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La Convalescence à Londres, un morceau de vie... le style Céline dans toute sa verve, son exagération, de grands moments, pendant lesquels tout arrive, la réalité est déformée, transformée, détraquée, hallucinée.
Mon préféré de l'auteur
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Le Pont de Londres (sous-titré Guignol's band II) est un roman de Louis-Ferdinand Céline publié aux éditions Gallimard le 20 mars 1964. Ce roman fait suite à Guignol's band publié vingt ans plutôt.
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Guignol's Band, c'est bien, mais c'est looong, mais finalement c'est bien. Céline tourne souvent autour du pot dans ses délires avant de trouver la bonne porte de sortie qui fait (un peu) avancer le fil de l'histoire. le style est souvent jubilatoire, mais à la longue fatiguant, avant de revenir charmer.
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Guignol's band de L.F CELINE



Déambulation dans les quartiers de Londres, au milieu des voyous, laissés-pour-compte, blessés ou gens feignant le handicap pour échapper à la boucherie générale (1ère Guerre Mondiale). Il est encore plus déjanté que dans ses romans précédents et j'avoue avoir eu du mal à le suivre dans ses délires.

L'auteur nous jette à la figure des salades de mots extravagants. le temps passé ne semble pas avoir effacé les souvenirs. le style célinien s'est consolidé pour ne pas dire qu'il est porté au paroxysme à tel point qu'il est difficile de le suivre sur ce bateau ivre d'expressions, d'interjections et de borborygmes de l'esprit.

Céline a frôlé la mort dès les premiers jours du conflit. Il en portera les séquelles durant toute sa vie et ses tribulations dans les bas-quartiers de Londres ne sont que le début d'une lente agonie, une éternelle complainte interrompue de temps à autres par des acouphènes assourdissants au point de se croire sous un pont de métro lorsque deux rames se croisent.

Ce moment de convalescence pourtant ne sera pas un intermède mais le début d'une montée en puissance pour lui. le handicap deviendra source d'inspiration.

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Une tribu de français échoués dans le Londres des bas-quartiers au temps de la Grande Guerre. On s'engueule, on s'étripe, et on traficote au vu et au su de la maréchaussée. Un Céline célinant et célinesque à souhait. Bonne connaissance de l'argot requise. Qui a dit que Céline était le Rabelais du vingtième siècle ? Personne, zêtes sûr ? Alors, le mot est lâché. Tonnerre de Brest !
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Céline avait tout dit dès son premier livre: un "Voyage au bout de la nuit" qui se terminait sur ces mots: "... qu'on en parle plus".
Le problème c'est qu'il a continué à parler - et de plus en plus pour ne rien dire... Son oeuvre est devenue au fil des années un empilement d'ouvrages, de chapitres, de pages, de signes... de délires pour le délire, d'écriture pour l'écriture... Bref!...
Et ce roman témoigne hélas de la triste évolution de ce géant perdu.
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Imagé et truculent, mais ai-je encore l'âge de lire "les pieds Nickelés" ?
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Ressentis :
Le style au service... du style...!
Voilà un roman célinien où le propos laisse place à la forme.
Nous voilà plongé dans le fog londonien des années 1915-1916 à suivre les tribulations du jeune Ferdinand Bardamu (comprendre Destouches) en compagnie d'une troupe de joyeux gai-lurons français ayant émigré à Londres.
Ne cherchez pas de considérations sur l'absurdité du monde, la misère ou même la guerre, ce livre ne ressemble en rien au Voyage.
Guignolesque, absurde et franchement désopilant, voilà sûrement l'aboutissement dans la quête stylistique de Céline et là réside en grande partie l'intérêt de ce roman.
Certains pourront considérer que la verve de l'auteur n'atteint pas celle de Mort à Crédit et que les personnages aussi farfelus soient-ils, ne parviennent pas à égaler le truculent Courtial des Péreires (à l'exception peut-etre de Sosthène), demeurent pourtant de franches rigolades à la lecture de nombreux dialogues et une découverte dans la description si personnelle d'un amour d'enfance (c'est le cas de le dire) du jeune Ferdinand.
Un roman célinien… !
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le roman de mes 18 ans
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