Pour Lévinas, redonner vie aux livres, c’est retrouver le chemin d’une intériorité bafouée par l’histoire, d’une intériorité qui, souvent, constitue le seul rempart contre la barbarie.
La philosophie de Lévinas ne fait pas grâce à la sagesse des limites, rebelle aux conseils de modération, elle prend explicitement le parti de la démesure et de l’extravagance et maintient que « le moi est appelé à s’arracher le pain de la bouche et à faire don de sa peau ».