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Que lire après Matisse, comme un premier romanVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Centcinquantième anniversaire de sa naissance à Cateau Cambresis le 31 décembre 1869, exposition retardée à cause de la Covid au Musée Georges Pompidou. C'est la grande expo des oeuvres de Henri Matisse, le brave Henri, le Maître, le Génie. Ses peintures sont aujourd'hui dispatchées dans le monde entier entre les mains de riches collectionneurs et de musées de renom. Ici un bon paquet y est exposé, d'après le catalogue, on y voit des peintures inédites, toujours bluffantes

C'est un mécène russe riche industriel avant la révolution qui a fait décoller sa carrière qui évoluait gentiment, le monde bien pensant faisant la fine bouche. Il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt !

Quand je lis art abstrait, de quoi, qu'est-ce qui se passe ? Matisse a toujours été un figuratif, il a même laissé Picasso à cause de ça. Il s'est trouvé, puisqu'on veut toujours absolument classer la gente des peintres, tour à tour, impressionniste, post impressionniste, fauve, voire expressionniste. D'une expression figurative, il va évoluer vers l'art déco. Celle qui a partagé la fin de sa vie, une jolie russe septentrionale, celle dont Matisse disait connaître par coeur, qui lui servait de modèle, sa muse, Lydia D, combien de fois croquée pour l'intemporel, sera après la mort de l'artiste entièrement dévouée à sa cause, attachée à sa mémoire, son abnégation sera légendaire .. A voir comme il la croquait, il l'aimait en secret, c'est sûr, secret d'alcôve ..

Bien sûr que dans mon top 10, il y a un Matisse, quelle question ! Et bien sûr, il faut que j'aille à cette expo. Et je pense que du côté de Cateau-Cambrésis, ils ont dû fêter ça aussi, il y a des gens qui s'occupent bien de la mémoire de Matisse par là-bas. Ils prennent soin de l'enfant du pays. Combien aujourd'hui font le détour sur Cateau uniquement pour Matisse !

Il avait un regard non seulement distancié mais parfaitement établi sur sa discipline. Les études ne l'ont jamais quitté. Il a traversé son siècle comme un grand monsieur sans jamais demander son compte. Je vois l'artiste tant que cela lui fut possible, étudier tous les possibles pour un art total, de près, de loin ..C'était un "théoricien de l'Art". Et quand ça ne lui fut plus possible, c'est juste sa cadence qui se réduisit, pour tirer sa révérence, il avait 84 ans.

Matisse, comme un premier roman .. A voir au Centre Georges Pompidou ..
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Vidéo de Editions Centre Pompidou
Terre sans pain est un étrange film, qui reste soixante-dix ans plus tard aussi scandaleux qu'en son temps. Encore une fois, ce « documentaire » est fabriqué comme une fiction. Répétitions, prises multiples, mise en scène, découpage… il s'agit pour Buñuel de contrôler la réalité des Hurdes, de ne pas se laisser griser ou gagner par la charge de réel, et donc de charme ou de mystère, que rencontre inévitablement tout tournage documentaire. Pourquoi? Tout simplement pour pouvoir noircir le tableau à souhait, écarter du film tout ce qui risquerait d'atténuer l'impression recherchée, celle d'une misère, d'un malheur sans fin ni remède. Car Buñuel ne veut pas que le sort épouvantable des Hurdanos suscite sentiments de compassion ou de pitié. S'exerce là un refus majeur de tout ce qui pourrait ressembler à une charité humaniste de souche chrétienne. Plutôt que la pitié, la révolte. Nous aurions voulu porter assistance à ces pauvres hères sur qui s'acharne un sort hostile? Bien, allons-y voir: le film nous guide, nous associe à sa visite, mais c'est pour nous faire arriver trop tard. le mal est déjà fait. Irrémédiable. C'est bien au spectateur que s'en prend le film, pour le saturer de tant d'images d'un malheur sans appel qu'il lui sera interdit de se considérer plus longtemps comme étant du bon côté de l'écran. Ce n'est pas seulement la situation lamentable des Hurdes qui nous insupporte, c'est cette insistance obsessionnelle d'ajouter de la mort au malheur, de fermer le film comme une tombe, qui finissent par excéder toute « bonne place » de spectateur. le cinéma ici n'est plus fait pour améliorer le monde mais pour le refuser tel qu'il est. Un film subversif parce qu'il s'en prend au spectacle de la misère et au confort du spectateur.
Cet épisode a été préparé par Catherine Blangonnet Introduction : Nathalie Nosny Avec : Jean-Louis Comolli Réalisation : Michel Bourzeix et Catherine Blangonnet Musique : Variations Goldberg, BWV. 988 - Variatio 18. Canone alla Sexta. a 1 Clav. (Musopen) Ce podcast a été enregistré dans les espaces du Centre Pompidou.
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