Guignol's band de L.F CELINE
Déambulation dans les quartiers de
Londres, au milieu des voyous, laissés-pour-compte, blessés ou gens feignant le handicap pour échapper à la boucherie générale (1ère
Guerre Mondiale). Il est encore plus déjanté que dans ses romans précédents et j'avoue avoir eu du mal à le suivre dans ses délires.
L'auteur nous jette à la figure des salades de mots extravagants. le temps passé ne semble pas avoir effacé les souvenirs.
le style célinien s'est consolidé pour ne pas dire qu'il est porté au paroxysme à tel point qu'il est difficile de le suivre sur ce bateau ivre d'expressions, d'interjections et de borborygmes de l'esprit.
Céline a frôlé la mort dès les premiers jours du conflit. Il en portera les séquelles durant toute sa vie et ses tribulations dans les bas-quartiers de
Londres ne sont que le début d'une lente agonie, une éternelle complainte interrompue de temps à autres par des acouphènes assourdissants au point de se croire sous un pont de métro lorsque deux rames se croisent.
Ce moment de convalescence pourtant ne sera pas un intermède mais le début d'une montée en puissance pour lui. le handicap deviendra source d'inspiration.