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Citations sur L'enfant des Lumières (62)

L'amour est la rencontre d'une occasion et d'une tentation,mais quand la tentation y est,l'occasion manque rarement.
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Les mots qu'on dit tout bas aux enfants endormis ressemblent aux prières qu'on zdresse aux dieux,même si personne ne les entend,si personne ne les exauce,c'est toujours un peu d'amour qui passe dans l'air.
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La plupart des gens sont moins attentifs au bien qu'on leur fait qu'au mal qu'on pourrait leur faire,et qu'il vaut mieux être craint qu'aimé.
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Les sociétés se gouvernent dans la simplicité : quand le siècle et le modèle divergent, il faut changer la loi ou changer d’élites. Parfois, sur son élan, le peuple change les deux.
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Étrange société que celle où la censure s'oppose aux pièces de Beaumarchais, mais où la Reine elle-même joue devant la cour l'auteur censuré ! Sous prétexte de grâce, de subtilité, le siècle s'écartèle, se dédouble, s'oublie jusqu'à la folie. 
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Il n'y a pas de justice, il n'y a que des juges.
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Elle s'était fait tailler deux costumes de chasseur. Au moins pourrait-elle monter à cheval autrement qu'en amazone, cette posture ridicule. A ces tenues, qui lui permettaient d'abandonner pour quelques heures le corset et les paniers, elle prit bientôt un goût si vif qu'elle les porta pour aller à pied - traverser des tourbières, se faufiler à travers les haies. Pour ses domestiques, elle invoqua la nécessité de se refaire une santé : le Docteur Tronchin à Paris recommandait aux dames de la bonne société de s'aérer, de se donner du mouvement - c'est-à-dire d'aller au bout du jardin ; comment seraient-elles allées plus loin, en effet, perchées sur leurs mules de satin aux talons de six pouces, encombrées de paniers si larges qu'il fallait les replier pour passer les portes, et écraser sous des coiffures de deux pieds dans lesquelles on glissait des fleurs avec leur vase ou des oiseaux avec leur cage. Les malheureuses avaient bien de la peine ainsi attifées, à dépasser le coin de leur maison ! On appelait ce périlleux exercice 'tronchiner'. Madame de Breyves expliqua qu'il lui fallait "tronchiner"...
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Ses robes étaient simples, parfois reprisėes. Elle ne se permettait qu'un luxe : des bottes de cuir fin, qu'elle mettait avec ses culottes. Car elle portait des culottes. L'idée lui en était venue quand le notaire de Bonnat, qu'elle consultait pour un acte, lui avait dit qu'il n'en remettrait la minute qu'à "un homme réfléchi".
"Je suis un homme réfléchi", avait-elle répliqué. Et elle s'était mise en état de le prouver - par un moyen propre à frapper les imaginations.
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On tire un fil et c'est la corde qui vient.
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Les domestiques des châteaux, comme les "nègres de maison" étaient généralement enviés et guère aimés ; ils portaient la parole du maître et souvent ses habits ; ils étaient ses complices et ses prisonniers. Jalousės comme le chien de la fable et, comme lui, méprisés.
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