Elle ressentait parfois une pointe de culpabilité mais elle se consolait vite en se disant qu’il n’y avait aucun mal à écrire derrière son ordinateur, sans songer que ce qui provoquait son sentiment de culpabilité n’était pas le fait d’écrire ni de lire ces mails, bien sûr, mais le plaisir qu’elle prenait à cette relation virtuelle.
Will était un mari parfait, du moins aussi parfait qu’un être humain peut l’être et, dix-sept ans après, je me félicitai encore de l’avoir rencontré et d’avoir construit ma famille avec lui. J’étais loin d’imaginer à cet instant que mon bonheur tranquille n’allait pas tarder à voler en éclat…
Quand je le vois, c’est comme si le ciel devenait plus lumineux, comme si tout à coup, j’avais l’immensité devant moi et qu’en même temps, plus rien ne comptait pour moi que lui !
Patience et longueurs de temps font plus que force ni que rage…
Les adolescents vivent vraiment dans un autre monde que nous…