Ah enfin ! Enfin un roman de la collection Promesses qui m'a fait passer un vrai bon moment (autre que leur série en cours des Lucy Valentine dont le dernier tome était encore chouette)(Moon vous en parlera très prochainement). Un amour sans fin n'est certainement pas le roman du siècle mais c'est une vraie petite douceur que j'ai pris grand plaisir à lire.
Nous rencontrons Sam qui vient de vivre des mois difficiles à New-York où elle vivait depuis une dizaine d'années et qui se retrouve contrainte de retourner dans sa petite bourgade natale, Harvest Cove, ce qu'elle s'était promis de ne jamais faire. Ville qu'elle n'a jamais vraiment considérée comme étant son foyer même si elle y a grandi, elle y a bien trop souffert lorsqu'elle était adolescente. Elle y a beaucoup de mauvais souvenirs : elle y était taquinée, moquée, insultée et le seul ami qu'elle pensait avoir (et dont elle était follement amoureuse) l'a humiliée, l'a trahie. Vous comprendrez donc pourquoi elle n'est pas ravie de retourner vivre chez son excentrique mère (qu'elle adore).
A peine arrivée, sa vie va prendre un tour inattendue : elle va adopter un petit chaton irrésistible et terrible, trouver un job qu'elle adore et découvrir dans son jardin celui qu'elle redoutait le plus de voir, Jake. Jake pour qui tout a réussi : le gars populaire au lycée, bien dans ses baskets, qui a sa maison, son groupe d'amis d'enfance et qui fait un métier qu'il adore (et qui nous fait craquer)(il est vétérinaire …). Même s'il a vieilli et semble plein de bons sentiments, Sam ne peut s'empêcher de penser à lui comme celui qui lui a brisé le coeur. (suite sur le blog)
Commenter  J’apprécie         00
Après dix ans d’exil volontaire, elle avait déjà la détestable sensation que tout le monde la dévisageait. “Tout le monde” se résumant à ce stade à un joggeur qui s’échauffait sur un trottoir, deux enfants dans un jardin qui mimaient un duel féroce à l’épée avec des bâtons, et un bouledogue anglais qui lui avait lancé un regard hautement réprobateur tandis qu’elle passait devant sa maison.
Minable, disait ce regard. À cet instant, elle était encline à le penser aussi.
Cela semblait ridicule qu’un simple baiser puisse ensoleiller toute sa semaine, ou que les textos que Jake lui envoyait tous les jours la mettent de si bonne humeur.
C’était dangereux de baisser la garde aussi rapidement. Elle était aujourd’hui plus âgée et plus sage, et elle devait se montrer plus prudente.
Mais il y avait eu tellement de désastres dans sa vie dernièrement. Était-ce vraiment si mal de saisir les brefs moments de joie qui se présentaient ?
La vie lui avait appris qu’on ne pouvait jamais prévoir ce qui se présenterait, et aussi que rien ne durait.
C’est pourquoi elle devait profiter de l’instant présent quoi qu’il arrive.
Elle devait savourer ce que le destin lui apportait à ce moment précis.
Au cas où il n’y aurait rien d’autre…
Elle avait acquis assez de maturité pour savoir qu’elle méritait mieux que de vivre à la périphérie de la vie de l’homme qu’elle aimait.
Elle avait envie de bâtir à deux quelque chose de neuf, mais elle n’était pas certaine qu’il en aurait, lui, envie, lorsqu’il saurait.
Quand elle était très jeune, elle était convaincue qu’il existait, quelque part dans son tronc, une porte secrète ouvrant sur un monde magique où vivait un lutin capable d’exaucer tous les vœux.