l'équilibre et l'explosion des saveurs nous sont décrites avec la même précision millimétrée que celle requise par leur préparation. Lucie Castel a bien bossé son sujet : si je n'avais pas su qu'elle est juriste, j'aurais juré avoir affaire au récit d'une professionnelle de la pâtisserie.

Savoureux comme la plume de Lucie Castel et les nombreuses punchlines qui parsèment le récit. Qu'il s'agisse des dialogues ou de la narration, le texte ne se départit presque jamais de son côté acidulé. C'est drôle, sans forcer.
“ – On n'a plus de carrés noir cédrat et whisky P & M ?
– Non, chef, c'est tout ce qui nous reste, répond Joshua, le responsable des ventes.
– Nous n'avons rien d'équivalent sur les plaques ? Parce que les bigotes vont sortir de l'église et elles vont toutes en vouloir.
– Nous avons un praliné à la liqueur d'arbouse et piments.
– C'est de l'alcool, elles prendront.”
Et des comme ça, il y en a presque partout. Ça fuse avec beaucoup de naturel, entre Lucca et son caractère cynique, le côté blasé de Cat ou les terrifiantes Elena et Blanche, les matriarches qui font la pluie et le beau temps (mais surtout l'orage) à Sartène. Même Dom, doux comme un nounours, ne manque pas de traits d'humour à l'occasion.

Savoureux comme des personnages juste assez loufoques pour être attachants tout en restant crédibles. L'autrice joue avec les clichés sans pour autant tomber dans la caricature, entre le gars un peu acide mais pas trop, une héroïne cabossée mais pas pathétique, de fières cheffes de clans Corses certes fort peu commodes mais pas antipathiques, un frère avec une façon un peu naïve de voir les choses mais pas bête pour autant, et l'inénarrable Ursula, l'employée un peu bimbo qui ne risque clairement pas de réinventer la poudre mais possède d'autres qualités, dont un sens du commerce imbattable. Comme en cuisine, en somme : tout est question de dosage et ici, Lucie Castel a parfaitement maîtrisé sa recette. On regrettera juste de ne pas voir davantage le chat. Ou que certains, comme Natalie ou Marc-Antoine, soient finalement un peu en retrait.

Ceci dit, si l'aspect guerre des clans n'est en fin de compte pas si présent que ça, on a tout de même droit à plusieurs intrigues secondaires. La première étant liée à la stérilité de Cat, que Lucie Castel aborde avec délicatesse, prouvant qu'il est tout à fait possible d'aborder des sujets graves sans tomber dans le mélo. La romance n'arrive d'ailleurs pas avant la seconde moitié du récit. Si elle s'intègre parfaitement au reste et paraît plutôt naturelle, elle apparaît plus comme un bonus que comme le sujet du récit.
La guerre des papilles est une histoire de réconciliation, pas seulement entre deux familles rivales, mais surtout celle de Cat avec elle-même.

Alors certes, tout n'est pas parfait. Certaines ficelles tombent un peu comme un cheveu sur la soupe (notamment l'affaire du magazine), d'autres auraient mérité un peu plus de développement (l'histoire et l'évolution de Charlotte). Mais franchement, on le remarque à peine et on passe outre facilement car on rit beaucoup, on rêve de l'été Corse et surtout, on se régale à chaque description de dessert. C'est léger, c'est frais, sérieux à l'occasion, mais jamais écoeurant !

Définitivement l'une de mes meilleures lectures depuis le début de l'année.

Je gardais un bon souvenir de Pas si simple de Lucie Castel, lu l'année passée. J'avais beaucoup aimé ce livre assez décadent qui m'avait faire sentir mon coeur se serrer tant certains rebondissements étaient prenants. J'étais donc curieuse et enthousiaste à l'idée de découvrir La guerre des papilles.

Mon enthousiasme est retombé comme un flan quand j'ai lu la quatrième de couverture : j'avais déjà lu Just Juliet de Terry WILSON qui raconte une histoire assez similaire, en Italie et entre deux familles reines du chocolat. Autant dire que, même si les détails ne sont pas les mêmes, les deux histoires promettaient d'être similaires. Cependant, je me suis rapidement rendue compte que malgré toutes ces ressemblances, elles étaient bien différentes.
Dans La guerre des papilles, l'intrigue n'est pas seulement amoureuse, elle va bien plus loin et certains rebondissements sont vraiment amusants. D'autant plus que le ton est tout de suite donné avec la première scène qui est assez invraisemblable !
J'ai beaucoup aimé cette quête de la vérité autour de ce qu'il s'est vraiment passé entre les Castelli et les Palazzo : fort est à parier que l'on n'en connaîtra jamais le fin mot, mais en attendant, les tentatives des personnages pour résoudre ce mystère nous vaut quelques situations bien cocasses. J'ai apprécié également revenir sur les pas de Catalina en Bretagne pour comprendre ce qu'il s'est passé là-bas et pourquoi sa maman a fuit la Corse natale.
La fin est prévisible, mais elle fait du bien ! Après avoir suivi Catalina, Lucca et leurs proches, je ne pouvais qu'être ravie de découvrir cet happy end. J'ai d'autant plus été contente que l'on a un petit mot pour chacun des personnages de cette histoire, qu'ils soient principaux ou non.

Les personnages sont vraiment tous sympathiques même si on pourrait se demander si quelques uns d'entre eux n'auraient pas besoin d'une ou deux séances chez un psy' !
Catalina m'a tout de suite beaucoup plu : j'ai aimé sa combativité et son amour pour la patisserie. On sent qu'elle n'est pas ok avec tout son héritage familial mais qu'elle fait du mieux qu'elle peut pour concilier honneur et valeurs. Sa grand-mère n'est clairement pas facile mais, malgré tout, j'ai senti beaucoup d'amour entre ces deux-là. J'ai aimé sa gentillesse, notamment envers son cousin et son employée, mais aussi son super pouvoir permettant de choisir la bonne patisserie pour chacun client. Je serai très curieuse de me prêter à ce jeu ;)
Lucca est plus sombre, et paraîtrait plus torturé alors que ce n'est pas forcément la vérité. J'ai aimé sa fidélité à tout épreuve envers sa famille même si, clairement, ce n'est pas toujours le choix que j'aurai fait. Ce fut très agréable de le voir évoluer au contact de Catalina, de s'adoucir et de le voir remettre en question certains bien-fondés familiaux. J'ai trouvé sa relation avec son frère très touchante. Je suis contente que le roman soit à deux voix - la sienne et celle de Catalina - ce qui nous permet de mieux le connaître : sans ça, je pense qu'il aurait pâti de sa réputation de dur-à-cuire.

J'ai trouvé La guerre des papilles plus apaisé que Pas si simple, bien que le roman ne manque pas de sel ni de rebondissements ! Encore une fois, j'ai apprécié l'humour surprenant de Lucie Castel et son imagination débordante. Elle nous emmène sur des chemins peu fréquentés mais très sympathiques et j'aime beaucoup ça. Pour le coup, elle m'a surprise avec ce roman dont je pensais déjà connaitre l'histoire.
Une belle découverte.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..

Je suis tombée amoureuse de la plume et de l'univers de Lucie CASTEL en lisant son premier titre publié chez Harlequin : « Pas si simple ».
C'est donc avec un réel plaisir que je me suis plongée dans son nouveau livre, « La guerre des papilles », en espérant retrouver tout ce que j'avais adoré dans « Pas si simple ».

Dans « La guerre des papilles », nous allons faire la connaissance de Catalina Palazzo, une femme qui va venir s'installer à Sartène, un petit village corse où toute sa famille réside. Elle a hérité de son grand-père un local où elle compte ouvrir sa nouvelle pâtisserie. Elle veut un nouveau départ loin de son ancienne vie, de son ex petit-ami et de son impossibilité à devenir mère.
Ce que Catalina ne sait pas encore, c'est que sa nouvelle pâtisserie se trouve juste en face de la chocolaterie Castelli, la famille ennemie des Palazzo. Depuis plusieurs générations, ces deux clans se livrent une guerre sans merci.
Mais Catalina n'a pas peur de Lucas Castelli, même s'il est grincheux et malpoli. Que la guerre commence !

Quel bonheur de retrouver l'univers de Lucie CASTEL.
J'avais grandement besoin d'une lecture comme celle-ci, avec de l'humour, de la tendresse, de l'excentricité, qui aborde des thématiques qui ne sont pas faciles, mais avec légèreté et positivité.

On va commencer par le petit bémol de ce livre, qui est tout simplement le prologue.
Pour ma part, j'ai trouvé qu'il y avait trop d'informations pour que je sois vraiment à l'aise avec cette « mise en bouche ». J'ai été déstabilisée au lieu d'être curieuse.
Sincèrement, je pense que l'histoire n'avait pas besoin de ce genre de prologue pour que le lecteur puisse plonger dedans.

Les chapitres alternent entre les points de vue de Catalina et de Lucas, mais le récit est essentiellement narré du point de vue de la jeune femme. C'est dommage, parce que j'aurai apprécié connaître un peu plus Lucas.
Catalina est le genre d'héroïne dont on s'attache facilement. Elle arrive en Corse brisée, mais avec une force de caractère qui l'aide à tenir. Elle ne connaît rien de la rivalité entre sa famille et les Castelli et vient s'installer dans ce petit village corse en mettant les deux pieds dans le plat.
Dès lors, les situations loufoques vont s'enchaîner les unes après les autres, ne laissant aucun répit aux personnages.

J'ai complètement fondue face au duo que forme Catalina et Lucas.
D'abord avec leur guerre, le face à face entre la pâtisserie et le chocolat. Ils sont tous les deux têtus et ont tous les deux leur fierté.
Puis ensuite lorsqu'ils apprennent à se connaître petit-à-petit. Ils forment un peu des Roméo et Juliette corses. Il est impossible pour eux de pouvoir s'apprécier, pourtant ils ne sont pas autant concernés par cette guerre ancestrale.
La romance n'est pas l'unique sujet, ni même le principal, mais l'évolution de ces deux personnages et de leur relation est plaisante à suivre, touchante même.

La plume de Lucie CASTEL est toujours un petit bonbon que je savoure.
Elle me fait passer des rires aux yeux embués en quelques chapitres. Je suis très sensible à son humour, à sa façon de voir les choses, de les expliquer, à ses univers qui tombent parfois dans le cliché, mais qui font du bien.

Malgré cette légèreté dans la façon de nous raconter cette histoire, « La guerre des papilles » est un livre plus personnel pour l'auteur.
Parler des femmes qui n'arrivent pas à avoir un enfant, « les fiveuses », et le combat qu'elles mènent au quotidien contre les autres et contre elles-mêmes est dur à lire. Certains moments nous serrent le coeur et avoir un petit aperçu de ce combat n'est pas chose facile. Toutes leurs épreuves, leurs peurs, tous leurs doutes nous sont inconnus tant que l'on n'est pas directement concerné. Lucie CASTEL nous montre cette réalité et l'aborder de cette façon si légère qui rend le message encore plus dur et en même temps plus tendre. Un petit espoir à toutes ces femmes qui se sentent mal.

La fin est un peu rapide.
Je n'ai pas vu les chapitres défiler, j'étais réellement plongée à Sartène avec les personnages, tellement que le final est arrivé sans que je ne le vois arriver. J'aurais apprécié quelques instants de plus avec Lucas et Catalina, peut-être un peu plus de passages mettant en avant la romance, pour avoir encore un peu d'intimité avec ce couple qui a réussi à me toucher, pour mieux réussir à leur dire au revoir.


En conclusion, « La guerre des papilles » est encore un petit délice qui se consomme sans modération. Lucie CASTEL nous ensorcelle une nouvelle fois en nous plongeant dans ce petit village corse avec une facilité déconcertante. J'ai tout adoré : les personnages, les paysages, la guerre des clans, la romance, les messages cachés. Elle a réussi à me faire sourire, rire, trembler, à m'émouvoir.
Alors certes, il y a quelques petits détails qui m'ont un peu moins convaincue, mais cela reste des détails.

Catalina a le don de la pâtisserie, Lucas celui de la chocolaterie. Pour Lucie CASTEL ce sont les mots qu'elle manie avec brio. Elle est définitivement un auteur chouchou, qui arrive à chaque fois à me toucher avec ses histoires.
Lien : https://lectrice-lambda.blog..

Une petite histoire toute mignonne avec style résolument plein d'espoir. Ou comment se reconstruire après une trahison et des douleurs personnelles, en recommençant sa vie sur les traces de son enfance. Et y être confrontée à un conflit générationnel hors de propos mais tout en étincelles avec son rival direct.
Une romance pleine d'humour, de punch, de gourmandise et un soupçon de drame. Une formule gagnant pour un moment détente sans prise de tête et le sourire aux lèvres.
Une belle lecture.