Moronga

Je tiens tout d'abord à remercier Babélio et la maison d'édition Métailié de m'avoir sélection pour la lecture de ce livre. Ce dernier à été une vrai découverte pour moi. Cela faisait plusieurs fois que je participais à Masse critique sans succès. J'ai arrêté mon choix sur ce livre un peu par hasard, couverture sobre et synopsis qui faisait un pensé à du Christophe Grangé. Au final même si l'auteur Horacio Castellanos Moya nous dépeint deux personnages, torturé l'un par la guerre et l'autre par ses obsession sexuelles, on est loin de l'auteur français. Disons plutôt que les genres de ses deux écrivains est très différent. Ici nous ne sommes pas dans la surenchère à la Grangé. Horacio Castellanos Moya est plus une sorte de Robert Ludlum Hispanique.

Après avoir refermé ce livre je me suis dit que je retenterais l'expérience d'autres livres de cet auteur mais aussi d'autres écrivains Hispano. Je trouve que l'auteur à travers ses deux personnages à compris toute l'horreur de l'espèce humaine. Lui en tout cas ne se met pas d'oeillères devant les yeux. Il nous dit clairement : l'homme dirigé par ses pulsions peut-être mauvais, très mauvais même. Et l'espèce humaine est la chose la plus hideuse de notre monde. Pour résumer un homme qui pense comme moi.

Le livre se découpe en deux parties, tout d'abord l'histoire d'un ex-guérillero (une sorte de Jason Bourne) qui tente de mené une vie loin de la violence et des conflits. Mais très rapidement on comprend que la violence du à ses pulsions fait partie de lui à tout jamais. On lui demande d'ailleurs rapidement d'utiliser ses talents pour observer tout ce qui l'entoure.

L'autre partie du livre s'axe sur un professeur obsédé par la gente féminine. Cette parie du livre est très marrante en faite car on se rend vite compte que ses fameuses pulsions sexuelles vont lui jouer des tours. Pris dans une sorte d'engrenage dont il ne peut se sortir il va voir des complots partout. Il devient alors victime de ses propres choix, mais ne le sommes-nous pas tous au final ?

Il y a toutefois une troisième partie qui est une sorte de grand épilogue sous forme de rapport et d'enquête. On comprend alors en quoi les deux histoires sont liées. J'ai toutefois été quelque peu déçu de ce recoupement que j'ai trouvé en dessous de ce que je pouvais m'attendre de ce type d'histoire. Un épilogue qui en fait m'a laissé quelque peu sur ma faim. Mais comme je l'ai dit je reviendrais sûrement à lire d'autres livres d'un genre nouveau, comme Moronga qui a été une vraie belle surprise pour ma part.