Par quel passé sommes-nous habités, voire hantés ? Pouvons-nous nous en détacher, l'oublier, tourner la page, ou sommes-nous voués à raviver sans cesse le souvenir des souffrances ? N'y aurait-il pas une autre voie possible, celle d'une conscience de ce qui est advenu permettant de résister de façon créative au mal ? Le pardon suffirait-il ? Mais à quelle condition ? Une « réparation » des traumatismes n'est-elle pas nécessaire ? C'est à ces questions qui surgissent... >Voir plus
Cette quête obsédante de la culpabilité prévient alors la tentation inverse, si insistante elle aussi, qui consiste à s’estimer victimes du destin ou d’un sort non mérité, en toutes circonstances.