Désirs volés

J’avais déjà eu quelques expériences de l’amour physique, j’avais même eu quelques relations suivies avec certains de mes petits amis, mais après une première fois décevante à dix-sept ans, j’avais vécu cela comme quelque chose d’agréable, certes, mais sans plus. Je n’avais en tout cas rien vécu qui ait pu me préparer à ce que je ressentis cette nuit-là. Tandis que Maxence m’embrassait inlassablement, parcourant mon cou de ses lèvres quand il délaissait les miennes pour une seconde, je pris conscience du moindre centimètre carré de ma peau qui brûlait comme un feu de joie. Je sentis mon sang pulser dans mes veines et mon cœur battre si fort que je craignis un instant d’avoir un malaise, mais deux secondes plus tard, j’avais oublié cette pensée incongrue.

— Quand j’ai épousé Maxence, j’étais folle de lui, je croyais que notre amour abattrait des montagnes, et il n’a pas réussi à résister à la pression de son métier de chirurgien !
— C’est peut-être simplement parce que vous n’étiez pas vraiment faits pour rester ensemble.

Parfois, il vaut mieux laisser le temps à une relation d’éclore plutôt que de se jeter dedans à corps perdu.

Depuis toute jeune, je rêvais d’un homme romantique, qui fasse passer la relation affective avant le côté sexuel.

Le plus important, c’est d’être proches, c’est la confiance que tu as en l’autre.