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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je continue mon immersion dans l'univers de Ray Célestin. Mafioso est le 3ème volet de la série. Après Carnaval et la Nouvelle-Orléans, Mascarade et Chicago avec Mafioso l'auteur nous emmène à New-York en novembre 1947. Si vous n'avez pas lu les précédents romans cela ne gêne pas la compréhension de l'histoire, mais je conseille de les lire car ils sont très passionnants.
On retrouve les personnages de Mickaël, Ida et Louis Armstrong, qui on vieillit. le fils de Mickaël est accusé de meurtre. Ida va venir lui prêter main forte pour essayer de disculper Tom. Ils vont reformer leur duo d'enquêteur. Gabriel Leveson, mafieux et patron d'une boite de nuit et qui veut fuir ce milieu, se retrouve mêler à cette enquête.
L'auteur nous offre une intrigue complexe et très bien construite en s'inspirant de faits réels. Il y a du rythme et des rebondissements. L'écriture est clair et fluide. Chaque début de chapitre commence par un article de journal. L'auteur ne se contente pas de nous offrir seulement une enquête policière, mais il nous offre à nous lecteur une visite de New-York d'après-guerre où se mêle la corruption, la politique, le crime organisé, mafia, racisme, sans oublier la musique. Tout est bien retranscris, les codes de l'époque, les tenues vestimentaires nous immerge en tant que lecteur dans cet univers.
Une lecture captivante.
J'ai hâte de découvrir le dernier roman de la série.
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Troisième tome qui nous fait passer par New York en plein automne, après la Nouvelle Orléans et son printemps pluvieux et Chicago avec son été caniculaire.
Nous voila donc en 1947, au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, Ida et Michael se retrouvent de nouveau ensemble sur une affaire importante : disculper le fils de ce dernier qui est accusé de plusieurs meurtres et qui risquent la chaise électrique.
L'affaire est de taille, et il semblerait que la Mafia y soit présente ! Il va falloir être plus que prudent dans cette nouvelle aventure !
Comme d'habitude Ray Celestin s'efforce de se rapprocher au plus près des faits historiques ce qui rend l'histoire encore plus crédible. J'ai parfois été un peu perdue avec tous les noms de rues utilisées, mais c'est toujours un immense plaisir de se plonger dans un roman de cet auteur !
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Mafioso est le troisième tome d'une série sur le jazz et la mafia de Ray Celestin. Les tomes peuvent se lire séparément pour moi.
Ce tome se passe en 1947, des années après les faits de "Mascarade", Ida devenue détective privé à son propre compte va à New York pour aider Michael à innocenter son fils accusé d'un quadruple meurtre.
Le petit bémol pour moi est le fait que la partie sur le jazz est moins développée que dans les autres tomes.
Par contre nous sommes entièrement plongés dans l'univers de la mafia, même l'alternance des chapitres sur l'histoire des différents personnages ne m'à pas gêné. J'ai lu la fin d'une seule traite et je suis arrivée en retard à un rendez vous. Je recommande cette série aux amateurs de thrillers ou policiers historiques
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Dans ce troisième volet, nous reprenons la vie des personnages des deux premiers, plusieurs années après. Nous y sommes déjà attachés. Cela se passe fin des années 40, où la mafia règne, l'argent et le pouvoir sont rois, les crimes sont nombreux et souvent liés à des hommes importants de la société. le lien se fait immédiatement et l'histoire nous prend dans sa suite.L'auteur nous fait entrer dans la vie personnelle de certains personnages publics de l'époque, ils deviennent familiers. L'histoire est tordue dans tous les sens et on comprend le désarroi et le désir de vengeance de Gabriel. Toujours une belle narration, une documentation étendue, une lecture fluide où il y a beaucoup de détails. Justement...un peu trop de longueurs, c'est dommage, mais une fin digne de l'auteur. Un très bon roman qui par contre garde une trame semblable à celle des deux premiers tomes.
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Dans ce troisième opus, Ray Celestin reste fidèle à sa bonne vieille recette : de multiples investigations en parallèle et des personnages à la lisière du bien et du mal sur un rythme effréné, à l'image de la ville qui ne dort jamais. Est-ce que j'ai un peu tiqué en retrouvant le schéma du mafieux avec un pied dedans, un pied dehors, qui se retrouve piégé par une sale enquête confiée par le grand patron ? Un chouïa. Est-ce que ces six cent pages se dévorent ? Littéralement. Un petit mwé donc, largement compensé par le talent de l'auteur pour les intrigues à suspense, les anecdotes historiques passionnantes (j'ai été, une fois de plus malheureusement, affreusement attérrée par le traitement que l'armée américaine a réservé à ses combattants « suspectées d'être homosexuels » à l'issue de la guerre avec les « livrets bleus ») et les portraits de ville à couper le souffle.

Les grandes heures de la Prohibition ont forgé un nouveau monde qui semble trouver son épicentre à New-York, dépeinte ici comme un labyrinthe du vice. La mafia a la main mise sur les politiques, évidemment, mais aussi et surtout sur le monde du spectacle avec ce rappel assez fascinant : tous ceux et toutes celles qui avaient réussi à cette époque étaient lié.es d'une façon ou d'une autre à la pègre. Sinatra, le M. Warner de Warner Bros, et même notre cher Louis Armstrong, qu'on retrouve à une période charnière et difficile de sa carrière.

Le tableau de la mafia de Ray Celestin n'a jamais été aussi fascinant que dans ce troisième tome et on découvre (sans le découvrir tout à fait non plus hein) que de grands symboles américains comme Vegas ou l'industrie du cinéma ont carrément été fondés sur et grâce à des organisations criminelles et crapuleuses. L'auteur prépare d'ailleurs l'ultime chapitre de sa tétralogie à L.A dans les années 60 et je suis déjà comme une dingue à l'idée d'avoir ce futur petit bijou entre les mains !
Lien : https://prettyrosemary.wordp..
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Lorsque j'ai vu la taille de ces romans, j'ai d'abord eu peur. À 600 pages environ chacun, avec des feuilles proche du papyrus, j'avais peur de ne pas y venir à bout. Surtout que l'on partait sur un thème très précis : la mafia, un sujet qu'il faut savoir apprécier et qui peut mener à beaucoup de choses. Pour ma part, c'était la première fois que je le rencontrais dans mes lectures, je ne savais pas encore en me lançant dans le premier si j'allais aimer ou non... j'ai lu les deux tomes suivant ensuite, cela vous donne une idée de mon avis.

J'ai lu le premier, Carnaval, que j'ai beaucoup apprécié, puis le second, Mascarade, que j'ai encore plus aimé. Je me lançais dans ce troisième tome avec une autre peur : et s'il était moins bien ?
Serait-ce suffisamment intrigant pour nous tenir en haleine jusqu'au bout de ces 600 pages ? Reste plus qu'a me lancer pour en avoir le coeur net ?

Dans chacun de ses romans, Ray Célestin dresse un univers captivant mêlant historique et fiction, il a réussi à rendre tout ceci terriblement captivant et passionnant. Son travail de recherche est bluffant et l'on retrouve à chaque fin des romans une note dans laquelle il va expliquer son cheminement.

Nous ne faisons pas seulement lire les romans de Ray Célestin, nous apprenons également énormément. Pour rendre son récit encore plus appréciable, il a glissé à travers ses différentes histoires des petits détails comme l'apparition de personnages (Kubrick par exemple) qui ne sont pas encore connus dans le roman, mais qui créent des liens avec le réel.

Un roman très abouti !

Le seul point ennuyeux pour moi fut une construction similaire sur les trois tomes. On a l'impression que l'auteur fonctionne toujours de la même façon : une ville emblématique, une enquête progresse entre plusieurs personnages, nous donnant une vision plus large de l'enquête, le gentil se fait tirer dessus et ... (je vous laisse lire le roman pour savoir s'ils s'en sortent ou pas).
Pour autant, on vit chaque enquête en immersion dans ces villes, on s'y croirait, j'ai adoré chacune d'entre elles.

Chaque tome est entrecoupé entre de longues périodes et on redécouvre les personnages principaux plusieurs années plus tard, changé par la vie. Cela donne un aspect bien plus réaliste et nous permet d'en apprendre bien plus sur les personnages.
J'aime beaucoup l'idée.


Enfin, et le plus important, il n'est pas nécessaire d'avoir lu les tomes précédents pour apprécier 'Mafioso'. Certes, c'est mieux pour en apprécier toutes les ficèles, mais ce n'est pas une obligation.
Lien : http://pause-the.blogspot.com/
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« Mafioso » est le troisième volet de Ray Celestin qui, après nous avoir emmenés dans La Nouvelle-Orléans puis à Chicago, nous fait entrer dans la grande ville américaine qu'est New-York en 1947. L'auteur part une nouvelle fois d'un meurtre, ou plutôt de plusieurs meurtres en l'occurence, pour raconter l'histoire d'après guerre à New-York. Années où les familles mafieuses font leur loi. Où la ville de New-York ne dort jamais. Où les meurtres sont monnaie courante. Où la police est corrompue. Où la guerre entre les clans fait rage. Où tout le monde se méfie de tout le monde. Où la musique est présente. Où les talents se font connaître. Où la misère et le racisme explosent. Où la corruption est un véritablement fléau.

À chaque grande partie du roman, des connections, des indices, des preuves, des implications font leur apparition. Mais Ray Celestin sait parfaitement tenir son lecteur. Il ne le perd pas dans toutes ces aventures, dans tous ces évènements, dans tous ces personnages et c'est un vrai don car le roman fait tout de même 600 pages!! Tout réside dans le rythme de l'histoire, un rythme qui reste le même, un rythme envoûtant et un rythme calqué sur la musique, cette musique toujours aussi présente et importante: le jazz et l'apparition du be-bop!

J'ai tourné les pages en suivant le tempo musical. J'ai aimé retrouver Michael et Ida, et aimé faire la connaissance de Gabriel et de Sarah. Mais j'ai eu une petite faiblesse, une perte de rythme pendant quelques pages. Et cela n'a pas duré puisque j'ai vite retrouvé une envie de retourner dans les rues new-yorkaises avec impatience! Je n'ai pas boudé un certain plaisir à retrouver Louis Armstrong, voir apparaître Miles Davis et participer aux premiers clichés de Stanley Kubric. « Mafioso » est un véritable thriller historique où Ray Celestin livre des faits vrais, même si des fois, il fait quelques arrangement pour coller au mieux à son histoire.

Et comment ne pas parler de cette couverture juste superbe!! Voilà « Mafioso » est à lire et Ray Celestin est un maître dans son domaine!!

Lien : https://unbrindesyboulette.w..
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