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J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce livre. Je me suis accrochée ... Finalement l'écriture est assez intéressante mais l'histoire n'est pas passionnante.
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Alléchée par tout le bien qu'on en disait, je découvrais cette jeune auteur néozélandaise avec bienveillance. Or j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman, j'ai été déroutée par la chronologie non linéaire mais aussi par les qualifications des personnages, puis peu à peu, l'écheveau s'est dénoué et je m'y suis retrouvée, mais difficilement tout de même…

Certes on pourra louer l'originalité du traitement du sujet (une élève abusée par son professeur, le scandale qui en découle, la sexualité adolescente, la perte de l'innocence et la mise en scène au théâtre de cette histoire) ainsi que la maturité littéraire dont fait preuve la jeune femme, son acuité psychologique. Mais de mon point de vue de lectrice, c'est comme si les thèmes envisagés étaient trop importants pour être tous contenus au sein de cette même histoire. Je me suis profondément ennuyée pendant la lecture de ce roman. Pourquoi n'ai-je pas abandonné ma lecture ? Tout d'abord je n'aime pas faire ça, et puis il y a un je ne sais quoi qui vous fait persévérer. Ceci fait toute la différence entre un roman où on s'ennuie car l'on sent qu'il a été écrit par-dessus la jambe et celui-ci, qui a tout de même une qualité littéraire certaine.


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Un livre choisi parce qu'il parlait du théâtre et de musique, et je n'ai pas été déçue, une construction originale, on ne sait plus très bien si l'on est dans le fait divers qui donne le point de départ au texte (la relation entre une élève et un professeur)ou dans la pièce de théâtre montée par les jeunes comédiens qui s'en sont emparés, on oscille entre les deux mondes, entre les dates, la chronologie nous joue des tours, on reste dans le flou sur de nombreux points mais ce n'est pas là l'essentiel...
- et puis il y a les réflexions de ce groupe d'adolescents en pleine construction, bien croqués, les mères, les enseignants, des personnages dans lesquels ils sont enfermés, desquels ils essayent de se libérer pour jouer le rôle d'un autre... Bref, un ensemble qui fait de ce premier roman une réussite!
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Livre pris un peu par hasard, motivée par le résumé de quatrième couverture: un scandale autour d'une liaison entre un professeur de musique et une élève dans un lycée de jeunes filles... J'ai eu envie de voir le traitement donné à ce récit.

Et je n'ai pas été déçue. Eleanor Catton, jeune Néozélandaise, a publié ce premier roman très prometteur à seulement 23 ans. Elle offre au lecteur une intrigue originale tant sur le fond que sur la forme. Elle ne s'attache pas uniquement à la description pure et simple de l'événementiel, ni ne multiplie les détails croustillants. Pour prendre l'image des ondes provoquées sur l'eau par la chute d'une pierre, cette pierre étant la liaison illicite, Eleanor Catton s'applique plutôt à décrypter les ondes.
Elle dresse toute une série de portraits essentiellement féminins, mêlant fantasmes, peurs, attentes des adolescentes, frayeur d'une sorte de contagion de la part des parents. Les personnages défilent chez la professeur particulière de saxophone, femme mordante et qui ne mâche pas ses mots. Ce studio de répétition finit par s'assimiler au confessionnal ou au divan du psy, selon les caractères. Même si on n'y dit pas forcément la vérité, jeu de miroir entre les désirs et la réalité.

L'auteur révèle le monde mouvant de l'adolescence, ses tabous, ses non-dits, ses us et coutumes d'une semaine ou d'un mois, ses coteries, son hypocrisie, ses traumatismes, ... Chacun semble jouer un rôle, sous l'oeil vigilant de la communauté. Et gare à celui ou celle qui désire sortir des sentiers battus! Eleanor Catton montre la force de la majorité, écrasant les différences sous peine d'exclusion.

Le roman n'est pas forcément d'un abord simple, du fait d'une chronologie non linéaire et comme destructurée. Pourtant, une fois habitué, on y trouve un réel plaisir de lecture.
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Dans un lycée de filles, une élève de terminale est abusée (ou pas?) par son professeur de musique. Elle est encore mineure, et la découverte de cette relation met le lycée en émoi : cellules de crises, séances collectives avec le psychologue du lycée, mais surtout révélateur de toutes les interrogations adolescentes sur le tabou absolu, la sexualité. En parallèle, une nouvelle année commence à l'institut d'Art dramatique, durant laquelle les élèves de première année doivent monter une pièce de fin d'année. Ils choisissent pour provoquer, un fait divers local : le viol d'une lycéenne par son professeur de musique…

Lire la suite sur mon site : http://chroniques.annev-blog.fr/2011/09/chronique-livre-la-repetition/
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Silvia Avallone et Eleanor Catton. Respectivement italienne et néo-zélandaise. Moins de 25 ans l'une et l'autre, quand elles écrivent leur premier roman, D'acier et La répétition, tous les deux parus cette année en France. Et un talent fou qui incite à parier sur elles, sans grand risque de se tromper. La comparaison s'arrêtera là : leurs livres sont aux antipodes, D'acier rappelle Zola, La répétition est sous influence shakespearienne. Eleanor Catton a d'abord rédigé un monologue de théâtre, qu'elle a ensuite transformé en roman. Mais l'idée générale est restée : écrire sur le voyeurisme, la perte de l'innocence, l'insincérité, la subjectivité des regards. Quoi de mieux que l'adolescence pour aborder ces sujets : cette partie de l'existence est comme une répétition de la vie d'adulte à venir, avec ses errements, sa recherche d'identité, sa lucidité cruelle. Tout part donc d'une relation entre une élève, mineure, et son prof de musique. Viol ou rapport consenti ? On ne le saura jamais et ce n'est pas ce qui intéresse l'auteure. Non, c'est le buzz autour de l'affaire, et comment les jeunes filles en fleurs (vénéneuses) de son lycée se l'approprient, avec toutes les questions sur leur sexualité qui s'en trouvent bouleversées. Si le point de départ de la répétition est relativement simple, l'architecture du roman est elle éminemment complexe. D'un côté, une prof de saxophone (sexe aphone), sorte de psy manipulatrice, à laquelle une poignée de lycéennes viennent confier les derniers potins et exprimer leurs états d'âme. de l'autre, des étudiants en théâtre qui décident d'adapter à leur sauce l'événement décrit plus haut. Deux intrigues qui finiront d'ailleurs par se rejoindre. Eleanor Catton est une virtuose des masques. Tout se confond dans son livre : réalité, fiction, fantasmes. le lecteur, ballotté, n'a pas le choix des armes. Il lui faut accepter d'être dans le brouillard, souvent ; de se perdre dans les entrelacs du récit, parfois ; de se farcir des passages longuets, ça arrive. Moyennant quoi, ce jeu de rôles est des plus fascinants, d'autant que la romancière affirme qu'il lui est arrivé de procéder par écriture automatique. C'est possible, mais l'ensemble est sacrément maîtrisé, tour à tour raffiné et trivial, dans une prose politiquement incorrecte qui tient autant que de la provocation gratuite (les blagues pédophiles) que de la satire sociale la plus cruelle qui soit. Prenez son style, par exemple. Elle est capable de passer d'un langage djeuns à une langue précieuse, limite ampoulée. La répétition est une mascarade ébouriffante, un jeu théâtral irrévérencieux, dont Eleanor Catton tire les ficelles avec la dextérité d'un vieux briscard. Cela promet pour le futur.
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Avis et commentaires :

Si j'avais voulu lire quelque chose de léger et découvrir de la façon la plus simple de la littérature néo-zélandaise, je dois reconnaître que je me suis planté dans mon choix.

Voilà un livre d'excellente facture mais que l'on ne peut aborder sans se donner le temps d'y rentrer et de s'y plonger dans le plus grand calme et avec assiduité.
On doit se laisser porter et faire la part des choses entre l'histoire de base, celle d'une relation amoureuse consentie mais inappropriée entre une jeune adolescente Victoria et son professeur de musique M Saladin dont on suit la trame et ses répercussions, le ressenti de cette histoire par sa soeur Isolde et sa famille, les confessions des camarades d'école de Victoria à une professeur de saxo métamorphosée en écoute psychologique, les premiers pas d'un jeune homme, Stanley, au sein d'une prestigieuse Ecole de Théatre, cette dernière allant mettre en scène avec lui l'histoire scandaleuse de cette relation.

A travers ce roman, Eleanor Catton se lance et réussit dans le descriptif de la psychologie de personnages, à priori indifférents les uns des autres sur plusieurs cibles ; celles de la la jeune Victoria séduite par son professeur, celle de sa soeur (et à travers elles le choix de traitement d'un événement de cett ordre par les membres d'une même famille), celle d'un jeune étudiant passionné de théatre qui voit son rêve d'acteur se concrétiser avec tous les sacrfices à faire....

Mettre en scène toute une trame où les personnages se croisent ou non, se heurtent souvent, le traitement par des mondes différents d'un même évènement n'est pas donné à tout romancier. On pourrait se perdre voir abandonner la lecture d'un tel récit mais non, l'orchestration est de bon aloi, les personnages attachants et en finalité se sentir ravi d'avoir découvert un nouveau style d'écriture.

Un bon livre et une auteure à suivre.
Lien : http://passiondelecteur.over..
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Monsieur Saladin , le professeur de musique a-t-il ' séduit' Victoria , sa jeune élève de presque 18 ans , a-t-il profité se son pouvoir sur elle ou est-il simplement tombé amoureux de son étudiante .
Cette affaire provoque un scandale à l'école , les jeunes filles sont aidées d'un psychologue pour surmonter le traumatisme .
Par ailleurs , on suit le jeune Stanley qui va faire un an de théatre ...
Je ne suis pas arrivée à finir ce roman , je n'ai ressenti aucune émotion , je n'ai pas compris à quelle époque cela se passait , je n'ai pas été capable de faire un effort pour rentrer dans l'histoire .
Je dois pourtant reconnaître une chose , c'est un roman d'une grande originalité .
Une autre fois peut-être ?
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Envie d'un roman radicalement différent, sensible et violent à la fois, tranchant et subtil ? Toutes ces qualités sont réunies dans la superbe et très réussie Répétition de la jeune Eleanor Catton.

M. Saladin, proesseur de jazz band au lycée, est accusé par les parents d'une élève terminale, Victoria, de viol. Sa révocation et surtout la "faute" de Victoria ébranle le lycée et les consciences des élèves de fond en comble. le retentissement est tel que l'évènement inspire la pièce de fin d'année montée par les étudiants de l'Institut voisin, une prestigieuse école d'acteurs. Les relations se nouent, fragiles et matures à la fois, les langues se dénouent, et la sensualité affleure au coin de chaque paragraphe.


"M. Saladin a laissé derrière lui un méfiance singulière, tout ensemble ingénue, fasciné et aguichante, qui a ravagé mes élèves comme un virus. La jeune fille violée est suivie partout où elle va de chuchotements et de coups de coude et d'une jalousie aveugle et endolorie. Lorsque les lumières s'éteignent, les parents pleurent et se demandent l'un à l'autre ce qu'il lui a fait, mais c'est une toute autre question qui tracasse les filles : qu'est-ce qu'elle a fait, elle ? Qu'est-ce qu'elle sait maintenant qui la rend tellement dangereuse, comme la lente fuite ambrée d'un gaz nocif ?"

Une vois éminemment séduisante, différente, subversive et insidieuse, époustouflante à bien des égards. La justesse sensationnelle de cette écriture qui se savoure littéralement tient en grande partie à l'originalité d'une construction scandée par les confidences que les jeunes filles font à leur professeur de saxophone, figure ambiguë et tutélaire à la fois, et qui n'hésite pas à tisser patiemment la toile de la manipulation."Mes élèves, je les veux duvetées et pubescentes, arborant l'acné d'une sombre défiance, bouillonnant intérieurement de rage et d'ardeur et d'incertitude et de désolation", passage de témoin dangereuse entre enfance et âge adulte, ni tout à fait dans le monde des parents, ni tout à fait dans celui de ses élèves.

Un roman magique sur l'adolescence et son sublime éphémère, qu'on semble ne plus comprendre après l'avoir quitté pour toujours ; un roman où les adultes ne comprennent rien de rien et se font balader par de jeunes âmes innocentes et torves. Un roman exerçant un magnétisme étrange, malsain et presque vénéneux, évoquant D'Acier mais en mille fois plus élaboré, moins brut.

On a peine à croire que tout cela soit sorti de la plume d'une jeune femme d'à peine 25 ans ! Une vraie découverte, mieux, une révélation !

"N'oubliez pas que celui qui est assez malin pour vous rendre la liberté le sera aussi pour vous asservir".
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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Et un roman sur les ados, un ! Serait-ce que je retombasse vingt ans en arrière ? Ou que je revive ces instants merveilleux (appareil dentaire, pieds en dedans, enfer des boums, les garçons c'est nul, hormones en ébullition) par procuration ? Va savoir.
Attention quand même : ce roman n'a rien à voir avec celui de Marie D. précédemment chroniqué. D'un côté le charnel, de l'autre, le cérébral. C'est un peu lapidaire mais je développe, patience. Il s'agit donc du premier roman d'Eleanor Catton, écrivaine néo-zélandaise. le point de départ est simple : une liaison entre une étudiante et un professeur. le traitement l'est moins puisque l'auteur ne choisit pas de raconter l'histoire de façon linéaire...


Lien : http://manoes.canalblog.com
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